par Stéphane Schlesinger

Baisse de 16.6% des tués sur la route en septembre

Malgré une baisse de seulement 3% du nombre des accidents, on enregistre une diminution de la mortalité routière de 16.6%, soit un chiffre très satisfaisant, surtout après ceux, décevants, de ces derniers mois. Mais le gouvernement aurait tort de se pavaner en attribuant cet état de fait à sa politique de "sécurité" routière : le nombre de radars automatiques n'est pas significativement plus élevé que lors des mois précédents, d'une part, et d'autre part, on n'aurait jamais vu une population changer de comportement aussi vite en l'absence de réforme importante.
En revanche, un évènement très fort est intervenu ces dernières semaines: la hausse inouïe du prix des carburants. Nous prenons moins la voiture et nous roulons à l'économie, donc moins vite, mais pour autant, pas forcément mieux. Ceci pourrait expliquer pourquoi le nombre de chocs n'a que très peu baissé, ce qui laisse à penser que sans la flambée du prix du brut, le bilan de septembre aurait été mauvais.
La refonte de la formation à la conduite reste donc à faire, et aucun RA ne saurait la remplacer. Pourquoi ne pas commencer à la financer avec le surplus de TVA engrangé avec la hausse du prix des carburants?

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Malgré une baisse de seulement 3% du nombre des accidents, on enregistre une diminution de la mortalité routière de 16.6%, soit un chiffre très satisfaisant, surtout après ceux, décevants, de ces derniers mois. Mais le gouvernement aurait tort de se pavaner en attribuant cet état de fait à sa politique de "sécurité" routière : le nombre de radars automatiques n'est pas significativement plus élevé que lors des mois précédents, d'une part, et d'autre part, on n'aurait jamais vu une population changer de comportement aussi vite en l'absence de réforme importante.
En revanche, un évènement très fort est intervenu ces dernières semaines: la hausse inouïe du prix des carburants. Nous prenons moins la voiture et nous roulons à l'économie, donc moins vite, mais pour autant, pas forcément mieux. Ceci pourrait expliquer pourquoi le nombre de chocs n'a que très peu baissé, ce qui laisse à penser que sans la flambée du prix du brut, le bilan de septembre aurait été mauvais.
La refonte de la formation à la conduite reste donc à faire, et aucun RA ne saurait la remplacer. Pourquoi ne pas commencer à la financer avec le surplus de TVA engrangé avec la hausse du prix des carburants?

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Malgré une baisse de seulement 3% du nombre des accidents, on enregistre une diminution de la mortalité routière de 16.6%, soit un chiffre très satisfaisant, surtout après ceux, décevants, de ces derniers mois. Mais le gouvernement aurait tort de se pavaner en attribuant cet état de fait à sa politique de "sécurité" routière : le nombre de radars automatiques n'est pas significativement plus élevé que lors des mois précédents, d'une part, et d'autre part, on n'aurait jamais vu une population changer de comportement aussi vite en l'absence de réforme importante.
En revanche, un évènement très fort est intervenu ces dernières semaines: la hausse inouïe du prix des carburants. Nous prenons moins la voiture et nous roulons à l'économie, donc moins vite, mais pour autant, pas forcément mieux. Ceci pourrait expliquer pourquoi le nombre de chocs n'a que très peu baissé, ce qui laisse à penser que sans la flambée du prix du brut, le bilan de septembre aurait été mauvais.
La refonte de la formation à la conduite reste donc à faire, et aucun RA ne saurait la remplacer. Pourquoi ne pas commencer à la financer avec le surplus de TVA engrangé avec la hausse du prix des carburants?

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