Le cours du pétrole flambe ! Au plus haut depuis novembre !
par Elisabeth Studer

Le cours du pétrole flambe ! Au plus haut depuis novembre !

Les cours du pétrole se sont une nouvelle fois envolés jeudi, affichant même des valeurs inégalées depuis novembre. Les prix sont poussés à la hausse, à la faveur de craintes que l’offre ne puisse permettre de répondre à la demande, laquelle ne faiblit pas.
Le seuil psychologique et symbolique des 100 dollars le baril pourrait être dépassé.

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Le WTI dépasse le seuil de 90 dollars, niveau de novembre 2022

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a grimpé pour sa part de 1,98%, pour clôturer à 93,70 dollars.

En parallèle, le West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en octobre, a progressé de 1,85%, à 90,16 dollars. Précisons que le cours du WTI n’avait plus franchi la barre des 90 dollars depuis début novembre 2022.

Les analystes observent une poursuite de la tendance à la hausse : le WTI s’est envolé de 14% en trois semaines, tandis que le Brent progressait de quasiment 13% durant la même période.

Un dangereux déficit d’offre

Cette nouvelle envolée des cours fait suite à la publication mardi des estimations de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), laquelle a fait part d’un déficit d'offre de 3,3 millions de barils par rapport à la demande au quatrième trimestre. Or, un tel écart n’avait plus été plus observé depuis 16 ans. De quoi tendre un peu plus un marché déjà sous pression.

Les investisseurs regardent les stocks se réduire avec inquiétude. D’autant plus que l’Arabie saoudite et Russie se sont engagées à réduire l’offre disponible sur le marché de 1,3 million de barils par jour d'ici la fin de l'année, soit plus de 100 millions de barils. Histoire notamment pour la Russie de financer la guerre qu’elle mène contre l’Ukraine.

Un contexte on ne peut plus tendu qui incite certains analystes du marché à tabler sur un cours du Brent à 100 dollars le baril d'ici fin 2023.

Absence de levier US pour réduire l’envolée des cours

Du côté des Etats-Unis, le président Joe Biden semble de prime abord ne disposer d'aucun levier permettant de calmer l’envolée des cours. Le locataire de la Maison Blanche est en effet en froid avec le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane, mal vu des pétroliers américains.

La marge de manœuvre de Biden est d’autant plus réduite qu’il a tellement pompé sur les réserves stratégiques" (SPR) américaines, tombées en juillet à leur plus bas niveau depuis près de 40 ans, que rares seront ceux partants pour soutenir un nouveau tirage des SPR pour faire redescendre les prix, estiment certains analystes.

Aux Etats-Unis, le prix de l'essence s'approchait jeudi, de nouveau, du seuil symbolique des 4 dollars le gallon (3,78 litres), à 3,858 dollars.

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Outre Atlantique, les analystes n’observent pas pour l’instant pas d'effet, à court terme, de la flambée des cours sur la demande. Au contraire, les consommateurs américains « continuent à beaucoup dépenser", affirment même certains.

En Europe, la situation n’est pas là même et le budget carburant devient à nouveau au cœur des préoccupations des ménages.

Sources : AFP

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Pour résumer

Les cours du pétrole se sont une nouvelle fois envolés jeudi, affichant des valeurs inégalées depuis novembre. Les prix sont poussés à la hausse à la faveur de craintes de pénurie.
Le seuil psychologique et symbolique des 100 dollars le baril pourrait être dépassé.

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