Essai Toyota Camry hybride de 218 chevaux
par Pierrick Rakotoniaina

Essai Toyota Camry hybride de 218 chevaux

4,89 m, 218 chevaux, 36 900 €, pas un cent de malus, voilà en quelques chiffres la nouvelle berline du catalogue Toyota en Europe. Son nom ? Camry. Le constructeur japonais entend bien démontrer qu’on peut faire rimer berline, chevaux et consommation sans céder au chant des sirènes du Diesel. Une voie à suivre ? On vous donne quelques éléments de réponse.

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Un modèle très connu aux États-Unis

Le nom de Camry ne dit rien à bon nombre d’automobilistes européens, à l’exception peut-être de certains fans de Nascar. Et pourtant, cette berline peut se targuer d’être la plus vendue aux Etats-Unis. En la découvrant sur nos terres, on reste un peu de marbre face à son design particulier. Chacun se fera sa propre idée sur l’avant. Certains font référence à un cétacé, d’autres à un masque de catcheur mexicain…

On ne peut guère faire plus classique pour le profil d’une berline, alors que l’arrière rappelle celui d’autres Toyota. Avec ses près de 4,90 m, la Camry prend de la place sur la route et dans les rues, ce qui la rend un peu plus difficile à stationner que la plupart des concurrentes. Histoire de nous aider à l’identifier, les lettres constituant Camry s’étalent sur le coffre juste au-dessus de la plaque.

Passagers arrière choyés

À bord, Toyota nous nous livre sa vision d’un intérieur moderne et agréable. Les espaces s’avèrent bien séparés par des lignes se faisant remarquées par leur design singulier. Les coloris foncés apportent un peu de sobriété. On ne note pas vraiment de fausse note en ce qui concerne la qualité des matériaux et la finition. Moderne, mais pas trop cossue non plus, pour ne pas trop se faire remarquer…

En termes d’équipements l’écran ne fait que 8 pouces, et on peut apercevoir derrière le volant des compteurs en partie analogique. Il ne manque à peu près rien pour passer un bon moment à bord, avec cependant une connectivité qui pour l’instant fait l’impasse sur Carplay et Android Auto. Dommage… A l’arrière, notamment en finition lounge, les passagers installés confortablement peuvent commander certaines fontions de l’infotainment depuis l’accoudoir.

Hybride et puissante

Aujourd’hui, le constructeur qui a fait de l’hybridation sa marque de fabrique, maitrise son sujet. Les passages de la motorisation électrique à la thermique ne se remarquent quasiment pas, que ce soit à l’oreille ou en termes de sensations. Tous les démarrages se font en douceur, ce qui rend la conduite en ville particulièrement douce dans cet environnement parfois stressant.

La Camry apporte en plus surtout de la puissance qui lui autorise des performances de bonnes routières. Le phénomène de patinage de la boite CVT ne disparaît pas, mais se trouve bien atténué. Notamment parce qu’il dure moins longtemps, en atteignant l’allure recherchée plus rapidement. Le mode sport rend les commandes plus réactives pour dynamiser la conduite. Car de sport, en réalité elle n’en a rien.

Le choix du confort

Cette japonaise préfère évoluer en ville et tracer la route dans le confort. Cette douceur de vivre ne pousse pas vraiment à conduire autrement. Cependant, quand on hausse le rythme, le sous-virage s’invite dans et gache alors la fête. Avant cela, vos passagers se seront sans doute plaints bien avant de votre coup de volant. En revanche, pour ce qui est d’aligner les kilomètres, la Toyota Camry passe facilement l’examen.

En outre, la consommation n’a évidemment pas d’égale sur le segment des berlines 100% thermiques. Dans la plupart des situations, elle tourne autour des 5 litres voire moins dans une circulation accordéon. Sur route, même en essayant d’être le plus déraisonnable possible, ce qui n’a de toute façon peu d’intérêt… sur un parcours comprenant aussi de l’autoroute, elle atteint tout juste les 7 litres.

Concurrente des routières Diesel?

Finalement, il faudra surtout s’en remettre aux services financiers des entreprises et aux comptables pour savoir s’il s’agit d’un bon choix. L’utilisation entre en compte bien entendu, et si elle est principalement urbaine comme le transport privé par exemple, alors banco. Pour les plus routiers, cela devient un peu plus discutable face à un diesel. Néanmoins les avantages fiscaux accordés aux hybrides ne la rendent pas forcément perdante, même dans ce cas de figure.

+ON AIME

  •  Puissance confortable
  • Consommations
  • Confort aux places arrière

-ON AIME MOINS

  •  Look discutable
  • Manque de dynamisme
  • Ni Carplay, ni Android Auto

Toyota Camry
Prix (à partir de)39 600 €
Prix du modèle essayé39 600 €
Moteur
Type et implantation4 cylindres en ligne  Ess + hybride
Cylindrée (cm3) 2 487
Puissance (kW/ch)131 / 178 (réel)
Couple (Nm) 221
Transmission
Roues motrices av.
Boîte de vitesses CVT
Châssis
Suspension avant McPherson
Suspension arrière double triangulation
Freins à disques
Jantes et pneus 215/55 R17
Performances
Vitesse maximale (km/h)180
0 à 100 km/h (s)8,3
Consommation (jantes 18 pouces)
Cycle urbain (l/100 km)4,8
Cycle extra-urbain (l/100 km) 4,2
Cycle mixte (l/100 km) 4,3
CO2 (g/km) 96
Dimensions
Longueur (m) 4,89
Largeur (mm) 1,84
Hauteur (mm) 1,45
Empattement (mm) 2,83
Volume de coffre (l) 524
Réservoir (l) 50
Masse à vide (kg) 1 595

Illustrations : Le Blog Auto

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Pour résumer

4,89 m, 218 chevaux, 36 900 €, pas un cent de malus, voilà en quelques chiffres la nouvelle berline du catalogue Toyota en Europe. Son nom ? Camry. Le constructeur japonais entend bien démontrer qu’on peut faire rimer berline, chevaux et consommation sans céder au chant des sirènes du Diesel. Une voie à suivre ? On vous donne quelques éléments de réponse.

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