Audi accepte d'être sanctionné par la Chine pour pratiques monopolistiques
par Elisabeth Studer

Audi accepte d'être sanctionné par la Chine pour pratiques monopolistiques

Audi a décidé de faire profil bas en Chine. Il est vrai que accusé de «pratiques monopolistiques» dans l'Empire du Milieu, la marque haut de gamme du constructeur allemand Volkswagen, a annoncé lundi que sa coentreprise en Chine «allait accepter» une sanction des autorités.

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Audi a décidé de faire profil bas en Chine. Il est vrai que le jeu en vaut la chandelle… Après avoir été accusé de «pratiques monopolistiques» dans l'Empire du Milieu, la marque haut de gamme du constructeur allemand Volkswagen, a annoncé lundi que sa coentreprise en Chine «allait accepter» une sanction des autorités.

Mieux encore, la division Chine d’Audi  a elle-même déclaré que des investigations des régulateurs dans la province du Hubei avaient mis en lumière «des violations aux lois antimonopole» dans le réseau des concessionnaires Audi. La coentreprise concernée, FAW-Volkswagen, «a coopéré étroitement à l’enquête, et acceptera la sanction», a par ailleurs ajouté le groupe. Rappelons à cet égard que cette structure  a été créée conjointement par le groupe allemand et First Automotive Works, le troisième constructeur chinois, en vue de produire des Audi en Chine.

Cette annonce intervient alors que la semaine dernière, la Commission nationale pour la réforme et le développement (NDRC), une des autorités nationales chinoises de la concurrence, a accusé la semaine Audi et Chrysler de «pratiques monopolistiques». Ajoutant alors que ces deux entreprises seraient « sanctionnées conformément à la loi».

A noter toutefois que la déclaration de Audi China ne mentionne pas explicitement la reconnaissance des faits par le groupe. Celui-ci semble avoir fait rapidement fait son choix : peu importe que les faits soient avérés ou non, l'essentiel est de préserver son image de marque en Chine… et de ne pas froisser les autorités. De son côté la NDRC n’a pas semblé utile de fournir des détails sur les faits reprochés au constructeur.

Certes, Audi est loin d'être au-dessus de tout soupçon dans le dossier… Si la NDRC pointe du doigt les prix des véhicules et des pièces détachées des marques haut de gamme, principalement européennes, reconnaissons que la taxe de 25% sur les importations n’explique pas tout dans les tarifs élevés pratiqués par les différents constructeurs. Certains modèles sont vendus deux à trois fois plus cher en Chine qu’aux Etats-Unis ou en Europe.

«Les procédures de management dans les ventes et les réseaux de concessionnaires sont en cours d’amélioration, afin d’éviter que des incidents similaires se répètent à l’avenir», assure par ailleurs Audi. Histoire de caresser le gouvernement chinois dans le sens du poil, la firme allemande affirme par ailleurs attacher «une grande importance» au respect des lois anti-monopole.

Audi ne peut en tout état de cause se permettre un faux pas sur le marché automobile chinois, lequel a enregistré un bond de 14% des ventes l’an dernier, à 21,98 millions de véhicules. Rappelons en effet qu'il s’agit du marché le plus important pour VW, les ventes d'Audi s'étant envolées de 21% sur le territoire chinois en 2013.

Source et crédit image : Audi

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Pour résumer

Audi a décidé de faire profil bas en Chine. Il est vrai que accusé de «pratiques monopolistiques» dans l'Empire du Milieu, la marque haut de gamme du constructeur allemand Volkswagen, a annoncé lundi que sa coentreprise en Chine «allait accepter» une sanction des autorités.

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