Essai BMW 530d : en terrain connu (2/3)
par Nicolas Morlet

Essai BMW 530d : en terrain connu (2/3)

En ouvrant la portière, ceux qui sont déjà montés dans une BMW récente se sentiront immédiatement chez eux. L’ambiance est typiquement BMW, avec toujours ce même savoir faire qui caractérise les productions munichoises. Mais surtout, standing oblige, cette Série 5 sort l’artillerie lourde en matière de technologie.

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On retrouve donc le tableau de bord bicolore scindé en deux dans le sens horizontal par un épais insert en bois véritable, toujours du plus bel effet. Au centre, on retrouve aussi l’armada de boutons de réglages des systèmes audio, climatisation dégivrage, sièges chauffants, etc. complétés par la molette de sélection du système iDrive qui affiche ses informations sur le large écran couleur LCD trônant au sommet de la console centrale.

Notre Série 5 disposait également du régulateur de vitesse intelligent (Active Cruise Control), du démarrage sans clé et de la fonction Stop&Go. Le tout, facturé 1.580€*.

Mais ce n’est là qu’un tout petit aperçu des équipements de pointe dont dispose la «5», puisque notre modèle d’essai était équipé du Park Distance Control et, surtout, de la caméra de recul et du «Surround view». Ce dernier dispositif affiche, grâce à un système de caméra disposés dans les boucliers avant et arrière, une vue «d’en haut» de la voiture et ses environs. Un système vraiment efficace, qui permet d’avoir une vue globale de l’environnement immédiat de l’auto et qui offre un vrai plus au moment de se parquer dans des places exigües. En plus, les caméras intégrées aux flancs du bouclier avant permettent d’avoir une vue de ce qui vient de gauche ou droite, vraiment très pratique lorsqu’on arrive à un croisement sans visibilité ou, surtout, au moment de sortir la voiture du garage. Et si on veut vraiment être complet, il sera encore possible d’ajouter le système d’aide au stationnement qui se chargera de faire le créneau à votre place ou pour l’affichage «tête-haute» dans le pare-brise.

Les occupants avant profiteront de sièges confortables (même si toujours un peu larges au niveau du maintien latéral) et capable de mémoriser trois réglages. Une option facturée 1.300 euros, combinée aux réglages électriques.

A l’arrière, pas de souci non plus pour les occupants, qui auront tout l’espace qu’ils veulent, excepté bien sur à la place central qui n’est qu’à réserver aux trajets occasionnels.

Le coffre (au hayon à ouverture électrique, +570€*) est suffisamment grand pour envisager courses et départs en vacances en toute sérénité grâce à ses 520 litres.

Bien sur, tout cela à un coût. Et si le prix de base de 51.800 euros* de la 530d n’a rien d’excessif pour la catégorie, l’addition s’avère vite bien plus douloureuse une fois que l’on a puisé dans le catalogue d’options, souvent indispensables, voire même mesquines (rétroviseur intérieur anti-éblouissement : 215€*). Notre modèle d’essai était ainsi doté de 21.260 euros d’options, de quoi porter la facture totale à 73.060 euros* !

*prix en Belgique

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Pour résumer

En ouvrant la portière, ceux qui sont déjà montés dans une BMW récente se sentiront immédiatement chez eux. L’ambiance est typiquement BMW, avec toujours ce même savoir faire qui caractérise les productions munichoises. Mais surtout, standing oblige, cette Série 5 sort l’artillerie lourde en matière de technologie.

Nicolas Morlet
Rédacteur
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