Essai Volkswagen Touareg 3.0 TDI Bluemotion : à bonne école (1/2)
par Nicolas Morlet

Essai Volkswagen Touareg 3.0 TDI Bluemotion : à bonne école (1/2)

Comme son proche cousin technique le Porsche Cayenne, la Volkswagen Touareg a fait peau neuve en début d’année. Une seconde génération qui s’inscrit strictement dans la lignée de la précédente, et qui reprend le flambeau de facto de véritable haut de gamme de Volkswagen (en raison des ventes confidentielles de la Phaeton). Le Touareg a donc droit à tout le savoir faire de la Maison allemande. Et si on préfèrera son cousin avec un bon gros V8 essence, marché oblige, nous avons opté pour un Touareg carburant au diesel…avec modération.

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La première chose qui frappe lorsqu’on rencontre le Touareg la première fois, c’est le fait qu’il parvienne à combiner des dimensions conséquentes, avec 4,80 mètres de long, 1,94 de large et 1,70 de haut, à une allure finalement assez svelte qui lui donne un air bien moins imposant que ce qu’il n’est réellement. Une particularité qu’il doit notamment à son design. Reprenant très clairement l’ADN Volkswagen, le Touareg se pare donc de phares plus étirés que par le passé, encadrant une large calandre chromée s’étendant d’un bloc optique à l’autre, tandis qu’à l’arrière, on retrouve les feux horizontaux en deux parties débordant largement sur le hayon. Que du classique.

C’est de profil finalement que le Touareg étonne le plus dans cette version Bluemotion Technology : les jantes en alliage, bien que 18 pouces, sont montées de gros boudins qui donnent aux roues un air un peu perdu au milieu des immenses arches.

A bord, ce ne sont peut-être pas les habitués de Volkswagen qui se sentiront comme chez eux mais bien…les habitués d’Audi. En effet, dans sa quête du haut de gamme, Volkswagen s’est clairement inspirée des productions de sa marque sœur pour pousser le raffinement encore plus loin que sur la précédente génération.Cela se traduit aussi bien dans les assemblages, que dans le choix des matériaux, même si certains plastiques sont – logiquement – moins valorisant que dans un Q7 par exemple, et dans l’équipement proposé.

Notre modèle d’essai était, comme souvent, équipé d’une panoplie d’options technologiques comme seuls les allemands savent en proposer. Ainsi, «notre» Touareg était doté du système de navigation RNS 850, de phares bi-xénon avec éclairage adaptatif et feux de jour à LED, de l’assistant de changement de trajectoire (une lumière orange intégrée au pied des rétroviseurs extérieurs clignote si une voiture est dans le champ ou dans l’angle mort), du Pack Terrain-Tech, de la connectique iPod, du système de déverrouillage et de démarrage sans clé, de l’AREA View (vue périmétrique) avec aide au parking avant et arrière, de la climatisation quadri-zone, des sièges avant climatisés et du toit ouvrant panoramique électrique. Autant d’équipements facturés en option qui font considérablement gonfler la facture, qui passe de 55.330* euros en prix de base, à 79.714,50* euros dans cette configuration.

Pour les départs en vacances et les longs périples autoroutiers, on appréciera aussi le GPS qui indique en temps la distance vous séparant de la prochaine aire de repos et les services qui y sont proposés (Station Service, restaurant, etc…).

Partant de la constatation que l’immense majorité des acheteurs de Touareg s’en servaient pour tracter (van, bateau, remorque, caravane, etc…), le constructeur a donc décidé d’installer un crochet d’attelage escamotable de série. Indécelable lorsqu’il est replié, caché derrière le bouclier arrière, il faut le libérer grâce à un bouton situé dans le coffre avant de le verrouiller dans la position verticale. Une manœuvre simple et rapide. Bien vu !

A bord, tous auront leurs aises, y compris le labrador dans le coffre dont la contenance peut varier de 580 à 1.642 litres en repliant la banquette arrière 60/40, à manœuvre est électrique. Pour les vacances à la neige ou l’achat des planches pour la nouvelle étagère chez un fabricant de meuble suédois, la place centrale arrière peut se replier en accoudoir et cache une trappe à ski. Pratique.

C’est  malheureusement aussi dans le coffre qu’il faut aller pour changer de CD ou de DVD, puisque c’est sur le côté droit que Volkswagen a caché le chargeur 6 DVD plutôt que d’opter pour un chargeur frontal. On regrettera alors que la trappe pour y accéder soit – à l’instar des plastiques la jouxtant – d’apparence si fragile.

Mais ce ne sont là que des détails face aux niveaux d’avancement technologique, de qualité et de finition bluffants dont font preuve le Touareg.

La suite : Essai VOlkswagen Touareg 3.0 TDI Bluemotion : frugal et athlétique (2/2)

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Pour résumer

Comme son proche cousin technique le Porsche Cayenne, la Volkswagen Touareg a fait peau neuve en début d’année. Une seconde génération qui s’inscrit strictement dans la lignée de la précédente, et qui reprend le flambeau de facto de véritable haut de gamme de Volkswagen (en raison des ventes confidentielles de la Phaeton). Le Touareg a donc droit à tout le savoir faire de la Maison allemande. Et si on préfèrera son cousin avec un bon gros V8 essence, marché oblige, nous avons opté pour un Touareg carburant au diesel…avec modération.

Nicolas Morlet
Rédacteur
Nicolas Morlet

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