C'est évidemment à la Monterey Car Week, grand raout automobile du moment, qu'a été dévoilée cette nouvelle BAC Mono. C'est plus une évolution qu'une nouveauté. La philosophie reste la même, une seule place (d'où le nom NDLA), voiture de course carénée, homologuée pour la route. Pour autant, Briggs Automotive Company (BAC) parle d'une nouvelle voiture.

C'est vrai que si la forme reste globalement la même, il y a pas mal de grosses évolutions. Ce qui se voit, ce sont des phares à LED qui ont migré il y a quelques temps sur le pilier central. Les codes restent de part et d'autres. Mais en mettant les phares au centre, BAC améliore l'aérodynamique. Celles qui ne se voient pas, c'est un poids en diminution. 10 kg en moins. Vous nous direz : c'est peu. Mais 10 kg sur 580 soit 1,72%, c'est beaucoup quand on est à la limite du raisonnable. La prise d'air est aussi totalement retravaillée dans sa forme, et est désormais en carbone.

Dans le même temps, le moteur est retravaillé. Il déploie 320 chevaux contre 309 sur la version précédente. Là encore c'est peu, mais cela participe à l'amélioration du ratio poids:puissance. Ici, on est à 561 chevaux par tonne. C'est comme avoir une Alpine A110 de plus de 610 chevaux. D'après BAC, cette nouvelle Mono est disponible dès à présent.

Notre avis, par leblogauto.com

BAC reste un ORNI dans un paysage automobile de plus en plus SUVisé. BAC veut élargir sa gamme pour mieux survivre. Il faut dire que la monoculture (sans jeu de mot) est dangereuse. Ici, cette nouvelle Mono est toujours moins extrême que la Mono R à 555 kg. Mais elle envoie. Le 0 à 96 km/h (60 mph) est à 2,7 secondes.

Le prix n'est pas indiqué. Mais BAC fait payer très très cher sa MONO. Il faut compter plus de 150 000 livres. Mais la voiture est faite en petite série, certaines pièces sont en carbone renforcé de graphène, et une partie est faite sur-mesure pour adapter le baquet, la distance avec le pédalier, etc. au client.