En effet, on se sent plutôt bien dans cet Outlander. La position de conduite est surélevée comme l’aiment les acheteurs de ce genre d’engins, la finition cuir avec surpiqûres blanches est de belle allure. Tout cela est donc bien réussi, à condition d’aimer le noir. Comme souvent chez Mitsu, on n’a pas le choix des couleurs…

Le pire, c’est que c’est le même topo à l’extérieur. Vous avez le choix entre blanc, noir, gris… ou gris ! Certes, un marron arrivera en cours d’année mais on ne peut pas dire que la palette soit gaie.

Revenons à l’intérieur… Celui-ci est suffisamment large pour une famille et leurs bagages. Par contre, n’espérez pas utiliser les deux strapontins dans le coffre. Outre le fait qu’ils soient difficiles d’accès, leur déploiement ne se fait pas dans la joie et la bonne humeur, loin de là. La manœuvre est compliquée, la banquette lourde et réclame un ordre rigoureux dans la suite des étapes. Pour preuve, notre cadreur Alain aurait été capable de faire un bêtisier plus long que la vidéo de l’essai, rien qu’avec mes vaines tentatives de sortir ces fichus sièges de leur logement. Cela dit, avec un grand coffre et cinq vraies places, l’Outlander est une alternative crédible aux monospaces.

Ce 2,2l n’est disponible que sur la finition haut de gamme Instyle, qui affiche complet côté équipements : sellerie cuir, GPS, démarrage sans clés, projecteurs au xénon directionnels… Le tout s’affiche à 37 500€ (l’Outlander coûte 29 900€ en version de base avec le 2,0l), auxquels il faudra rajouter 1700€ si vous voulez la boîte à double embrayage TC-SST. Un tarif qui le place au cœur de la concurrence, qui comprend les Jeep Cherokee 2,8l CRD, Land Rover Freelander TD4, Hyundai Santa Fe, Renault Koleos, ou encore le tout nouveau Kia Sorento. Quant aux SUV premium, Audi Q5 et Mercedes GLK en tête, il faut compter au bas mot 50 000€ pour avoir un équipement équivalent.

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