Grand Prix de Bahreïn, le grand bazar
par Pierre-Laurent Ribault

Grand Prix de Bahreïn, le grand bazar

La décision de la FIA de réintégrer le Grand Prix de Bahreïn vendredi dernier a déclenché un ouragan de réactions négatives, à commencer par la base des fans sur les réseaux sociaux, bien relayés par la presse britannique (moins dans les pays européens, bizarrement), et par un avocat inattendu de l'annulation en la personne de Max Mosley.

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L'ancien président de la FIA, dans une tribune publiée samedi par The Telegraph, plaide que le Grand Prix est instrumentalisé par les partisans du régime et prédit un désastre pour la F1 si la course à lieu. Il a ajouté aujourd'hui un argument massue, qui semble avoir été oublié par la FIA elle-même : le changement de calendrier ne peur se faire qu'avec l'accord unanime des écuries.

Du coup on assiste désormais à une valse hésitation entre le comique et le consternant de la part des principaux acteurs. Jean Todt lui-même indique que la décision de vendredi, si elle est justifiée, n'est pas gravée dans le marbre et que la Fédération continue d'observer la situation... Ce que Bernie Ecclestone fait lui aussi en indiquant, avec son culot habituel, que la situation sur le terrain ne lui semble finalement pas aussi simple que ce que le vice-président de la FIA chargé de l'enquête a soutenu la semaine dernière (Mister E a voté la réintégration). Trois jours plus tard, Bernie propose donc de revoter pour remettre l'Inde au 30 octobre et de mettre au contraire Bahreïn en fin de saison, ce que vient à son tour de préconiser la FOTA. Sachant que Ross Brawn lui s'est prononcé contre une course en décembre, au motif que les personnels ont besoin d'un minimum de repos.

Bref, on se retrouve à peu près exactement dans la situation où l'on était vendredi avant le vote, avec un Grand Prix de Bahreïn pas tout à fait annulé mais pas vraiment reconduit, et il semble désormais clair à la suite de ce week-end tout en jeu de dupes qu'à moins d'une réconciliation nationale spectaculaire et totale dans le Royaume personne n'est chaud, même pas Bernie, pour aller se fourvoyer au milieu d'une guerre civile larvée. Comme quoi, le bon sens est plus difficile à ignorer que ne veulent bien le penser les caciques qui gouvernent le sport.

Source : BBC et divers

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Pour résumer

La décision de la FIA de réintégrer le Grand Prix de Bahreïn vendredi dernier a déclenché un ouragan de réactions négatives, à commencer par la base des fans sur les réseaux sociaux, bien relayés par la presse britannique (moins dans les pays européens, bizarrement), et par un avocat inattendu de l'annulation en la personne de Max Mosley.

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