Le CEO de Mercedes USA aurait-il confondu les caisses ?
par La rédaction

Le CEO de Mercedes USA aurait-il confondu les caisses ?

Dans un laconique communiqué de presse livré il y a quelques jours, Mercedes USA annonçait le départ de Ernst Lieb, son patron depuis cinq ans. Jusqu'ici rien de fondamental ni de surprenant dans un monde entrepreneurial fait notamment de jeux de chaises musicales. Sauf que ce même communiqué ne livrait pas de détails complémentaires sur la nouvelle affectation de celui qui travaillait pour Mercedes depuis trois décennies. Et pour cause : de mutation il ne s'agit point. L'homme, purement licencié, n'aurait pas été d'une rigueur morale extrême.

Zapping Le Blogauto Essai Citroën e-C4X de 136ch

Dans un laconique communiqué de presse livré il y a quelques jours, Mercedes USA annonçait le départ de Ernst Lieb, son patron depuis cinq ans. Jusqu'ici rien de fondamental ni de surprenant dans un monde entrepreneurial fait notamment de jeux de chaises musicales. Sauf que ce même communiqué ne livrait pas de détails complémentaires sur la nouvelle affectation de celui qui travaillait pour Mercedes depuis trois décennies. Et pour cause : de mutation il ne s'agit point. L'homme, purement licencié, n'aurait pas été d'une rigueur morale extrême.

Tout serait parti d'un comportement dénoncé directement par l'un de ses collaborateurs, conditionnel de circonstance tant pour les sujets du genre, il faut tout prendre avec des pincettes.

On reprocherait à Ernst Lieb d'avoir facturé sur les comptes de l'entreprise des travaux privés au sein de son domicile (maison de fonction achetée par la compagnie) ou, plus insolite, d'avoir également fait payer au groupe les cours et licences de golf pour son épouse.

Pire, quoique, il aurait contacté quelques concessionnaires de la marque pour gonfler artificiellement les ventes de septembre dernier ce qu'un revendeur aurait refusé alertant au passage qui de droit. D'autres faits dans une veine similaire lui seraient également imputés. Conditionnel de circonstance et bruits officieux, rappelons-le.

En plus clair donc le CEO de Mercedes USA aurait violé les règles éthiques ce qui, dans sa politique tolérance zéro, aura poussé Mercedes à le limoger. Une enquête devrait suivre pour que toute la lumière soit faite. D'ici à la nomination de son remplaçant, c'est Herbert Werner, directeur financier et vice-président en charge des finances et des technologies de l'information de la division américaine, qui assurera l'intérim.

Source : Daimler, Automotive News et The Detroit Bureau.

Crédit image : Mercedes.

Vous cherchez un véhicule d'occasion ?

Retrouvez des milliers d’annonces sélectionnées pour vous aider à trouver le bon véhicule d’occasion.
Podcast Men's Up Life
 

Pour résumer

Dans un laconique communiqué de presse livré il y a quelques jours, Mercedes USA annonçait le départ de Ernst Lieb, son patron depuis cinq ans. Jusqu'ici rien de fondamental ni de surprenant dans un monde entrepreneurial fait notamment de jeux de chaises musicales. Sauf que ce même communiqué ne livrait pas de détails complémentaires sur la nouvelle affectation de celui qui travaillait pour Mercedes depuis trois décennies. Et pour cause : de mutation il ne s'agit point. L'homme, purement licencié, n'aurait pas été d'une rigueur morale extrême.

La rédaction
Rédacteur
La rédaction

La quotidienne

Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.