Plus de trois américains sur cinq (61 % précisément), interrogés par la société de sondages RL Polk, se déclarent hostiles à ce que les autorités américaines continuent à soutenir financièrement les constructeurs Chrysler et General Motors. Mais dans le même temps une proportion quasi égale des personnes interrogées reconnait que l'absence de soutien pourrait aussi entraîner de graves répercussions sur le secteur et ces centaines de milliers d'emplois directs et indirects.

61 % des sondés s'opposent donc au versement de nouvelles aides. Quelle sera la décision du Trésor américain et du gouvernement de Barack Obama le 31 mars prochain quand les dirigeants des deux géants aux pieds d'argile présenteront de nouveau l'avancée de le peur plan vers un retour à la viabilité financière ? A suivre. Barack Obama reconnaît l'impopularité des mesures prises pour aider les Big Three. Ainsi dans un entretien télévisé sur la chaîne CBS, le président des USA a clairment expliqué que "mettre de l'argent dans le secteur automobile était encore moins accepté qu'injecter du cash dans les banques". C'est dire.

En attendant ce sondage montre évidemment la disparité de soutien, ou pas, selon la localisation géographique des personnes interrogées. Dans les Etats où se trouvent des usines, un plus fort pourcentage de sondés vote pour l'aide au secteur. Dans les régions où ne se trouvent pas de complexes, le résultat est évidemment inverse. Rendez-vous le 31 mars pour l'annonce officielle de la poursuite (ou non) du plan de soutien et les Federal Loans. General Motors n'a pas commenté le résultat de ce sondage. Chrysler en revanche a déclaré "se soucier en priorité de la pérennité du groupe avant tout".

A lire également. Chrysler se paye une campagne de publicité, Même l'idée d'une faillite repousse les clients et GM/Chrysler : money, money, money.

Source : Detroit Free Press.