I l y a tout juste un an, le président du constructeur malaisien Proton avait fait sourire la planète auto en prétendant que la modeste Savvy arrivant en Grande Bretagne n'était ni plus ni moins que "ma première Lotus". Avec la Satria Neo, qui arrive en Malaisie cette semaine, on prendra cette fois plus au sérieux le constructeur, pour plusieurs raisons: d'abord, la contribution de Lotus, propriété des malaisiens, est plus évidente. Le design, en particulier, très connoté "GTI for ever" est loin d'être rebutant.
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I l y a tout juste un an, le président du constructeur malaisien Proton avait fait sourire la planète auto en prétendant que la modeste Savvy arrivant en Grande Bretagne n'était ni plus ni moins que "ma première Lotus". Avec la Satria Neo, qui arrive en Malaisie cette semaine, on prendra cette fois plus au sérieux le constructeur, pour plusieurs raisons: d'abord, la contribution de Lotus, propriété des malaisiens, est plus évidente. Le design, en particulier, très connoté "GTI for ever" est loin d'être rebutant.
On sera même tenté de deviner une ressemblance avec la face avant du concept APX présenté par Lotus à Genève. Le comportement routier devrait également être fort correct, avec une suspension arrière multibras et une barre antiroulis. D'ailleurs Proton a présenté la voiture sur le circuit de Sepang pour faire constater la chose à la presse locale.
L'autre mérite de la Satria Neo est d'être, contrairement à la génération précédente basée sur une Mitsubishi Colt, complètement originale. La motorisation est également malaisienne, avec un 1,3l de 94 ch et un 1,6l DOHC de 110 ch pour un poids de 1184 kg qui propulse la Neo de 0 à 100 km/h en 11,5s. Pas de quoi se réveiller la nuit, mais ça ne devrait pas rebuter les jeunes Malais que Proton soumet à la tentation avec des démonstrations "rodéo du samedi soir" dont on suppose qu'elles seraient diversement appréciées dans d'autres contrées (imaginons, par exemple et au hasard, l'introduction d'une nouvelle petite française à grands coups de frein à main sur le parking de la concession lors d'une journée portes ouvertes).
Pour le plaisir, une autre Proton, la Waja de rallye, avec des tripes de Mitsubishi Lancer Evo 6, dans une séance de patinage artistique lors de la même démonstration.
I l y a tout juste un an, le président du constructeur malaisien Proton avait fait sourire la planète auto en prétendant que la modeste Savvy arrivant en Grande Bretagne n'était ni plus ni moins que "ma première Lotus". Avec la Satria Neo, qui arrive en Malaisie cette semaine, on prendra cette fois plus au sérieux le constructeur, pour plusieurs raisons: d'abord, la contribution de Lotus, propriété des malaisiens, est plus évidente. Le design, en particulier, très connoté "GTI for ever" est loin d'être rebutant.
