Essai BMW i5 eDrive40 de 340 ch
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par Pierrick Rakotoniaina

Essai BMW i5 eDrive40 de 340 ch

BMW renouvelle sa Série 5, qui compte dans sa gamme une version électrique i5. Cette huitième génération de la berline routière historique du constructeur de Munich, débarque sur un marché de plus en plus électrifié.

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Longue BMW i5

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La BMW Série 5, la berline routière du constructeur de Munich devient aussi électrique avec la i5. Elle vient grossir les rangs de la gamme « i », aux côtés des iX et autres i4 ou i7. Autant dire qu’elle est, passez nous l’expression, attendue au tournant. Côté style, elle change radicalement et s’éloigne même assez nettement de ses autres camarades du catalogue. Notre version ne dispose pas du pack M la rendant plus agressive. 

 

Elle joue ici la partition du classicisme, lui conférant ces traits plutôt statutaire. Heureusement me direz-vous pour une « béhème ». Longue de 5,06 m, elle prend plutôt de la place, ce qui ne facilite pas sa vie au moment de se stationner. A une phalange près, elle est longue comme l’ancienne Série 7. Les aides facilitent la manoeuvre, mais encore faut-il trouver une place à sa taille. La calandre s’illumine, comme celle du grand XM. Effet garanti! 

Luxe, confort et technologie

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A l’arrière de cette grande voiture, nous nous attentions honnêtement à plus d’espace. On se trouve très bien installés, néanmoins on pensait avoir un petit bonus aux genoux. Les passagers confortablement assis (à deux) sont choyés, avec pas moins de 4 prises USB type C et une climatisation partagée. L’élu de l’assise du milieu devra composer avec un tunnel central assez imposant. Le coffre ne cube que 490 litres. A noter que la Mercedes EQE fait moins bien sur ce point. 

 

A l’avant, on retrouve un environnement très proche de celui de sa grande soeur i7. Le double écran, véritable signature de l’intérieur des nouvelles BMW compose l’instrumentation. Ici règne évidemment la très haute technologie. On prend la main dessus de façon tactile, via une molette sur la console centrale, et aussi vocalement. 5G, applications digne d’un smartphone dernier cri, planificateur évolué, on ne s’ennuie jamais à bord. Il faut un peu de temps pour tout appréhender, mais l’on se sent bien dans ce cocon luxueux, à l’ambiance chaleureuse boostée par une ceinture lumineuse la nuit courant sur toute la planche de bord.

Puissante et agréable à conduire

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Notre version eDrive40 de 340 chevaux à deux roues motrices (propulsion) puise son énergie dans une batterie de 83,9 kWh à technologie 400V. La fiche technique annonce une autonomie allant de 497 à 581 kilomètres. Cette BMW i5 ne manque surement pas de puissance, on le ressent dès la première accélération franche. On ne craint alors pas de se retrouver en mauvaise posture quand il s’agit de relancer, ou décoller rapidement après un arrêt pour s’insérer rapidement dans la circulation. Il faut même un peu ménager sa conduite au risque de gêner l’estomac de ses passagers. 

 

Heureusement elle sait se faire apprécier aux allures usuelles, que ce soit en ville ou ailleurs. Son allonge et son absence d’à-coups parasites rendent le voyage hyper fluide, ce qui participe grandement au confort global. En outre, les aides à la conduite finement réglées déchargent le conducteur de beaucoup de tâches, ce qui permet de mieux apprécier encore l’installation hi-fi de premier ordre. Un détail qui compte aussi pendant les temps d’arrêt lors des recharges. 

Bonne routière

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Côté comportement, BMW a fait le maximum pour faire ressentir le moins possible le poids assez conséquent sur la balance. Ça passe par des suspensions sophistiquées évidemment, mais aussi des roues arrière directrices laissant penser que l’on conduit une auto plus courte qu’il n’y parait. Cette propulsion bien secondée par une électronique là aussi très bien calibré, rassure en toute circonstances et rend la vie vraiment facile derrière le volant, même quand l’on hausse le rythme. Entendons-nous bien, elle ne s’apparente pas à une M5, mais elle se laisse conduire sans surprendre dans toutes les circonstances. 

 

Côté autonomie, nous avons pu dépasser atteindre les 400 kilomètres, sur un parcours routier comptant tout de même un tiers de ville. Un chiffre plutôt bon, qui nous éloigne de toute inquiétude. En revanche, les parcours autoroutiers toujours très énergivores compliquent la vie de notre i5. On peut atteindre les 300 kilomètres dans ce contexte même en roulant à 130. Néanmoins on anticipera toujours l’arrêt compte tenu de l’espacement des bornes, ce qui dans notre réalité nous a de toute façon fait recharger au bout de 250 km. Cela correspond donc à une pause au bout de deux heures, comme recommandée. 

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Pour résumer

La BMW i5 ne fait donc pas mieux en réalité que ses meilleures concurrentes au jeu des arrêts sur autoroute. En ce qui concerne les recharges, elle tient sa promesse, en passant de 20 à 80% en 26 minutes lors de notre essai sur les bornes DC d’au moins 200 kW de puissance. Le constructeur s’invite sur ce marché naissant de la berline électrique, sans toutefois se démarquer au chapitre de la sacro-sainte autonomie. Le plaisir de conduite n’a lui été aucunement sacrifié, tout comme le confort et les technologies de pointe. La gamme démarre à 76 200 €, 101 265 € pour notre modèle hyper équipé.

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