Énième épisode dans les aventures financières des deux antennes européennes de Tata Motors, soit Jaguar et Land Rover, lesquelles par l'intermédiaire de leur dirigeant indien demandent un soutien financier au gouvernement britannique. Les dernières rumeurs laissaient pourtant entendre un débouché positif. Que nenni.

Selon divers médias britanniques, les discussions entre les parties semblent plus proche de l'impasse que d'un dénouement positif pour les deux constructeurs Jaguar et Land Rover. Le gouvernement britannique souhaiterait en effet, en contrepartie du prêt financier à taux préférentiel, l'accord de non suppressions d'emplois tout en choisissant les dirigeants du groupe. Inacceptable pour Tata précisent ces médias, qui voit en cette démarche la volonté du gouvernement de prendre le contrôle exécutif de ces filiales européennes.

Le Financial Times indique aussi que le dialogue n'est pas (encore ?) définitivement fermé. D'un côté, on a donc Tata faisant véritablement pression en mettant les 15 000 salariés dans la balance. De l'autre, le gouvernement "prêt à aider mais pas dans n'importe quelles conditions". Retour à la case départ.

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Source : The Financial Times.