Opel : vers une grève européenne aujourd'hui
par La rédaction

Opel : vers une grève européenne aujourd'hui

"Lasst Opel Nicht Sterben" dans la langue de Goethe et plus clairement pour nous "Ne laissez pas mourir Opel". L'inquiétude grandit chez les salariés après l'annonce ultime de General Motors de l'incompréhension se mêle à la colère. On n'accepte pas le choix du constructeur américain. Selon tous les détracteurs de GM, leur plan de restructuration ne serait pas viable sur le plan économique et le nombre de suppressions d'emplois supérieur à la première fourchette annoncée (10 000 postes). La fronde anti GM risque de se traduire aujourd'hui par de grandes manifestations dans les pays européens concernés.

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"Lasst Opel Nicht Sterben" dans la langue de Goethe et plus clairement pour nous "Ne laissez pas mourir Opel". L'inquiétude grandit chez les salariés après l'annonce ultime de General Motors de finalement conserver sa filiale européenne et de procéder à sa restructuration. Depuis cette décision, un peu partout à l'échelon européen l'incompréhension se mêle à la colère. On n'accepte pas le choix du constructeur américain. Selon tous les détracteurs de GM, leur plan de restructuration ne serait pas viable sur le plan économique et le nombre de suppressions d'emplois supérieur à la première fourchette annoncée (10 000 postes). La fronde anti GM risque de se traduire aujourd'hui par de grandes manifestations dans les pays européens concernés.

Ces actions de protestations vont démarrer en Allemagne avec le souhait des syndicats du pays de les voir se propager à l'ensemble des nations du vieux continent concernées par cette décision finale de GM.

"Nous allons défendre l'avenir de tous les sites européens qui comptent près de 55 000 salariés, dont environ la moitié en Allemagne", s'est exprimé Armin Schild, représentant du syndicat IG Metall au conseil de surveillance d'entreprise d'Opel, dans un communiqué. "GM n'a pas encore dévoilé ses intentions, mais la restructuration qu'il envisage devrait coûter 3 milliards d'euros. On parle de 10 000 suppressions de postes. Non, on en craint davantage", a-t-il poursuivi. Pour en revenir à la situation allemande, le plan de Magna garantissait la sauvegarde de tous les sites industriels. Le revirement de GM n'offre désormais plus aucune garantie.

Sorti de la protection de la loi sur les faillites, General Motors avait motivé sa déiciions par un environnement des affaires "amélioré en Europe" tout en soulignant "l'importance d'Opel/Vauxhall dans sa nouvelle stratégie internationale". Place désormais au plan de restructuration qu'il présentera en Allemagne et aux autres pays européens. Coût envisagé ? 3 milliards d'euros.

Nul doute que chaque gouvernement devrait désormais plus jouer en solo pour assurer l'avenir de leurs sites industriels. On pense d'abord à la Belgique avec le site d'Anvers, l'Espagne avec Figueruelas, la Pologne avec Gliwice, le Royaume-Uni avec Vauxhall et l'Allemagne bien sûr et ses quatre complexes industriels.

De son côté Bruxelles a indiqué prendre acte de la décision de GM et souhaiter que ce plan "repose sur des bases viables économiquement". Le président du conseil d'entreprise européen d'Opel, Klaus Franz, a tenu à marteler un point : "Le personnel le contribuera pas à cette politique d'assainissement". On en reparlera.

A lire également. Opel : coup de théâtre et Opel/GM : les regrets de Berlin.

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Source : AFP et Belga.

Crédit photo illustration : merkur-online.de.

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