Lorsqu'on qualifie les petits constructeurs britanniques d'artisans, les esprits fermés pourraient y voir une pointe d'ironie péjorative. Certainement pas, le terme d'artisan doit être entendu ici comme "artistes manuels" ou "personnes qui avec un peu de jus de neurone et de transpiration sont capables de vous en mettre plein la vue et plein les bras dans le domaine automobile". Bref, la suite et la fin de notre Brit' Party sera Lotus, Morgan, Austin Healey.
Zapping Le Blogauto Essai Citroën e-C4X de 136ch
Lorsqu'on qualifie les petits constructeurs britanniques d'artisans, les esprits fermés pourraient y voir une pointe d'ironie péjorative. Certainement pas, le terme d'artisan doit être entendu ici comme "artistes manuels" ou "personnes qui avec un peu de jus de neurone et de transpiration sont capables de vous en mettre plein la vue et plein les bras dans le domaine automobile". Bref, la suite et la fin de notre Brit' Party sera Lotus, Morgan, Austin Healey.
Lotus a oeuvré dans les années 60 sur la populaire Ford Cortina pour en faire une bête de rallye. Le grand Jim Clark, pilote éclectique, a su en tirer parti durant sa carrière offrant aux photographes quelques images étonnantes. L'équipage Bonnefoy/Martin, dans une moindre mesure que Clark, n'a pas ménagé sa peine pour nous montrer l'étendue conséquente de ses capacités de sportive.
Mais Lotus ce sont aussi des engins spécifiques. La Lotus Elan n°154 de Mme et Mr Hugenholtz a par ailleurs emporté le Tour Auto 2006 devant La Jaguar Type E de Puren/Puren et 'autre Elan de Lajournade/Bachard. La Lotus Elan fabriquée de 1962 à 1973 inaugure le chassis poutre en Y. Destinée à la production de (petite) masse, elle déviera rapidement vers les circuits où sa maniabilité et sa verve lui permettront de truster quelques lauriers.
Lotus a aussi (et surtout) fait dans la voiture exclusivement sportive, homologable sur route comme le voulait la coutume (et le permettait la législation). la Lotus 11, fine limande d'aluminium brossé cache un chassis tubulaire sous une robe dessinée par Franck Costin. Plusieurs versions étaient proposées selon les moyens et les désirs de son acheteur. Elle gagna Le Mans à l'indice de performance avec un 750 cm3 Coventry Climax.
Morgan est connu pour faire de vieilles voitures...neuves. Ils font ça depuis des décennies et leurs créations affublées de moteurs divers ont souvent pris le chemin des circuits. La Morgan +8 est équipée d'un...V8. Celui là même qui trainait le Range Rover de l'époque. Au programme, bruit, sensations et performances. Avec 850 kg et 190 ch, le "vieux tacot" assommera le Gtiste braillard sur n'importe quelle piste de la planète. Et question fiabilité, le V8 Rover a fait ses preuves. Just perfect.
Terminons le voyage Outre Manche par l'Austin Healey 100M qui inaugurait la boîte 4 vitesses et le moteur 110ch sur un modèle né 100 (ou 100/4) en 1953. Donald Healey est à l'origine du concept vendu à Austin en 1952. Plusieurs évolutions du roadster apparaitront dont une version destinée à la compétition et dénommée 100S (S pour Sebring) avec le 4 cylindres 2.6l porté à 134 ch.
Lorsqu'on qualifie les petits constructeurs britanniques d'artisans, les esprits fermés pourraient y voir une pointe d'ironie péjorative. Certainement pas, le terme d'artisan doit être entendu ici comme "artistes manuels" ou "personnes qui avec un peu de jus de neurone et de transpiration sont capables de vous en mettre plein la vue et plein les bras dans le domaine automobile". Bref, la suite et la fin de notre Brit' Party sera Lotus, Morgan, Austin Healey.