Dans un message envoyé hier à ses salariés à Détroit, Chevrolet leur demande de ne plus utiliser le petit diminutif de la marque Chevrolet : Chevy. Une démarche justifiée par la volonté de renforcer l'image de la marque, mais qui a provoqué une petite tempête sur les médias américains. Au point que GM a rapidement fait machine arrière et s'expliquer...

Depuis sa création, la marque Chevrolet est devenue l'une des plus importantes du marché américain. Et c'est encore le cas aujourd'hui, bien qu'elle ait perdu sa première place au classement des marques, au profit de Ford. Et depuis toutes ces années, des millions d'américains parlent autant de Chevy que de Chevrolet, voir plus. Après avoir éliminé Pontiac et Saturn, GM cherche à renforcer l'image des marques qui restent, et en particulier de Chevrolet, puisque Cadillac et Buick ont déjà été largement mis à contribution. En outre, la marque est devenue le pilier de l'expansion du groupe à l'international.

Dans son message à ses salariés, GM leur demande, afin d'améliorer la perception de Chevrolet, de ne plus utiliser Chevy. C'est un peu comme si BMW demandait de ne plus parler de "béhème" ou Coca-Cola de "Coke". Dans sa maladresse, GM va jusqu'à prendre justement l'exemple de "Coke" au panthéon des marques dont l'image et la plus forte, en oubliant au passage qu'il s'agit du diminutif de Coca-Cola...

La démarche a rapidement suscité l'émoi des fans de la marque. GM a donc rapidement tenté de rattraper le coup en indiquant dans un communiqué officiel qu'il n'était pas question d'oublier le surnom de Chevy, en particulier pour les clients, mais de clarifier la politique de communication officielle du groupe...

Soit. Il est vrai que les vendeurs de la marque à l'hélice vous vendent rarement "un béhème" et ceux de la marque à l'étoile "une Mercos", alors que Chevy est bien souvent utilisé par GM, y compris dans ses publicités...

Source : NY Times & GM