Dieselgate : Pötsch mis à mal par un témoin et un mail
Nouveau rebondissement dans l'affaire du dieselgate de Volkswagen. Selon le très sérieux journal actuel président du conseil de surveillance du groupe VW est accusé par un témoin d’avoir été au courant de l'affaire avant que le scandale n’éclate au grand jour, en septembre 2015. Ces propos font peser de lourds soupçons de manipulation de marchés.
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Nouveau rebondissement dans l'affaire du dieselgate de Volkswagen. Selon le très sérieux journal allemand Der Spiegel, Hans Dieter Pötsch, l’actuel président du conseil de surveillance du groupe VW est accusé par un témoin d’avoir été au courant de l'affaire avant que le scandale n’éclate au grand jour, en septembre 2015. Ces propos font peser de lourds soupçons de manipulation de marchés.
L'étau se resserre autour de Pötsch
Hans Dieter Pötsch subit de plus en plus de pressions dans l'affaire liée à la falsification des données des émissions polluantes des véhicules Volkswagen.
Dans une déclaration prononcée devant le procureur de Braunschweig – lequel enquête contre Pötsch sur des soupçons de manipulation du marché - un témoin vient ainsi d'accuser l'ancien directeur financier du constructeur. Selon lui, Hans Dieter Pötsch était informé de l’emploi d’un logiciel interdit au cours des mois précédant l’annonce du scandale. Un email plaide en faveur de cette version des faits.
Pötsch informé dès juin 2015 ?
Le juriste alors responsable devant les autorités de l'approbation des modèles Volkswagen a déclaré qu'en juin 2015, il avait informé Pötsch et le responsable du Service Juridique de l'usage de logiciels interdits dans les véhicules VW commercialisés aux Etats-Unis.
Il avait alors informé ces deux interlocuteurs du nombre de voitures concernées, prévenant que des sanctions pourraient être rapidement mises en œuvre. Sans oublier de préciser les éventuelles conséquences pénales qui pourraient frapper les dirigeants de VW aux États-Unis, indiquant qu'elles pourraient aller jusqu’à des peines de prison.
Or, le groupe VW n'a informé le public que lorsque les autorités américaines ont révélé le scandale, le 18 septembre 2015. En face du parquet de Braunschweiger, les avocats de Pötsch et du juriste ont tout d'abord nié que leurs clients aient eu un rendez-vous avec le témoin.
Un e-mail comme élément de preuve
Cependant, le témoin s'est souvenu d'avoir informé son superviseur de la conversation avec le Directeur Financier. Les enquêteurs ont effectivement pu trouver le message approprié dans la boîte de réception du courrier électronique de son responsable. Il plaide en faveur de la version du témoin.
WV rejette le témoignage
VW décrit quant à lui les faits comme non applicables. Il rejette la déclaration du témoin, arguant que selon plusieurs personnes interrogées, de telles informations ne faisaient pas partie de la discussion en question.
Le constructeur prétend que l'annonce par les autorités américaines de l'acte de violation le 18 septembre 2015 constituait un fait inattendu pour le conseil de direction. Ajoutant que ce dernier n'avait à aucun moment fourni d'indications concrètes suffisantes pour influer sur les prix.
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Pour résumer
Nouveau rebondissement dans l'affaire du dieselgate de Volkswagen. Selon le très sérieux journal actuel président du conseil de surveillance du groupe VW est accusé par un témoin d’avoir été au courant de l'affaire avant que le scandale n’éclate au grand jour, en septembre 2015. Ces propos font peser de lourds soupçons de manipulation de marchés.