Essai Volvo V60 D3 : break à tempérament (3/3)
par Nicolas Morlet

Essai Volvo V60 D3 : break à tempérament (3/3)

Le break V60 est annoncé comme un break sportif. Animé par le bloc D3 5 cylindres 2.0l de 163 chevaux et 400Nm couplé à une boîte automatique à six rapports, rencontre-t-il son objectif ?

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Les premiers démarrages surprennent en tout cas par la vivacité de la réponse de l’accélérateur. Il faut en effet vraiment effleurer la pédale pour doser correctement l’accélération. Une première approche bien en phase avec les prétentions de la voiture donc, même si les performances n’ont rien d’exceptionnel, avec un 0 à 100km/h effectué en 9 secondes et 215 km/h en vitesse de pointe.

Sur la route, le V60 étonne effectivement par son dynamisme. Le châssis et la direction aiment avaler les courbes et brillent par leur efficacité pour le premier, par sa précision pour la seconde. De quoi se faire plaisir au volant, sans pour autant grever le confort pour les autres occupants grâce à un amortissement soigneusement travaillé.

Si la boîte de vitesse à six rapports fait bien son travail, avec des passages en douceur assortis d’une gestion intelligente et d’une réactivité correcte, on regrettera de ne pas disposer de palettes derrière le volant pour en prendre le contrôle manuellement. Le seul moyen étant alors de jouer avec le levier de vitesses à la logique controversée : pousser pour monter un rapport, tirer pour rétrograder.

Autre bémol : l’absence de Stop&Start. Du coup, les performances en matière de consommation, déjà grevées en partie par le mariage d’avec la boîte automatique, s’en ressentent : 6,7l/100km de consommation moyenne lors de cet essai pour 5,5 annoncés.

Conclusion

Bien dessiné et bien construit, le nouveau break Volvo peut déjà compter sur sa plastique pour séduire. Sur la route, sans aller jusqu'à parler de sportivité, il est vrai que le V60 fait preuve d’un beau dynamisme doublé d’un excellent confort. De beaux atouts, dont on pourra sans doute tirer plus facilement la quintessence avec la boîte manuelle à six rapports qu’avec cette déclinaison automatique qui ne démérite pas, mais qui ne permet pas de disposer de palettes au volant. Dommage aussi que le stop&start soit réservé aux plus modestes motorisations.

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Pour résumer

Le break V60 est annoncé comme un break sportif. Animé par le bloc D3 5 cylindres 2.0l de 163 chevaux et 400Nm couplé à une boîte automatique à six rapports, rencontre-t-il son objectif ?

Nicolas Morlet
Rédacteur
Nicolas Morlet

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