Essai Opel Insignia OPC : Rigoureuse (2/2)
par Nicolas Morlet

Essai Opel Insignia OPC : Rigoureuse (2/2)

Puissante dans ses traits, l’Insignia OPC l’est également dans ses entrailles, puisqu’elle adopte un  bloc V6 2.8l turbo dont la puissance a été portée à 325 chevaux et le couple, à 435Nm. Alors bien sûr, pour faire passer une telle cavalerie au bitume, les ingénieurs ont du apporter de menues modifications à leur auto pour en accroître l’efficacité. Les efforts ont-ils porté leurs fruits ?

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Parmi les améliorations, la plus significative est sans conteste l’adoption d’une transmission intégrale adaptative combinée à un différentiel à glissement limité, une première dans la courte histoire du «préparateur officiel». En fallait-il vraiment autant à l’excellent châssis d’origine de l’Insignia ? Pas sur, mais force est de constater qu’à l’usage, l’ensemble se révèle extrêmement efficace. L’auto passe très bien d’un appui à l’autre sans jamais laisser transparaître de signe de lourdeur. Heureusement d’ailleurs, puisque la chasse au poids faisait partie du cahier des charges des ingénieurs, qui sont allé piocher dans le monde de la compétition auto pour certaines pièces, comme le système de freinage signé Brembo, doté de disques ventilés allégés.

Mais le plaisir prodigué par cette Insignia OPC démarre dès la clé de contact tournée, lorsque le moteur s’ébroue, même à froid, dans une sonorité très rauque qui pose d’emblée l’ambiance grâce à son ralenti assez haut perché. Pas de doute, on sait à quoi on a affaire.

Sur le papier, Opel annonce 6 secondes pour passer de 0 à 100km/h. Et, vu la poussée ressentie lorsqu’on écrase l’accélérateur, on fait confiance aux mesures de la marque allemande. Une fois en route, les 325 chevaux répondent toujours présent à la moindre sollicitation, et quel que soit le rapport enclenché. Un mouvement vers l’avant du pied droit, et ça repart.

Attention toutefois car, l’insonorisation et le confort sont tellement travaillés, que, sur autoroute, il vaudra mieux laisser le régulateur de vitesse fixé sur 129km/h si l’on veut éviter les mauvaises surprises tant l’impression de vitesse est gommée. Pour info, la vitesse de pointe est limitée électroniquement à 250 km/h.

L’amortissement piloté «flex-ride» est également toujours de la partie, mais le mode «confort» disparaît ici pour laisser sa place à un réglage «OPC», amplifiant les qualités dynamiques de l’auto plus encore que le mode «sport». Détail ultime : histoire de ne laisser aucun doute au conducteur sur le tempérament de l’auto une fois cette configuration activée, l’éclairage des cadrans passe instantanément du blanc au rouge dès la pression sur la touche OPC.

Si ce mode se révèle très amusant sur route dégagée – ou mieux, sur piste -, il se montre peut-être un peu trop «extrême» pour un usage courant dans la circulation. En effet, la cartographie de l’accélérateur est très typée on/off, et demandera donc un dosage rigoureux de la pression sur la pédale de droite pour éviter de se retrouver instantanément dans le hayon du monospace juste devant…

On pourra tout de même regretter que la boîte manuelle à six rapports se montre si accrocheuse et que les canassons sous le capot soient si gourmands : 11,4l de Sans Plomb 98 tous les 100 kilomètres seront nécessaires si l’ont en croit les chiffres officiels normalisés (12,2l affichés sur l’ordinateur de bord lors de notre essai).

Conclusion

Toujours aussi bien finie et dotée d’un châssis très performant, l’Insignia OPC se pose assurément parmi les berlines musclées les plus abouties de sa catégorie. En plus d’être très équilibrée en regard de son gabarit, elle offre de réelles sensations derrière le volant et se montre extrêmement efficace grâce, entre autres, à l’adoption de la transmission intégrale. Du beau travail !

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Pour résumer

Puissante dans ses traits, l’Insignia OPC l’est également dans ses entrailles, puisqu’elle adopte un  bloc V6 2.8l turbo dont la puissance a été portée à 325 chevaux et le couple, à 435Nm. Alors bien sûr, pour faire passer une telle cavalerie au bitume, les ingénieurs ont du apporter de menues modifications à leur auto pour en accroître l’efficacité. Les efforts ont-ils porté leurs fruits ?

Nicolas Morlet
Rédacteur
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