Essai Nissan Ariya de 218 ch
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par Pierrick Rakotoniaina

Essai Nissan Ariya de 218 ch

Nissan s’invite sur le marché grandissant des SUV électriques avec l’Ariya. Il donne aussi un aperçu de la vision de l’automobile moderne par la marque, avec une vie à bord qui donne un coup de jeune au catalogue. Nous l’avons essayé en Suède.

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Un design futuriste

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L’Ariya, beaucoup le voient comme un concept-car sur la route. Ses traits fluides, son allure générale de goutte d’eau lui donne beaucoup de style. Il semble imposant, avec 17 centimètres de plus en longueur qu’un Qashqai. Il s’agit probablement d’ailleurs de l’un des plus beaux du genre.  

 

Beaucoup se laisseront tenter par ce coloris de lancement qui souligne son élégance moderne. Des Ariya noirs sur le parking passaient beaucoup plus inaperçus. Compte tenu de la fraicheur du modèle, nous étions bien entendu l’attraction sur les routes. Les badauds ne reconnaissent pas toujours une Nissan au premier regard. 

Ambiance zen et très moderne

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La révolution se trouve surtout à bord, avec un environnement jusqu’ici jamais vu dans une voiture du constructeur nippon. Le sentiment de se trouver dans un concept-car se prolonge ici, avec quelques astuces bien pensées. L’impression d’espace domine, avec un design très aérien et dépouillé. Il en ressort une sensation de "zenitude" appréciable. 

 

L’instrumentation se compose de deux écrans alignés de grandes dimensions. Très peu de boutons physiques, mais des commandes à retour haptique rétroéclairées. La console centrale coulisse électriquement, comme l’ouverture d’un tiroir dissimulé sous la planche de bord. Il ne manque rien côté équipement, et l’on se sent bien à toutes les places. Le coffre moyen de 485 litres perd même de sa capacité avec la transmission intégrale. 

Une basse consommation à confirmer

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Dans ce cockpit de vaisseau spatial, on se trouve même surpris de trouver un volant, et pas un joystick. Bien assis dans nos jolis sièges en suédine, on file… à très faible allure sur les routes de Suède. Notre version deux roues motrices de 218 ch n’avait ainsi pas besoin de montrer toutes ses capacités. En revanche, l’on peut jouer avec la force de régénération suivant les modes. 

 

Les adeptes du système « i- pedal » ne retrouveront en revanche pas l’arrêt complet, comme la Leaf. Il y a peu à dire finalement sur le comportement de ce nouvel Ariya. Il se laisse glisser en douceur, parfois avec un certain ennui. Tant mieux ! Cela n’invite pas inutilement à vouloir le pousser dans ses retranchements. La consommation s’est établie en dessous des 15 kWh aux 100 km, malgré des portions de voie rapide. L’autonomie de 400 km semble alors possible. 

Une plateforme déjà connue

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Cela, on ne le doit pas qu’à l’efficience de la voiture. Cette performance revient surtout aux limitations suédoises, dépassant rarement les 80 km/h, avec le reste du temps un seuil de 60 km/h voire 40 dans certains endroits. Nous reprendrons rendez-vous avec lui pour se rapprocher d’une réalité plus en phase avec notre utilisation en France. 

 

Son confort s’apprécie en outre dans un silence bien agréable. On ne ressent finalement pas vraiment le poids dépassant les deux tonnes avec votre serviteur, son passager et notre paquetage. La plateforme de l’Alliance CMF-EV faisait déjà preuve d’un bon comportement sur la Mégane E-Tech. Notre Nissan en profite aussi, au bénéfice des occupants et du conducteur. 

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Pour résumer

Notez que pour sa fabrication, l’Ariya compte sur l’expertise de l’usine japonaise de Tochigi, où l’on assemble les Z et les GT-R. Toute la gamme (dès 47 300€) bénéficie du bonus de 2 000 € selon Nissan, avec un effort du réseau sur les finitions dépassant les 60 000 € normalement non éligibles. Malgré une puissance de recharge limitée à 130 kW, Nissan assure un temps de 30 minutes pour passer de 20 à 80% sur les bornes dédiées. A condition d’avoir réchauffé la batterie par temps froid via une manipulation sur l’écran, la fonction n’étant pas automatique. Promis, on va le conduire à nouveau, pour mieux l’évaluer après ce galop d’essai.

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