par Frederic Papkoff

Dodge Journey

Depuis des années, Chrysler cherche à prendre pied de façon plus durable sur un marché Européen abandonné en 1978. Si durant pas mal d'années, l'expérience a surtout ressemblé à de l'acharnement thérapeutique, les nouveaux modèles semblent désormais plus adaptés à nos marchés. Aujourd'hui, cette pénétration Européenne a un enjeu d'autant plus important que Chrysler est redevenu indépendant, et reste malgré tous ses efforts, concentré sur l'unique marché Américain. Pour prouver sa détermination, Dodge dévoile son tout nouveau crossover, Journey, en première mondiale au salon de Francfort...

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Avec ce nouveau modèle, Dodge, et Chrysler dans quelques mois avec sa propre version du véhicule, semble prendre le train en marche. Car tout crossover soit-il, il s'apparent surtout à un SUV et trouve face à lui des véhicules tels que les Hyundai SantaFe et autres Rav4 ou CR-V, ainsi que les nouvelles générations telles que les GMC Acadia / Saturn Outlook ou Ford Edge... En Europe, même moins nombreux, ses concurrents se nommeront Tiguan, Antara, Captiva, Koleos, Kuga, mais aussi, 4007, C-Crosser, et Outlander...

Transition aisée entre l'Outlander et ses clones, car le Journey reprend la même plateforme commune Chrysler / Mitsubishi, qui sert également aux Mitsu Lancer, Chrysler Sebring, Dodge Avenger, Caliber, Jeep Compass et Patriot... La parenté s'arrête là, car le Journey dispose d'une ligne bien à lui, qui tend à le rapprocher de l'Avenger par le traitement de sa face avant. L'ensemble n'est pas particulièrement réjouissant ni original, surtout pour une Dodge serait on tenté d'ajouter.

L'intérieur fait très Américain, avec une symétrisation de la planche de bord, de gros boutons, et des plastiques pas forcément très flatteurs. On y trouve aussi beaucoup de rangements, réfrigérés ou pas, des porte-gobelets, des prises 12V ou 110V... Le tout accompagné d'une modularité assez soignée, banquette coulissante (sur 120 mm) fractionnée 1-3 / 2-3 avec un dossier central rabattable faisant office d'accoudoir, accès aisé au troisième rang, siège passager avant rabattable... Dommage que le plancher en soit pas parfaitement plat entre le seuil et le second rang lorsque les deux sièges arrière sont repliés. Le Journey ajoute à cela des portes arrière ouvrant à 90° ainsi que des rehausseurs enfants intégrés à la banquette de rang 2.

La troisième rangée de siège, non obligatoire, propose deux places légèrement rehaussées, avec dossier inclinable. Un rangement est situé sous le plancher derrière ces deux places. Sur les versions à 5 places, on trouve un grand rangement sous plancher en trois parties à la place des deux sièges arrière.

Coté équipement, on retrouve l'essentiel des petits plus proposés sur les Caliber / Avenger / Sebring. Citons pêle-mêle navigation avec stockage des cartes sur disque dur, port USB pour le système audio, boîte à gant réfrigérée "Chill Zone", lampe torche rechargeable au plafonnier arrière, caméra de recul, radio Satellite Sirius (USA / Canada uniquement), téléphonie mains libres Bluetooth...

Le moteur entrée de gamme est un 4 cylindres 2.4 délivrant 129 kW / 173 ch et 225 Nm, avec une boîte manuelle à 5 rapports, ou automatique à 4 rapports en Amérique du Nord. Un V6 2.7 de 138 kW / 186 ch et 191 Nm sera proposé sur certains marchés, avec une boîte auto à 6 rapports. Il sera systématiquement livré en version FlexFuel en Amérique du Nord, avec boîte automatique 4 rapports. Le haut de gamme disposera d'un V6 3.5 de 175 kW / 235 ch et 315 Nm, avec boîte auto à 6 rapports, et surtout 4 roues motrices disponible. Il s'agit de la seule version à 4 roues motrices de la gamme... le Journey sera donc un simple véhicule traction en Europe.

Car chez nous, l'essentiel des ventes sera effectué par la version dotée du 2.0 TDi fourni par Volkswagen dans sa version 140 ch. Un offre qui sera même proposée avec la boîte DSG, mais sans transmission intégrale.

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Pour résumer

Depuis des années, Chrysler cherche à prendre pied de façon plus durable sur un marché Européen abandonné en 1978. Si durant pas mal d'années, l'expérience a surtout ressemblé à de l'acharnement thérapeutique, les nouveaux modèles semblent désormais plus adaptés à nos marchés. Aujourd'hui, cette pénétration Européenne a un enjeu d'autant plus important que Chrysler est redevenu indépendant, et reste malgré tous ses efforts, concentré sur l'unique marché Américain. Pour prouver sa détermination, Dodge dévoile son tout nouveau crossover, Journey, en première mondiale au salon de Francfort...

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