Auteur/autrice : Bernard Fournol

Au-delà de la conjoncture sanitaire, et de la chute d’un quart du marché, les motorisations alternatives auront marquées l’année en France. Qu’il s’agisse de véhicules 100% électriques, d’hybrides rechargeables ou non et même de bicarburation, les outsiders, aidés par des primes à la conversion généreuses, se sont installés dans le paysage hexagonal. Les modèles phares ont gagné du terrain, laissant bien des marques et des modèles à petit volumes sur le bord de la route.

Malgré l’ouverture restreinte des concessions, le marché ne baisse « que » de 27%, loin des 80% du premier confinement. On aurait pu s’attendre a un mois de novembre plus terrible encore.

Octobre le confirme. L’année 2020 sera très mauvaise. En attendant des jours meilleurs, l’heure est aujourd’hui à la sauvegarde de sa part de marché.

Le mois de septembre 2019 avait été marqué par une augmentation technique de plus de 16% du marché français. Sans surprise il décroit cette année, et confirme une tendance baissière qui devrait se solder par 500 000 immatriculations de moins en 2020.

En août 2018 le marché français bondissait de 40%. De gros volumes d’immatriculations tactiques anticipaient alors l’arrivée des normes WLTP. Cette inflation factice qui se payait déjà en 2019 avec une baisse des ventes de 14,1% se paye toujours lourdement en 2020.