F1 : Vettel échappe
par Thibaut Emme

F1 : Vettel échappe "exceptionnellement" à une sanction de la FIA

Heureusement, le ridicule ne tue pas. Au dernier GP de Mexico, Sebastian Vettel s'est agacé à la radio de l'apathie de la direction de course envers une manoeuvre illicite de Max Verstappen. Dans le feu de l'action le quadruple champion du monde avait tenu des propos grossiers envers Charlie Whiting.

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Heureusement, le ridicule ne tue pas. Au dernier GP de Mexico, Sebastian Vettel s'est agacé à la radio de l'apathie de la direction de course envers une manoeuvre illicite de Max Verstappen. Dans le feu de l'action le quadruple champion du monde avait tenu des propos grossiers envers Charlie Whiting.

"Tu sais quoi ? Voilà le message pour Charlie. Va te faire f...e ! Franchement, va te faire f...e"

Au final, au lieu de passer Verstappen qui avait coupé le circuit, Vettel avait été rattrapé par Ricciardo et avait fait une défense trop musclée selon les commissaires de course. Outre son sang froid, Vettel avait perdu son podium sur tapis vert. Conscient d'avoir eu des paroles déplacées envers Whiting, Vettel était allé en personne lui présenter ses excuses avant de se fendre d'une lettre à Whiting et la FIA conjointement.

Red Bull avait eu alors beau jeu de condamner fermement les paroles et de jeter de l'huile sur le feu. Verstappen, Ricciardo, Marko ou même Horner y sont allé de leur petite phrase acerbe réclamant une sanction pour Vettel.

"Considérant ses excuses sincères et son fort engagement, le Président de la FIA a décidé, de façon exceptionnelle, de ne pas mener d'action disciplinaire contre monsieur Vettel et de ne pas amener cette affaire devant le Tribunal International de la FIA" déclare l'organisation internationale dans son communiqué.

Car si aucun règlement FIA n'interdit directement d'insulter un officiel ou un concurrent ou même un spectateur, Sebastian Vettel était sous le coup d'un article mentionnant qu'un acteur de la F1, et plus généralement du sport automobile FIA ne peut nuire à l'image de son sport. La FIA précise par ailleurs qu'un événement similaire dans le futur déclencherait des actions disciplinaires. La sanction envisagée pouvait aller jusqu'à la suspension pour un GP ou plus.

La FOM a choisi de diffuser la conversation radio

En faisant cela la FIA se ridiculise une nouvelle fois. Si Sebastian Vettel a bien insulté Charlie Whiting dans le feu de l'action, il l'a dit à la radio, en discussion avec son ingénieur de course. C'est la FOM qui choisit de diffuser ou non les radios, et elle le fait en différé. On a d'ailleurs pu entendre la conversation "bippée" durant le GP. C'est bel et bien la FOM qui a choisi de diffuser la conversation alors qu'elle aurait pu la laisser privée entre le pilote et son ingénieur.

En voulant contrôler encore plus ce que disent les pilotes, les ingénieurs, ou autres, la FIA aseptise un sport que beaucoup de spectateurs trouvent déjà trop policé. Il est loin le temps des pilotes au fort tempérament qui n'hésitaient pas à aller s'expliquer dans les stands sans que personne n'y trouve à redire. En outre, en ne prenant pas de sanction, même symbolique, la FIA relance forcément les théories de collusion avec certaines écuries ou pilotes.

A quand un départ de Charlie Whiting ?

Depuis plusieurs mois, Charlie Whiting a été très controversé dans plusieurs décisions. Nous ne reviendrons pas sur l'épisode malheureux de Suzuka 2014 avec les atermoiements de la direction de course qui ont mené à la mort de Jules Bianchi, mais l'épisode "comique" des 5 derniers tours du GP de Mexico, ainsi que la non pénalisation de Hamilton qui a shunté le premier virage dès le départ sont les signes que Whiting devrait passer la main. Va-t-il accompagner Ecclestone à la retraite ?

Source : FIA, illustration : Ferrari

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Pour résumer

Heureusement, le ridicule ne tue pas. Au dernier GP de Mexico, Sebastian Vettel s'est agacé à la radio de l'apathie de la direction de course envers une manoeuvre illicite de Max Verstappen. Dans le feu de l'action le quadruple champion du monde avait tenu des propos grossiers envers Charlie Whiting.

Thibaut Emme
Rédacteur
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