DS Automobiles poursuit la croissance de sa gamme avec la DS 4 qui « introduit une nouvelle génération de créations d’avant-garde ».
Esthétiquement, la DS 4 a un avant marqué par sa signature lumineuse. Cette signature a déjà été aperçue avec certains concepts cars DS comme le DS Aero Sport Lounge présenté au début de 2020 : une sorte de double « Z » qui descend dans le bouclier avant : 98 LED au total pour cette signature. Il y a aussi la grande calandre, les feux DS MATRIX LED VISION, et le capot bombé.
Le DS Aero Sport Lounge de série
Les flancs pour leur part sont plutôt lisses avec des plis de carrosserie en Y qui font le lien entre les ailes et les bas de caisse. Le profil est dynamisé avec un pavillon qui retombe, mais surtout un « truc » de designer au niveau du montant arrière. L’arrière justement est marqué par des feux horizontaux qui étirent visuellement la voiture, ainsi qu’une lunette arrière fine et très inclinée.
Avec 4,40 m de long, la DS 4 se veut une nouvelle offre du « segment C-Premium » et joue encore sur la carte de la technologie et du « made in France ». Sur les photos, on dirait un crossover, c’est-à-dire un véhicule à la croisée de plusieurs type de voitures : ni SUV, ni berline, ni coupé. DS l’adresse « aux clients attirés par deux types de silhouettes ».
1,83 m de large, 4,40 m de long, pour à peine 1,47 m de haut. Cela donne une silhouette un peu ramassée, avec une hauteur de berline plus que de SUV. Les jantes peuvent aller jusqu’à 20 pouces de diamètre. Comme sur le Renault Scenic par exemple, la DS 4 joue la carte du « tall&narrow », c’est à dire de grandes jantes mais des pneus « étroits » (pour leur diamètre s’entend) ce qui favorise la consommation et donc abaisse les rejets de CO2.
Dans les détails extérieurs, il y a la sérigraphie en émail. Mais, il y a aussi les poignées affleurantes, ou la pointe noir brillant du pilier C avec l’emblème DS Automobiles incrusté. La DS 4 est disponible en version « normale » ou en version « CROSS » qui se veut plus barroudeuse.
La carte de la sobriété
A l’intérieur, DS évite une surenchère qui lui a été reprochée sur d’autres modèles. La planche de bord est traitée horizontalement avec un écran d’info-divertissement central rattaché visuellement au poste du conducteur (étrange). La partie basse est barrée par une grande ligne (alias le « sabre ») qui intègre les commandes de chauffage. La console centrale semble détachée de la planche de bord. Le tout est plutôt sobre. A noter que les aérateurs centraux sont « invisibles ».
Sur la partie centrale, on trouve aussi le « DS SMART TOUCH ». C’est un écran tactile de 5 pouces en lien avec DS IRIS SYSTEM, et DS E-TOGGLE, la commande compacte de boîte de vitesses automatique. Alcantara, cuir (dont du Nappa Brun Criollo confection Bracelet), bois (Frêne Brun), carbone « forgé »…L’intérieur de la nouvelle DS 4 peut en afficher ! Reste à voir dans les premiers niveaux de finitions, comme souvent avec les voitures dites prémium.
La DS 4 est basée sur la plateforme EMP2 avec une « profonde évolution ». Dès le lancement, elle propose des motorisations hybrides rechargeables (PHEV). C’est la motorisation bien connue de PSA avec 225 chevaux et 50 km en 100% électrique selon le cycle mixte WLTP). La plateforme a été revue notamment avec des matériaux composites, mais aussi des pièces de structures embouties à chaud. Cela dégage du poids et de l’espace. Ici, le volume du coffre atteint 430 litres. Le hayon est motorisé et s’ouvre « d’un coup de pied ».
DS Automobiles met l’accent sur la technologie de sa DS 4, mais aussi sur la sécurité et sur le châssis en termes d’agrément de conduite et de tenue de route. A vérifier sur pièces lors d’un prochain essai.
Le PHEV 225 ch en point d’orgue du lancement
Revenons-en à la version PHEV. Un moteur essence 4 cylindres turbo de 180 chevaux est couplé à un moteur électrique de 110 chevaux intégré à la boîte à vitesses e-EAT8. Cela donne une puissance de 225 chevaux cumulés, aux seules roues avant. La batterie électrique qui alimente le moteur et est régénérée à la décélération est plus efficiente avec une meilleure densité.
En plus de la version PHEV, des versions essence PureTech de 130, 180 et 225 chevaux, ainsi qu’une seule version Diesel, le BlueHDi 130 chevaux seront également disponibles. Tous les moteurs sont accouplés à la boîte automatique à 8 rapports.
Côté technologie, on retrouve le « DS EXTENDED HEAD-UP DISPLAY » : un affichage tête haute étendu. Ce n’est pas encore la réalité augmentée mais cela permet d’afficher les informations indispensables à la conduite d’une manière immersive. La diagonale de l’affichage tête haute est de 21 pouces.
L’écran centrale fait 10 pouces de diagonale et intègre le système d’info-divertissement : DS IRIS SYSTEM. DS promet une interface plus fluide et surtout réactive, avec une ergonomie type smartphone. Le système dispose de profils ce qui permet à plusieurs conducteurs de prédéfinir son affichage et ses réglages. Le système intègre un assistant vocal et peut aussi se piloter avec des gestes.
DS promet un toucher de route de référence
On ajoute les désormais classiques régulateur adaptatif en fonction de la vitesse du trafic, il est aussi stop&go dans les embouteillages, le maintien dans la voie, les dépassements semi-automatiques, l’adaptation de la vitesse dans les courbes ainsi que la préconisation anticipée de la vitesse des panneaux de signalisation.
La DS 4 intègre également un capteur de préhension dans le volant. En gros, cela permet de détecter la façon dont vous tenez (ou ne tenez pas…) le volant et peut vous alerter. Il y a aussi des radars d’angles morts avec une portée de 75 m, une alerte de trafic arrière (pratique quand on recule d’une place sans visibilité), etc.
DS Automobiles promet également un toucher de route « de référence ». Pour cela, DS intègre la suspension pilotée DS ACTIVE SCAN SUSPENSION « une exclusivité dans le segment ». Une caméra placée en haut du parebrise « lit » la route, anticipe les irrégularités et transmet les données à un calculateur. Quatre capteurs d’assiette et trois accéléromètres complètent la panoplie et permettent au système d’agir sur chacune des roues indépendamment (suspension plus ferme, plus souple, etc.).
On ajouter le DS NIGHT VISION : système de vision nocturne infra-rouge qui apporte une meilleure visibilité de la route et de ses dangers. La portée de la caméra IR est d’environ 200 m et permet d’afficher dans l’écran des instruments l’image des éventuels dangers. Une alerte peut aussi être affichée dans l’affichage tête haute.
Déjà visible et configurable
A son lancement, DS 4 sera disponible avec sept teintes, dont deux nouveautés : or cuivré, gris laqué. Elles s’ajoutent au cristal pearl, gris platinium, rouge velvet, blanc nacré et noir perla nera.
Si la voiture est d’ores et déjà visible dans les DS Stores du monde entier, il faudra attendre le quatrième trimestre de l’année 2021 pour le lancement commercial. Elle devrait être « à partir de » 30 000 € environ.
Notre avis, par leblogauto.com
Au moins, cette DS 4 a une identité propre par rapport à la Citroën DS4 jugée trop proche de la Citroën C4 à l’époque. Pour le reste, l’esthétique extérieure est intéressante et l’intérieur plus sobre que sur d’autres DS. Reste quand même les rappels des « clous guillochés », de Paris (pont de Bir-Hakeim, le Louvre, etc. sur les photos officielles), mais c’est le positionnement de DS Automobiles pour vendre ses voitures.
On attend de voir si la motorisation PHEV 225 chevaux sera jugée suffisamment « noble » pour séduire. La PHEV 300 chevaux 4 roues motrices, disponible sur le Peugeot 3008 mais aussi sur le DS 7 Crossback E-Tense 4×4 aurait sans doute été plus en adéquation avec l’image voulue par le constructeur, non ? Sans doute plus tard.
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125 Commentaires sur "Nouvelle DS 4 : « la technologie devient raffinement »"
Je trouve dommage qu’ils garde la même face avant pour tous leurs modèles. Quand ils enlèveront les les guirlandes au restylage … elle sera pas désagréable!
La face avant est comme une figure de proue ou l’écusson d’une famille d’une marque.
C’est bien d’avoir un air de famille entre les modèles, après il ne faut pas tomber dans les poupées russes.
J’apprécie autant cet intérieur clair aux vagues contre-portes inspirées LEXUS.
A voir en vrai mais elle pourrait amener DS à être ultra rentable sur cette tranche de segment. Ils ont réussi à faire plus joli que la première GLA par exemple.
« ultra rentable » espérons, déjà bien rentable ça serait une bonne étape 😉
ultra rentable, c’était la norme chez DS
maintenant, désormais, ultra rentable, c’est juste le minimum, avec des pourcentages de progression stratosphérique….
Perso la planche de bord me rappelle elle de « l ‘authentique« ds
@BCBG : quelqu’un l’avait soulevé assez justement très vite sur l’article.
Ce qui étonne est que lorsque la présentation vidéo est faite par POA, L’Argus ou Planet GT, Laurent Schmidt, personne ne relève cette similitude ni même chez les designers Citroën (Metroz ou le sympathique (pour une fois) styliste intérieur matières de DS.
Aaaaah ! 🙂
Belle auto, un peu grande pour une compacte. (4,40 m)
La version PSE 360 ch ferait une belle Lancia Delta HF en 2022 !?
Une Mégane c’est 4,36 m, 4,50 m pour une A3 berline…
L’extension des longueurs des autos devient un délire.
Jadis 3,70 m c’était une grande petite, maintenant, c’est une mini.
P.tain, vous avez de la chance que votre garage ou parking se rallonge d’un centimètre par an. 😉
En même temps l’épaisseur papier à cigarettes des tôles et des portières, plus personne n’en veut 😉
Oui, mais heureusement qu’une Twingo de 2021 s’en sort mieux qu’une 405 de 1987 au niveau crash-test. 😉
Une 208 actuelle c’est le gabarit d’une 306.
Très juste @SAM, c’est du délire !
4,40 m !?
…cela laisse largement de la place pour (re)faire une DS3 (berline) de 4,00 – 4,10 m
…et une DS2 électrique sur base Fiat 500 électrique.
Et DS aurait des volumes de ventes dignes d’une grande marque !
Berlines familiales en 1977, la Peugeot 305 4,24 m, en 1987, la Peugeot 405 4,41 m 😉
4.52 pour une Civic Type R
J’aime bien, c’est justement dessiné, sobre, plutôt classe et globalement je ne trouve pas d’effet de design qui fasse too much ou qui arrête l’œil lorsqu’on la regarde.
L’intérieur va dans le même sens, le seul reproche pour moi, ce sont les gros aérateurs latéraux sur les portières qui jurent un peu avec le reste.
on dirait une ds5 retaillée….c’est lourd, gras, sans finesse, bardé d’écrans, avec des moteurs quelconques…..il n’y a que l’habitacle sans ce tableau de bord qui a un peu de gueule ….enfin bref suis pas convaincu
Juste: ça claque. Bravo! 🙂