par La rédaction

Genève 2006: interview GPMA

Le Blog Auto a rencontré aujourd'hui le porte parole de la Grand Prix Manufacturers Association. Cette association des constructeurs de la F1, plus connue sous le diminutif de GPMA, regroupe cinq manufacturiers qui engagent des écuries dans le championnat mondial de Formule 1 de la FIA.

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Le Blog Auto a rencontré aujourd'hui le porte parole de la Grand Prix Manufacturers Association. Cette association des constructeurs de la F1, plus connue sous le diminutif de GPMA, regroupe cinq manufacturiers qui engagent des écuries dans le championnat mondial de Formule 1 de la FIA.

LBA: Quel sont vos activités lors du Salon de Genève?

GPMA: Nous profitons du Salon pour tenir des réunions entre les constructeurs manufacturiers de la F1, qui sont BMW, Mercedes-Benz, Renault, Honda et Toyota.

LBA: Max Mosley a posé une sorte d'ultimatum en demandant aux écuries de s'engager avant fin mars pour le championnat 2006. Quelle est la position de la GPMA ?

GPMA: A ce jour, seul Ferrari, qui se considère comme un indépendant et qui n'est plus dans la GPMA, a signé cet accord. Cinq autres écuries, qui sont Midland, Super Aguri, Red Bull, Toro Rosso et Williams, ont signifié un accord de principe, qui n'est toutefois pas la signature du contrat final. Les constructeurs de la GPMA demandent à négocier d'avantage.

LBA: Pour quelle raison cet accord tarde à venir ?

GPMA: Le débat est centré sur la redistribution des recettes et des côuts de la F1. D'un coté, la GPMA estime que cette redistribution n'est pas équitable et de l'autre que les règlements changent trop souvent, ce qui engendre des côuts croissants.

LBA: Pouvez-vous nous donner des chiffres ?

GPMA: Pas précisément, car c'est confidentiel. Disons que la distribution proposée à partir de 2008 par la FOM est plus conséquente que ce qu'il y a en 2006. Aujourd'hui elle ne dépasse pas le quart des recettes! Les négociations sont en cours en ce moment.

LBA: La FIA, qui érige le règlement de la F1, tient-t-elle aussi une part de la solution ?

GPMA: Tout à fait! La FIA manque de constance dans ses édits. La GPMA aimerait plus de stabilité des règlements.

LBA: Dans l'éventualité que moins des onze écuries présentes aujourd'hui signent l'accord, quelles seraient les alternatives? Est-ce que, par exemple, le groupe Renault pourrait engager deux écuries, une Renault et une Nissan ?

GPMA: C'est trop tôt pour répondre à cette question. Cela dépend de la volonté des constructeurs, mais votre question est intéressante.

LBA: Que pensez vous de la possibilité que Flavio Briatore prenne la succession de Bernie Ecclestone à la tête de la FOM ? Il semble avoir les appuis et capacités requises.

GPMA: Je ne peux pas me prononcer sur cette question.

LBA: Une dernière question: votre pronostic pour la saison 2006?

GPMA: Elle sera très variée avec certainement plusieures écuries qui pourront se battre pour le titre des constructeurs et le titre des pilotes. La F1 sera passionnante en 2006!

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Le Blog Auto a rencontré aujourd'hui le porte parole de la Grand Prix Manufacturers Association. Cette association des constructeurs de la F1, plus connue sous le diminutif de GPMA, regroupe cinq manufacturiers qui engagent des écuries dans le championnat mondial de Formule 1 de la FIA.

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