Pour Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence, un soutien éventuel du Royaume-Uni n'est en l'état actuel des choses pas inquiétant.

En substance pour la commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager, du côté de l'Union Européenne on ne fait pas encore trop cas des éventuelles aides qui pourraient être versées par Londres au constructeur japonais Nissan si le Brexit était effectif (dans les prochaines années).

Ceci posé Margrethe Vestager précise quand même qu'en l'état actuel des choses et des documents à sa disposition l'Union Européenne pourrait pousser plus loin la chose faisant planer de possibles répercussions quant à une une distorsion de la concurrence.

Pour l'heure le Royaume-Uni fait toujours partie de l'Union Européenne avec tous les droits et les devoirs que cela implique pour chaque état membre.

Si le Brexit devenait tangible que le pays quittait l'UE et que le gouvernement décidait de subventionner (directement ou indirectement) ses entreprises même dans ce cas nul doute que l'Union Européenne aurait encore son mot à dire.

Un Brexit rappelons-le si besoin était dont le processus démarre tout juste après le referendum au résultat connu de tous mais dont personne ne connait aujourd'hui le résultat concret à terme.

Source : Autonews Europe.

Crédit illustration : Nissan.