Nissan va proposer de ne pas remplacer Ghosn au poste de Président
par Elisabeth Studer

Nissan va proposer de ne pas remplacer Ghosn au poste de Président

Nissan va publier le 27 mars prochain une liste complète de recommandations, parmi lesquelles figure en tout premier plan une proposition de ne reconduire personne au poste de président laissé vacant par Carlos Ghosn. Encore une fois l'épineux dossier lié à la gouvernance du constructeur japonais revient sur le devant de la scène. Les Japonais souhaitant on ne peut plus clairement tirer leur épingle du jeu et « profiter » de l'affaire Ghosn pour redresser la barre en leur faveur.

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Nissan va publier le 27 mars prochain une liste complète de recommandations, parmi lesquelles figure en tout premier plan une proposition de ne reconduire personne au poste de président laissé vacant par Carlos Ghosn. Encore une fois l'épineux dossier lié à la gouvernance du constructeur japonais revient sur le devant de la scène. Les Japonais souhaitant on ne peut plus clairement tirer leur épingle du jeu et « profiter » de l'affaire Ghosn pour redresser la barre en leur faveur.

Pas de remplaçant au poste de président

Dans le cadre de la réforme de sa structure de gouvernance, Nissan devrait ainsi publier une série de propositions recommandant notamment de ne pas prévoir de remplaçant pour le poste de président, responsabilité dévolue auparavant à Carlos Ghosn.

Séparer la surveillance de la direction

Le constructeur japonais estime en effet qu'il convient désormais de séparer “la surveillance” de “la direction”.

Rappelons que selon Nissan, c'est la concentration de pouvoir autour de l'ancien président Carlos Ghosn qui lui aura permis de réaliser les malversations financières dont il est accusé sans être inquiété. Un tel contexte lui offrant parallèlement un super-pouvoir … et de super rémunérations, sans que ses ambitions salariales ne puissent être freinées par quiconque.

Le comité spécial chargé de la réforme de la gouvernance de Nissan devrait ainsi proposer qu’un administrateur externe dirige les réunions du  conseil d’administration.

La création de plusieurs comités proposée

Les propositions préconisent également la création de comités de nomination, de surveillance et de compensation afin d’améliorer la transparence des décisions prises par la direction et celles traitant des rémunérations. Nissan souhaite  également que chaque comité soit dirigé par un administrateur externe et soit composé d'au moins trois membres.

Les administrateurs indépendants devraient également constituer à terme la majorité du conseil d’administration de Nissan. Pour y parvenir, le constructeur devra doubler leur nombre actuel, passant ainsi de trois à six. Le comité de réforme de la gouvernance prévoit d'établir des exigences auxquelles les administrateurs externes devront répondre plutôt que de les nommer directement.

Mécanisme de supervision

Le comité souhaite également qu'une équipe dédiée soit mise en place au sein du comité de surveillance pour assurer une supervision adéquate. Sans toutefois préciser le nombre de personnes qu'il souhaite affecter à cette tâche. Les personnes sélectionnées auraient pour principale mission d'empêcher les salariés de cacher des informations importantes à des auditeurs indépendants sous la pression tacite de la direction.

L'avis de Leblogauto.com

Nissan mènerait-il une telle démarche en vue de se prémunir d'une trop grande influence des pro-Ghosn  au sein du constructeur ? Serait-ce également l'occasion de placer des personnes externes …. supposées neutres … sans toutefois l'être vraiment. De quoi renforcer la présence des Japonais au sein du constructeur ?

Sources : Nikkei 

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Pour résumer

Nissan va publier le 27 mars prochain une liste complète de recommandations, parmi lesquelles figure en tout premier plan une proposition de ne reconduire personne au poste de président laissé vacant par Carlos Ghosn. Encore une fois l'épineux dossier lié à la gouvernance du constructeur japonais revient sur le devant de la scène. Les Japonais souhaitant on ne peut plus clairement tirer leur épingle du jeu et « profiter » de l'affaire Ghosn pour redresser la barre en leur faveur.

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