L'Africa Eco Race était terminée depuis samedi soir. Mais, fidèle à la tradition, l'AER est venu faire sa spéciale au Lac Rose. Le chrono ne compte pas pour le général. Cela n'empêche pas les concurrents de se donner à fond sur les 15 km sur ce paysage fabuleux. Pour la "carte postale", motos, autos, SSVs, quads et camions prendront un départ "en ligne" comme à la grande époque (le chrono ne compte plus pour éviter les prises de risque sur ce terrain très rapide). Une fois la ligne passée, la caravane de l'AER a filé en liaison vers Dakar pour une cérémonie organisée avec la Fédération Sénégalaise de Sport Auto et Moto, toujours heureuse de voir, depuis 15 ans, cette épreuve finir réellement à Dakar.

Revenons à Apache Auto. L'APH-01 faisait donc ces premier tours de roue officiellement. Sa technologie hybride 48 volts est classique avec une récupération de l'énergie cinétique, au freinage, pour la restituer à l'accélération. La polyvalence a été démontrée avec des victoires au général : 5 pour Loubet, 2 pour Paulin, et deux doublés. Si on ne prend que le classement T3 (la catégorie de l'APH-01) les Apache se sont adjugés 9 spéciales (7 à Loubet et 2 à Paulin). Si on prend les T3U, ils sont seuls donc remportent les 12 temps scratch évidemment.

Outre sa partie hybride, l'Apache APH-01 utilise du biocarburant (comme il est de plus en plus coutume en sport auto) et utilise en partie de la fibre de lin ! (*) Bravo à tous les concurrents arrivés au Lac Rose à Dakar. Ils étaient 25 au départ et 22 à l'arrivée (dont Wauters qui a jeté l'éponge pour des concerts NDLA). C'est l'une des spécificité de l'AER (reprise par le Dakar d'ailleurs) de permettre de continuer l'épreuve malgré un abandon (avec pénalité). Le but est de voir Dakar ! Et rendez-vous à l'année prochaine, avec toujours René Metge qui veillera du ciel sur ce "vrai" rallye Dakar.

(*) La fibre de lin est une fibre naturelle qui va se montrer plus légère que la fibre de carbone ou fibre de verre et plus résistante aussi. Elle amortit les vibrations et est surtout plus respectueuse de l'environnement que les matériaux composites "classiques". Renouvelable, biodégradable, sa production demande moins d'énergie que pour celle de la fibre de verre ou de carbone.