Essai Fiat Doblo : convaincant ? (3/3)
par Nicolas Morlet

Essai Fiat Doblo : convaincant ? (3/3)

Le comportement routier était le gros point noir de la première génération de Doblo. Conscient de cet état de fait et partis d’une feuille blanche dans la conception de leur seconde génération, les ingénieurs de Fiat nous ont assuré avoir remédié à l’ensemble des griefs formulés à l’encontre de son prédécesseur. Alors ?

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Dans les premiers kilomètres effectués en milieu urbain avec le Doblo, on apprécie le couple dont fait preuve le 1.6 Multijet. Si les 290Nm de couple ne sont en théorie atteint qu’à 1.500tr/min, la machine se relance aisément bien en dessous de cette valeur, dès les 1.000tr/min atteints. En ville, on appréciera aussi tout particulièrement le dispositif start&stop automatique efficace et réactif.

Au volant,  on se rend également très vite compte que le Doblo a, avant tout, été conçu comme un utilitaire, et non pas comme un monospace compact, comme en témoigne l’insonorisation, qui, sans être mauvaise, aurait pu être un peu plus poussée ou la boîte de vitesse au premier rapport raccourci au maximum. La boîte de vitesse n’est d’ailleurs pas le point fort de ce nouveau Doblo car cruellement accrocheuse et floue. Dommage car, avec ses six rapports fournis de série, elle permet à l’auto de marquer des points face à la concurrence.

Les évolutions les plus frappantes par rapport à l’ancienne génération apparaissent lorsque l’on quitte la ville et que l’on hausse un peu le rythme. Le train avant semble désormais scotché au sol et s’inscrit désormais avec précision dans les virages, même si la direction aurait pu être un peu plus directe. Une véritable révolution pour le Doblo qui n’a, à aucun moment, fait mine de tirer tout droit ou de vouloir se dérober de l’arrière. Si ce comportement n’a aucunement été prévu pour prétendre à quelque tempérament sportif, il offrira l’avantage d’offrir un sentiment de sécurité sans faille au père tranquille et à sa petite famille.

Il faut dire que le châssis a fait l’objet de beaucoup d’attentions, notamment au niveau des suspensions arrière qui abandonnent les ressorts à lames au profit d’un dispositif «bi-link» singeant grosso modo l’essieu multibras. De quoi permettre au Doblo d’offrir un confort digne de ses concurrents à ses occupants.

Bonne nouvelle enfin au niveau de la consommation puisque, si Fiat annonce 5,2l/100km de moyenne, l’ordinateur de bord affichait 6,4l/100km lors de notre essai, ce qui est plutôt correct pour la catégorie et compte tenu de l’encombrement et de la prise au vent du véhicule.

Côté prix, l’offre d’appel en diesel démarre avec le 1.3 Mjet Team à 16.950 euros, tandis qu’il faudra débourser 19.550 euros pour s’offrir le bloc 1.6Mjet, dans la finition Dynamic. Un prix dans les normes de la concurrence puisque, à titre purement indicatif, un Kangoo Authentique dCi 70 s’affiche à 16.900 euros (une version d’entrée de gamme Accès, très dépouillée, est également proposée à 12.999 euros), tandis qu’un Berlingo 1.6 HDI 75 Bivouac est facturé 17.050 euros. Quant aux versions «105 chevaux», comptez 20.600 euros pour une Kangoo Privilège dCi 105 et 21.550 euros pour un Berlingo 1.6 HDI 110 Multispace Pack.

Conclusion

Vaste, pratique, et enfin doté de qualités routières dignes de ce nom, le nouveau Doblo semble tout à fait en mesure de tenir la dragée haute à ses rivaux. Reste à composer avec une boite de vitesse récalcitrante, une insonorisation moteur moins poussée que dans un monospace compact et des plastiques d’utilitaires.

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Pour résumer

Le comportement routier était le gros point noir de la première génération de Doblo. Conscient de cet état de fait et partis d’une feuille blanche dans la conception de leur seconde génération, les ingénieurs de Fiat nous ont assuré avoir remédié à l’ensemble des griefs formulés à l’encontre de son prédécesseur. Alors ?

Nicolas Morlet
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