Ken Livingstone risque de connaître un sérieux revers depuis que la société gérant les transports londoniens a révélé que le nouveau tarif du péage urbain, promesse de campagne, ne ferait quaccroître les émissions de CO2. Concernant son autre proposition phare, le passage à une vitesse limitée à 32 km/h dans les zones résidentielles londoniennes, 2 anglais sur 5 disent dans un sondage approuver la mesure

Alors que le Maire de New York vient de se voir obligé d'abandonner son idée de péage urbain, le Maire de Londres lui na jamais été aussi exposé médiatiquement, et la tempête gronde sur le péage urbain « deuxième mouture », qui serait mis en place en 2010.

Après le procès intenté par Porsche à lencontre de la mairie, cest au tour de la société Transport of London, équivalent de notre Ratp, de jeter un pavé dans la mare.

Ainsi une étude quelle a commanditée affirme que la hausse du tarif du péage urbain et autres nouvelles restrictions augmenteraient en fait la mauvaise qualité de lair et les émissions de CO2 du fait dun trafic bien plus dense et encombré en périphérie de la zone soumise au péage.

Concernant la proposition dinstaurer une limitation de vitesse à 32 km/h dans les zones résidentielles de Londres, là un sondage indique que 2 londoniens sur 5 y seraient favorables.

Certains y voient aussi une chance unique de développer un réseau de petits véhicules électriques ayant une faible vitesse de pointe qui ne seraient plus néfastes à la circulation donc, et qui bénéficieraient des bornes de recharges gratuites déjà existantes dans Londres.

Sources : Motor Authority, Autobloggreen