par Bernard Fournol

20 ans déjà: Mazda MX-5

Deux places sous une capote, une mécanique alerte, des lignes classiques non dénuées délégance, cest la recette dun certain bonheur automobile. Un filon que britanniques et italiens ont largement exploité avec les Triumph TR, Spitfire ou MGB, Alfa Romeo Duetto et Fiat Spider. Le genre, à son apogée dans les années 60, se meurt au début des annés 80. Les nord américains, gros consommateurs de ces productions exotiques, sont orphelins. Ce que déplore Bob Hall, alors journaliste à Motor Trend. Lorsquil rejoint Mazda, lidée du roadster va trouver un écho favorable. Les bureaux californiens et japonais vont être mis en concurrence pour donner naissance à la MX-5. Elle fait sa première apparition le 10 février 1989. Les phares escamotables sont un clin doeil à lElan, les jantes aux Minilite, les déflecteurs et poignées de portes aux productions transalpines. Larchitecture mécanique est évidemment classique, le moteur issu de la grande série, le gabarit et le poids contenus, comme les roadsters des années 60. Mais fini les ponts rigides, les directions à vis et galets ou les carburateurs, les arguments de la Mazda, roues indépendantes, double triangulation, allumage et injection électronique, direction assistée, sont dune autre époque. Comme et surtout- certains "détails" relatifs à lélectricité, létanchéité, le refroidissement, lassemblagemême si un certain charme, le bruit et les odeurs ont disparu dans laffaire. Nen déplaise aux amateurs de fuites et de comportements récalcitrants, le succès est fulgurant. Comme lors du lancement des New Mini et Fiat 500, les occasions disponibles sarrachent plus cher que le neuf . Cest dautant plus vrai en France, ou les véhicules japonais sont encore contingentés à 3% du marché. La production atteint 95000 exemplaires en 1990, un record, autant quun chiffre extraordinaire pour un véhicule de niche. Si la guerre du Golfe et léclatement de la bulle financière au Japon font fléchir les ventes, la MX-5 va très vite, et de façon pérenne, sinstaller. Les concurrents vont bien sur se multiplier, mais la "NA" va évoluer, "NB" en 1998 et "NC" en 2005 sans jamais se départir de sa simplicité. Pas facile de copier ce roadster basique et attachant

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Deux places sous une capote, une mécanique alerte, des lignes classiques non dénuées délégance, cest la recette dun certain bonheur automobile. Un filon que britanniques et italiens ont largement exploité avec les Triumph TR, Spitfire ou MGB, Alfa Romeo Duetto et Fiat Spider. Le genre, à son apogée dans les années 60, se meurt au début des annés 80. Les nord américains, gros consommateurs de ces productions exotiques, sont orphelins. Ce que déplore Bob Hall, alors journaliste à Motor Trend. Lorsquil rejoint Mazda, lidée du roadster va trouver un écho favorable. Les bureaux californiens et japonais vont être mis en concurrence pour donner naissance à la MX-5. Elle fait sa première apparition le 10 février 1989. Les phares escamotables sont un clin doeil à lElan, les jantes aux Minilite, les déflecteurs et poignées de portes aux productions transalpines. Larchitecture mécanique est évidemment classique, le moteur issu de la grande série, le gabarit et le poids contenus, comme les roadsters des années 60. Mais fini les ponts rigides, les directions à vis et galets ou les carburateurs, les arguments de la Mazda, roues indépendantes, double triangulation, allumage et injection électronique, direction assistée, sont dune autre époque. Comme et surtout- certains "détails" relatifs à lélectricité, létanchéité, le refroidissement, lassemblagemême si un certain charme, le bruit et les odeurs ont disparu dans laffaire. Nen déplaise aux amateurs de fuites et de comportements récalcitrants, le succès est fulgurant. Comme lors du lancement des New Mini et Fiat 500, les occasions disponibles sarrachent plus cher que le neuf . Cest dautant plus vrai en France, ou les véhicules japonais sont encore contingentés à 3% du marché. La production atteint 95000 exemplaires en 1990, un record, autant quun chiffre extraordinaire pour un véhicule de niche. Si la guerre du Golfe et léclatement de la bulle financière au Japon font fléchir les ventes, la MX-5 va très vite, et de façon pérenne, sinstaller. Les concurrents vont bien sur se multiplier, mais la "NA" va évoluer, "NB" en 1998 et "NC" en 2005 sans jamais se départir de sa simplicité. Pas facile de copier ce roadster basique et attachant

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Deux places sous une capote, une mécanique alerte, des lignes classiques non dénuées délégance, cest la recette dun certain bonheur automobile. Un filon que britanniques et italiens ont largement exploité avec les Triumph TR, Spitfire ou MGB, Alfa Romeo Duetto et Fiat Spider. Le genre, à son apogée dans les années 60, se meurt au début des annés 80. Les nord américains, gros consommateurs de ces productions exotiques, sont orphelins. Ce que déplore Bob Hall, alors journaliste à Motor Trend. Lorsquil rejoint Mazda, lidée du roadster va trouver un écho favorable. Les bureaux californiens et japonais vont être mis en concurrence pour donner naissance à la MX-5. Elle fait sa première apparition le 10 février 1989. Les phares escamotables sont un clin doeil à lElan, les jantes aux Minilite, les déflecteurs et poignées de portes aux productions transalpines. Larchitecture mécanique est évidemment classique, le moteur issu de la grande série, le gabarit et le poids contenus, comme les roadsters des années 60. Mais fini les ponts rigides, les directions à vis et galets ou les carburateurs, les arguments de la Mazda, roues indépendantes, double triangulation, allumage et injection électronique, direction assistée, sont dune autre époque. Comme et surtout- certains "détails" relatifs à lélectricité, létanchéité, le refroidissement, lassemblagemême si un certain charme, le bruit et les odeurs ont disparu dans laffaire. Nen déplaise aux amateurs de fuites et de comportements récalcitrants, le succès est fulgurant. Comme lors du lancement des New Mini et Fiat 500, les occasions disponibles sarrachent plus cher que le neuf . Cest dautant plus vrai en France, ou les véhicules japonais sont encore contingentés à 3% du marché. La production atteint 95000 exemplaires en 1990, un record, autant quun chiffre extraordinaire pour un véhicule de niche. Si la guerre du Golfe et léclatement de la bulle financière au Japon font fléchir les ventes, la MX-5 va très vite, et de façon pérenne, sinstaller. Les concurrents vont bien sur se multiplier, mais la "NA" va évoluer, "NB" en 1998 et "NC" en 2005 sans jamais se départir de sa simplicité. Pas facile de copier ce roadster basique et attachant

Bernard Fournol
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Bernard Fournol

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