Grand prix de France historique 2023 : les oreilles en extase
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Grand prix de France historique 2023
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par Nicolas Anderbegani

Grand prix de France historique 2023 : les oreilles en extase

La 5ème édition du grand prix de France historique s’est tenue sur le circuit Paul Ricard. A défaut d’avoir la F1 moderne, le circuit varois rend hommage aux F1 du passé. Et nos oreilles en profitent !

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BOSS GP, pour entendre des V10

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Nous avons évoqué hier la Ferrari F2008 ex-Raikkonen qui était en piste pour des roulages de démonstration avec le programme F1 Clienti, ainis que les AGS (une écurie basée dans le Var à Gonfaron, présente en F1 de 1986 à 1991). Mais il y avait surtout de vraies courses ! Le plateau le plus rapide était sans conteste celui du Boss GP, une série d’origine allemande qui fait rouler d’anciennes monoplaces des années 90 aux années 2010. Comme par le passé, la Toro Rosso STR1 à moteur V10 Cosworth était largement au-dessus, sans réelle concurrence puisque la classe F1 ne comprenait que deux autres voitures, à savoir une Jaguar R2 de 2000 et une Benetton B197 ex-Jean Alesi, dont le V10 Renault, trop coûteux à entretenir, avait été remplacé par un V10 Judd. Ingo Gerstl a gagné le samedi sans souci, tournant dans les 1’46 contre 1’54 à son poursuivant. La 2ème partie du peloton est composée essentiellement de Dallara GP2 et de Dallara 3.5, et cette année le brésilien Antonio Pizzonia, aperçu en F1 au début des années 2000 (chez Jaguar et Williams) y participait. Il s’est même permis, le dimanche en course 2, avec sa Dallara 3.5, de faire un meilleur temps au tour que le pilote de la STR F1 V10…

Légendes 70-80, gloire au V8 Cosworth

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Le plateau Légendes des années 70-80 était plus disputé et plus homogène, avec trois Williams FW07 « Fly Saudia » de 1981, dont une ex-Alan Jones, une Tyrrell de 1983 aux couleurs Benetton ex-Alboreto (qui remporta cette année-là la dernière victoire du V8 Coworth DFV), une Hesketh, une Lec ou encore une Penske PC3 ainsi que la Ligier JS21 ex-Jarier de 1983, conduite par Soheil Ayari. Contrairement à l’an passé où la belle bleue avait accumulé les soucis et n’avait pas vraiment pu rouler, cette fois-ci la fiabilité était au rendez-vous et l’ancien pilote de F3000 a pu attaquer.  Mais c’est Michael Cantillon qui a été intouchable sur les deux courses avec sa Williams FW07. En course 2, il s’impose devant un habitué, Jamie Constable, et un certain Eric Helary, qui pilotait pour l’occasion une Ensign.

Au passage, trêve de mots, et place au son !

 

Les plateaux gargantuesques des formules de promotion

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Trois plateaux étaient particulièrement fournis : la Formule Ford 1600 avec 38 engagés (!), la Trophée Lotus Seven avec de belles bagarres et de belles glissades, ainsi que le trophée FIA Formule 3 Pré-1985. Comme l’an passé, on remarquait la Ralt-Alfa Romeo à la livrée rouge et blanche caractéristique, pilotée par un certain Carlos Tavares, patron de Stellantis de son état, qui se débrouille très bien dans les batailles de peloton.

L'Endurance, avec Jeannot en guest

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La série V de V était également présente pour disputer une course d’endurance de 6 heures le samedi.  Ford, Porsche, BMW, Lotus, les GT et berlines étaient à la fête. Forte de sa position de tête sur la grille départ, de son puissant V8 et de la vélocité de son équipage, la Ford GT 40 prenait le commandement de l’épreuve, poursuivie par des Protos Tiga SC 83 et SC 79. Mais après avoir mené pendant les 34 premiers tours, la Ford GT40 rencontre un problème d’alternateur et passe 1h30 au stand pour réparer, la Ford GT 40 reprendra la piste et se classera 3ème en GT historiques. La Tiga SC 79 de l’écurie Palmyr confiée à l’équipage helvetico-monégasque Marc Faggionato/Christian Vaglio-Giors/Gislain Genecand a pris les commandes pour ne plus les quitter jusqu’à l’arrivée. Après 6 heures de compétition et une lutte serrée au sein du trio de tête, le Proto s’impose avec 1 minute 33 d’avance sur la BMW de l’écurie Chateaux Sport Auto qui remporte au passage la catégorie Tourisme.

Le guest de la course était évidemment Jean Alesi, président du circuit de son état, qui s’était prêté au jeu de disputer sa première course d’endurance réservée aux véhicules historiques de compétition, aux côtés de son ami Philippe Gache, de Jean-Pierre et Stéphane Richelmi, deux brillants pilotes monégasques, père et fils, avec lesquels il allait partager le volant d’une Lotus Elan de 1965 frappée du fameux n°27. Qualifiée en 10ème position, la GT anglaise réalisait un fantastique début de parcours et se hissait au 2ème rang du classement général dans le 35ème tour. Malheureusement, la Lotus subissait une rupture du silent bloc du pont ayant entrainé la casse du triangle arrière gauche et quelques dégâts périphériques trop longs à réparer pour repartir dans une bonne position. Ainsi, Jean Alesi n’a pas pu prendre le volant pour son relais, mais il a pu, une nouvelle fois, mesurer sa grande popularité. Il se dit d’ailleurs qu’il pourrait reprendre le volant d’une F1 pour la prochaine édition.

Puisque l’on parle des anciennes gloires, on pouvait croiser avec plaisir dans le paddock René Arnoux, Yannick Dalmas ou encore Jean-Pierre Jarier.

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Pour résumer

La 5ème édition du grand prix de France historique, organisée par HVM, s'est tenue sur le circuit du Castellet, en présence de son nouveau président, Jean Alesi. Des années 70 aux années 2000, F1, F2, F3 et Formule Ford se sont cotoyées sur le toboggan varois.

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