COP28 : le saoudien Sultan al-Jaber exhorte les pétroliers à s’investir
par Elisabeth Studer

COP28 : le saoudien Sultan al-Jaber exhorte les pétroliers à s’investir

Le président de la COP28 …. par ailleurs dirigeant de la compagnie pétrolière des Emirats arabes unis, a défendu lundi le rôle des géants des hydrocarbures dans la lutte contre le changement climatique. Exhortant les représentants du secteur à faire "taire les sceptiques".

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Il est temps de faire taire les sceptiques

La conférence de l'ONU sur le climat (COP28), qui s'ouvrira le 30 novembre dans l'émirat de Dubaï, est "l'occasion de montrer au monde que vous êtes au coeur de la solution", a déclaré le Sultan al-Jaber devant des chefs d’entreprise réunis dans la capitale des Emirats pour le salon de l'énergie.

"Cette industrie (pétrolière et gazière) peut changer le débat mondial (...), il est temps de faire taire les sceptiques", a-t-il ajouté.

Nécessité d’être plus « ambitieux » pour pouvoir atteindre les objectifs

Les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites de 43% au cours des sept prochaines années pour respecter l'objectif de réchauffement planétaire de 1,5 degré fixé dans l'Accord de Paris de 2015, a tenu par ailleurs à rappeler le PDG d'ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company). Tout en appelant ses pairs à être "plus ambitieux" dans leurs objectifs de baisse des émissions de CO2 et de méthane.

Pour lui, il s’avère également indispensable que ces derniers investissent massivement dans les énergies renouvelables, tout en développant l'hydrogène et les technologies de capture de carbone.

Une sortie des énergies fossiles « inévitable » nécessitant une transition énergétique « juste, rapide, équitable et responsable"

Sultan al-Jaber a par ailleurs répété lundi que la sortie progressive des énergies fossiles était "inévitable et essentielle".

Toutefois, a-t-il poursuivi, l'économie mondiale consomme à l’heure actuelle l'équivalent de 250 millions de barils de pétrole, de gaz et de charbon tous les jours, qu'il faut "remplacer ou décarboner".

La solution selon lui : une "transition énergétique juste, rapide, équitable et responsable".

Une hausse des cours induite par la baisse des investissements dans le secteur ?

Les dirigeants des grandes compagnies pétrolières présents à Abou Dhabi ont quant à eux souligné la dépendance de l'économie aux énergies fossiles, estimant parallèlement que la hausse des prix est due à la baisse des investissements dans le secteur ces dernières années.

TotalEnergies va poursuivre ses projets dans le pétrole et le gaz tout en investissant 40 milliards de dollars dans les projets de transition énergétique et de décarbonation, a déclaré son PDG, Patrick Pouyanné.

Le patron du groupe Shell, Wael Sawan, a mentionné une enveloppe de 10 à 15 milliards de dollars sur les trois prochaines années pour des solutions à bas carbone. La COP28 est "une opportunité unique" de rejoindre la table des négociations, a-t-il ajouté en plaidant notamment pour des engagements concrets sur les émissions de méthane.

Notre avis, par leblogauto.com

Rappelons tout de même que la désignation de Sultan al-Jaber à la tête de la COP28 a suscité d’ardentes critiques des défenseurs de l'environnement. Lesquels s'inquiètent tout particulièrement de l'influence croissante de l'industrie pétrolière sur les débats.

Le secteur génère près de la moitié des émissions de ce gaz, "80 fois plus puissant que le dioxyde de carbone sur les vingt prochaines années", a tenu à préciser Amanda Leland, directrice exécutive de l'organisation Environemental Defense Fund.

Sources : AFP

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Pour résumer

Le président de la COP28 …. par ailleurs dirigeant de la compagnie pétrolière des Emirats arabes unis, a défendu lundi le rôle des géants des hydrocarbures dans la lutte contre le changement climatique.
Exhortant les représentants du secteur à faire "taire les sceptiques".
Sultan al-Jaber a par ailleurs répété lundi que la sortie progressive des énergies fossiles était "inévitable et essentielle".

Toutefois, a-t-il poursuivi, l'économie mondiale consomme à l’heure actuelle l'équivalent de 250 millions de barils de pétrole, de gaz et de charbon tous les jours, qu'il faut "remplacer ou décarboner".

La solution selon lui : une "transition énergétique juste, rapide, équitable et responsable".

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