Rio 2016 : Carlos Ghosn porteur de la flamme, bon pour l'image... Bon pour le business ?
par La rédaction

Rio 2016 : Carlos Ghosn porteur de la flamme, bon pour l'image... Bon pour le business ?

Le grand patron de l'Alliance Renault-Nissan fut aussi l'un des porteurs de la flamme olympique, JO de Rio dont Nissan est l'un des partenaires officiels. Mais plus loin que les images, le pragmatique et le business. Rien d'infamant pour Nissan, un constructeur, comme tous les partenaires et sponsors officiels de l'événement qui ont lâché des dizaines ou centaines de millions de dollars, qui compte bien s'y retrouver à terme. On appelle ça retour sur investissement.

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On peut penser que le grand patron était à juste titre ému. Lui le natif de Porto Velho, au Brésil, fut l'un des porteurs de la flamme olympique en marge de l'ouverture officielle des JO de Rio.

Et c'est un point sur lequel Nissan insiste dans son petit communiqué de presse mettant particulièrement en avant la nationalité brésilienne (il possède également les nationalités française et libanaise) du grand patron de l'Alliance Renault-Nissan.

Et comme rien ne doit évidemment au hasard, ce 5 août quand Carlos Ghosn portait la flamme olympique coïncidait précisément avec le lancement officiel de la Kicks sur ce marché brésilien, une Nissan Kicks, rappelons-le, voiture officielle des jeux olympiques.

Une Nissan Kicks qui aura accompagné la flamme olympique dans les 326 villes du pays traversées avant le coup d'envoi de ces premiers JO d'été disputés en Amérique du Sud.

Nouvelle vitrine commerciale roulante pour un crossover compact sur lequel Nissan table pour augmenter très conséquemment ses volumes annuels et, sur une année pleine d'exploitation, peu ou prou 50 000 unités écoulées. Un volume très (trop ?)  important si on le compare au volume annuel de Nissan (cf chiffres plus bas).

Plus loin que l'émotion du patron et plus loin que les images, il est aussi, surtout, question de business. Nissan, partenaire officiel des JO et des Jeux Paralympiques, entend profiter de l'aubaine médiatique, de la couverture planétaire et des différents supports pour mettre la marque et les produits en avant au Brésil, dans la large zone sud-américaine comme dans le monde.

Et si Nissan en tire quelques fruits, on peut penser que la plus large Alliance Renault-Nissan en bénéficiera tout autant.

Ce dans un contexte économique morose au Brésil et un marché en chute libre depuis le début de l'année et qui ne devrait pas dépasser un total de deux millions d'exemplaires à la clôture 2016.... Soit quasiment deux fois moins que le volume de 3,6 millions d'exemplaires en 2012.

Nissan sur le marché brésilien ? Un constructeur japonais dans le dur (recul de quelques 15 % depuis le début de l'année) à environ 30 000 unités vendues. La marque japonaise devrait, à volumes constants, devrait boucler l'année avec un total dans la lignée de celui enregistré en 2015 (61 240 unités), un bilan alors en repli de 15,3 % par rapport à 2014. A noter que si Nissan souffre, tous les constructeurs souffrent aussi, plus ou moins...

Carlos Ghosn croit en l'avenir du marché pour Nissan et pour l'Alliance. Le nombre de distributeurs va grossir. Et la gamme distribuée localement être élargie avec, chez Renault, le lancement des crossover  / SUV Kwid, Captur et Koleos au début de l'année prochaine.

Et sur le plan industriel en dépit d'un contexte délicat ? On rappellera un nouvel investissement (équivalent à quelques 500 millions d'euros) d'ici à 2019 et la production du Captur au sein de l'usine de São José dos Pinhais, sur la même ligne d’assemblage que les Duster, Sandero, Logan, Duster Oroch et Sandero Stepway.

Alors à terme, Carlos Ghosn porteur de la flamme, bon pour l'image... Bon pour le business ?

En complément.

Bilan complet du marché brésilien année 2015.

Source : Autonews et Nissan.

Crédit illustrations : Nissan.

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Pour résumer

Le grand patron de l'Alliance Renault-Nissan fut aussi l'un des porteurs de la flamme olympique, JO de Rio dont Nissan est l'un des partenaires officiels. Mais plus loin que les images, le pragmatique et le business. Rien d'infamant pour Nissan, un constructeur, comme tous les partenaires et sponsors officiels de l'événement qui ont lâché des dizaines ou centaines de millions de dollars, qui compte bien s'y retrouver à terme. On appelle ça retour sur investissement.

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