Renault : l’Etat juge la situation extrêmement préoccupante pour justifier des fermetures ?
L'étau se resserre-t-il autour de Renault et de lsur les rumeurs de fermeture de quatre sites du constructeur en France.
L'étau se resserre-t-il autour de Renault et de lsur les rumeurs de fermeture de quatre sites du constructeur en France.
L'étau se resserre-t-il autour de Renault et de l'avenir de ses usines ? La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a souligné mercredi la situation "extrêmement préoccupante" du secteur de l'automobile. Tout en refusant de commenter les informations sur les rumeurs de fermeture de quatre sites du constructeur en France.
"La situation du secteur automobile, en France comme au niveau mondial, est extrêmement préoccupante", et cela "ne date pas de la crise" liée au coronavirus, a estimé la porte-parole du gouvernement.
En cause, selon Sibeth Ndiaye : "l'évolution des habitudes de consommation, avec le développement de la voiture électrique, voiture autonome et les restructurations à l'oeuvre" dans cette industrie.
"Ces difficultés ont été exacerbées par la crise", a toutefois ajouté la porte-parole, rappelant que le secteur a connu un "effondrement absolu de ses ventes", "ce qui a conduit le ministre de l'Économie et des finances Bruno Le Maire à entamer un dialogue avec le secteur automobile" en vue d'un plan. Le plan "sera présenté la semaine prochaine, je n'irai pas plus avant", a-t-elle précisé.
"Je n'irai pas plus avant dans le commentaire des rumeurs de presse", a déclaré Sibeth Ndiaye, lors d'une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres, alors que les oppositions demandent au gouvernement d'intervenir depuis qu’ont été publiées les révélations du Canard Enchaîné.
Selon le journal, Renault envisagerait de fermer les sites de Flins, Dieppe, Choisy-le-Roi et les Fonderies de Bretagne, dans le cadre d'un plan de 2 milliards d'euros d'économie qui doit être dévoilé le 29 mai prochain.
En ce qui concerne Flins, une fermeture ne serait pas envisagée mais l'arrêt de la production automobile pourrait être décidé en vue de consacrer le site à une autre activité, si l’on en croit une source proche du dossier.
Le gouvernement – principal actionnaire de Renault - tenterait-il de justifier une telle décision - voire aussi l’absence de négociations syndicales préalables à tout projet - par l’ampleur de la situation ? Laissant quelque part entendre que les discussions pourtant exigées par la loi ne permettraient pas de sauver les usines et ne changeraient pas l’ordre des choses … La messe serait dite ?
Sources : AFP
L'étau se resserre-t-il autour de Renault et de lsur les rumeurs de fermeture de quatre sites du constructeur en France.
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