Il y a un mois, Volkswagen Caminhões dévoilait le rigide Delivery. La filiale Brésilienne de MAN en dévoile une version 100% électrique, l’e-Delivery.
Cet e-Delivery est présenté chez MAN, à Hambourg. Pour autant, il n’a rien à voir avec l’eTruck MAN, vu à Hanovre en 2016. En effet, il est propulsé par un moteur électrique WEG AL160 80kW (l’équivalent de 109ch.) WEG étant un fabricant Brésilienne de moteurs électriques destinés à des applications industrielles. Les Brésiliens sont chauvins et pour eux, cet e-Delivery est donc un camion Brésilien !
Ce moteur est associé à une transmission automatique Allison et surtout, à des batteries ion-lithium LiFePO4 et un KERS. Sans oublier le mode Eco-drive. De quoi emmener de 9 à 11 tonnes sur 200km et en 15 minutes, il récupère 30% d’autonomie. Il se recharge complètement en 3 heures. Enfin, il est capable de grimper des pentes à 25%.
Esthétiquement, il n’y a aucune différence avec les autres versions du Delivery. Il conserve également l’air conditionné et la direction à assistance électrique.
Il fait beaucoup mieux que le Fuso eCanter. L’e-Delivery devrait entrer en production en 2018. MAN assure qu’il correspond aux besoins des pays émergents. Y compris en terme de tarif ?
Source :
Volkswagen Caminhões
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12 Commentaires sur "Volkswagen e-Delivery, le camion électrique brésilien"
Pourquoi qu’il n’y a (presque) pas de camions électriques en France !?
Une majorité de mes collègues s’imagine que les camions électriques n’existent pas encore… !
Le coût triple voire plus, le poids embarqué qui diminue la charge utile, l’autonomie, le coût d’une infrastructure de recharge pour une flotte de camions, etc.
Les causes sont nombreuses. Et j’en rajoute une, la durée de vie d’un camion fait que le renouvellement sera lent.
Donc, sans obligations, la diffusion risque d’être inexistantes.
Désolé, mais des mesures coercitives sont indispensable sur le transport de marchandises, quitte a que le client paye.
Éolien, photovoltaïques, transport électrique… Etc.
On a raté quelque chose en France (pour notre industrie)
Cela m’ennuie de dire ça, mais heureusement qu’Alstom s’est fait racheter par Siemens, la faillite était inévitable sur les 10 prochaines années… faute de commandes.
Ah, ce n’était pas une fusion comme annoncé 🙂
Les « faute de commandes », c’est les millions de moteurs non commandés par Renault et PSA, le gouvernement ne le veux pas.
Parlons RDA …. et Pologne avec un spécialiste .
Qui a — détruit — en premier ( il y a 40 ans ) ( avant le moteur électrique venant d’Italie Espagne Japon, Chine ) l’industrie française du petit moteur électrique pour machines outils ….. la RDA / Pologne ….. avec ses usines nationalisées.
Je me demande bien comment une Industrie qui était en Retard sur bien des domaines et qui produisait à pertes puisse détruire une partie de l´industrie francaise…..
PAR LES PRIX, qui contrôlait à cette époque le dumping RDA-allemand en France ?
Combien d’achats de moteurs pour ton entreprise ou tes clients as tu fait dans ta vie ???
Leroy-somer s’est fait massacrer par la RDA Pologne avant de se faire racheter par l’américain Emerson ….. et de finir en 2017 Japonais ….
Pas encore possible de remplacer une flotte complètement pour un pro , il faut acheter 2 comme ça pour faire le travail d’un « polluant » , et il coute 2 à 3 fois plus cher …