Suite à la signature de l’accord de Paris à la COP21, les pays déclinent leurs objectifs et leurs plans. La Finlande compte ainsi doper son parc électrique à 250000 unités à l’horizon 2030.
Suite à la COP21, la Finlande doit réduire pour 2030 ses émissions de CO2 de 39% par rapport aux niveaux de 2005. Et le secteur des transports devrait représenter environ 40% de cette réduction, soit 3,6 millions de tonnes de CO2 par an. L’automobile est donc clairement en première ligne, d’où l’engagement du gouvernement d’Helsinki en faveur du véhicule électrique.
Le plan prévoit donc le lancement d’un aide à l’achat à hauteur de 4000€, avec un budget initial de 100 millions d’euros. Avec pour objectif d’immatriculer 250000 voitures électriques dans le pays d’ici à 2030. Ceci alors que le pays en compte environ un millier aujourd’hui. Et ceci sur un marché compris entre 100 et 120000 unités selon les années. Soit 16% des ventes totales d’ici 2030. Le budget de 100 millions ne tiendra pas jusqu’en 2030, et le gouvernement table sur les gains d’efficacité et de coûts qui devraient rendre les véhicules électriques plus attirants que leurs équivalents thermiques dans quelques années.
Le plan du gouvernement prévoit également le développement des infrastructure, et l’aide à l’industrie automobile locale pour s’engager dans cette voie. Une industrie concentrée autour de Valmet, du constructeur de poids-lourds Sisu. Sans oublier les ambitions de Toroidion avec sa supercar 1MW (notre illustration). Électrique bien sûr, mais au volume bien entendu très limité…
Au delà du véhicule électrique, le plan table aussi sur le développement des véhicules au gaz naturel (50000 unités d’ici 2030). Ainsi que sur l’optimisation générale des transports : augmentation de la part de trajets effectués à pied ou à vélo, amélioration des transports en commun, autopartage…
Source : Helsinki Times
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12 Commentaires sur "La Finlande veut 250000 véhicules électriques sur ses routes en 2030"
Au moins c’est réaliste, pas comme certain pays qui veulent que les voitures thermiques soient bannies dans moins de 10 ans.
….ou tout simplement inciter les gros rouleurs thermique à passer en électrique
à part cela, l’énergie grise pour la fabrication de la batterie ne pose pas de problème: chaque km effectué par une VE, c’est d’autant de km non effectué par une VT. La seule différence, en cas de faible kilométrage annuel, c’est qu’au lieu d’amortir cette énergie grise en 4 ans, ça sera alors en 6, en 8, en 10 ans….
pour ne pas pouvoir amortir cette énergie grise, ça serait:
-accident, et voiture épave
-vieillissement de la batterie (dû au temps et non au nombre de cycles)
@wizz
Je ne peux pas parler du cas des autres ne le connaissant pas. Le mien je le connais bien donc je peux en parler.
Cependant la moyenne annuelle des véhicules particuliers essence est de moins de 9000 km.
J’avais fait une recherche comparative avec des Zoé d’autopartage qui avait plus de 17000 km chacune en un an et sur la centrale, la très grande majorité des Zoé de cet âge était à beaucoup moins que ce km.
sauf que la nouvelle Zoe a une batterie de 40kWh pour le même poids, c’est plus tout à fait le même calcul et que depuis 2012 on a sûrement amélioré la fabrication des batteries.
et pour améliorer le GES de l’essence, on déverse le pétrole dans la mer depuis les plages de l’Arabie Saoudite, et attendre que ça dérive jusque les plages de la Bretagne?
@wizz
Pour améliorer les émissions en GES des voitures essence plusieurs pistes :
– y ajouter de l’éthanol produit proprement,
– fluidifier la circulation des véhicules (soit en augmentant les infrastructures soit en supprimant des véhicules là où il y a des encombrements) – je le vois quand je suis obligé de sortir en voiture thermique faute de solution plus efficiente, le dimanche ou tôt le matin la consommation, pour sortir de la ville, est beaucoup plus faible que les autres moments encombrés.