Sous perfusion financière durant des mois grâce à l'injection de dizaines de milliards de dollars débloqués par l'administration Obama, General Motors et Chrysler ont finalement traversé la tempête et quitté la protection du chapitre 11. Loin d'être encore sortis de l'ornière, les deux constructeurs de Detroit sont toujours placés sous la surveillance des hauts dirigeants du pays. Selon quelques indiscrétions relatées par plusieurs quotidiens américains, les hauts dirigeants de GM et de Chrysler verront prochainement leur rémunération annuelle largement amputée. Déjà en juin dernier, l'administration Obama avait indiqué qu'elle souhaitait fixer et contrôler ces salaires et primes. Le passage en revue de ces diverses rémunérations vient d'être bouclé par Kenneth Feinberg, le responsable du Trésor en charge du dossier.

Au terme de ce plan préparé et finalisé par Kenneth Feinberg, les 25 dirigeants de General Motors et Chrysler devront "réduire de 50 % en moyenne leur rémunération totale". Au total ce serait même finalement 175 salariés des deux groupes qui entreraient plus largement dans cette coupe des rémunérations.

Les plus importants cadres des deux constructeurs seront particulièrement mis à contribution sans indications clairement chiffrées. Le New-York Times précise en complément que "pour nombre de ces dirigeants la rémunération en espèces qu'ils auraient dû recevoir sera remplacée par des actions qu'ils n'auront pas le droit de vendre immédiatement". Le département du Trésor devrait annoncer dans les prochains jours le montant chiffré de ces réductions drastiques.

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Source : Reuters et New-York Times.

Crédit illustration : Newsbusters.org.