par La rédaction

Essai : Subaru Impreza WRX STi Executive (baptisée Club en France) (2 et fin)

Il ne faut pas se leurrer : ce nest pas parce que Subaru est un pro de la transmission intégrale, que lon peut tout faire. Ici, on a quasiment entre les mains une voiture de rallye. Un engin monstrueux, bien conçu, mais qui ne pardonne pas la naïveté ou la bêtise. On le sent dès la mise en route du moteur, mais surtout sur terrain gras avec une monte pneumatique aux abois. A contrario, une fois apprivoisée, la bestialité de cette « berline » donne pas mal de sensations fortes plutôt agréables.

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Il ne faut pas se leurrer : ce nest pas parce que Subaru est un pro de la transmission intégrale, que lon peut tout faire. Ici, on a quasiment entre les mains une voiture de rallye. Un engin monstrueux, bien conçu, mais qui ne pardonne pas la naïveté ou la bêtise. On le sent dès la mise en route du moteur, mais surtout sur terrain gras avec une monte pneumatique aux abois. A contrario, une fois apprivoisée, la bestialité de cette « berline » donne pas mal de sensations fortes plutôt agréables.

Le châssis est bien sûr taillé pour la conduite ultradynamique. On pourrait dire que les suspensions sont juste là pour empêcher la caisse de tomber sur les roues tant on ressent les moindres irrégularités de la route. Larchitecture de suspension aux quatre roues indépendantes McPherson inversé à lavant et bras semi-oscillant inversé à larrière est liée à la transmission intégrale symétrique de Subaru. Voiture de rallye, la Subaru Impreza se défend évidemment bien sur les petites routes. Les sièges baquet à lavant bloquant bien le pilote, il est confortable de maîtriser lengin. Avec les rapports courts de la boîte six, on joue franchement du levier ferme dune berline sauvage qui dispose dune horde en furie. Par son équilibre des masses, elle se montre stable. Elle est rigide aussi. On peut donc vraiment attaquer en virage. Sauf sur sol mouillé. Là, il faut se montrer acrobate et anticipatif. Cest lavant qui part en premier, la transmission intégrale fera ensuite son travail pour emmener lImpreza WRX STi dans une légère glissade transversale que lon contrôlera au volant et sur les gaz. En freinant sèchement, on na aucun mal à envoyer larrière vers lavant pour soffrir un petit travers ou un tête à queue heureusement non expérimenté. En mode automatique, le différentiel central DCCD est couplé à un différentiel électromagnétique et un autre, mécanique, pour moduler la répartition du couple. Mais le conducteur a la possibilité de choisir manuellement cette répartition via une molette et un interrupteur sur la console. Et pas dESP pour brider les sensations. Par contre, il y a bien un ABS mais en réglage sport avec répartition électronique pour contrôler les freins à disque ventilés Brembo. Une pédale de frein assez dure qui demande un peu dentraînement.

À part ça ? Ben cest une berline plutôt classique dans une finition sans grande originalité avec une banquette à larrière avec fixations Isofix. Au moins, jai pu offrir à mon bébé une balade en Impreza WRX STi. « Heu, me dis la responsable presse de Subaru, ça ira avec le bébé parce que cest une voiture de sport ». « Oui, ne vous inquiétez pas, elle na pas peur des bruits de moteur (cfr. la 911 Targa) et puis je vais y aller cool ». Car cest loin dêtre la familiale idéale compte tenu de son tempérament, de sa rudesse, de son manque de maniabilité en ville et de sa consommation davion de ligne. Nentendez pas, même en faisant attention, à rouler sous les 10 litres aux 100 km (10,9 l en cycle mixte officiel). Et si vous voulez découvrir ses talents les plus redoutables, prévoyez une carte des stations service car votre autonomie ne dépassera pas les 300 km avec vos 60 litres de Super 98.

1re partie

Sites constructeur : Belgique - France

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Pour résumer

Il ne faut pas se leurrer : ce nest pas parce que Subaru est un pro de la transmission intégrale, que lon peut tout faire. Ici, on a quasiment entre les mains une voiture de rallye. Un engin monstrueux, bien conçu, mais qui ne pardonne pas la naïveté ou la bêtise. On le sent dès la mise en route du moteur, mais surtout sur terrain gras avec une monte pneumatique aux abois. A contrario, une fois apprivoisée, la bestialité de cette « berline » donne pas mal de sensations fortes plutôt agréables.

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