Assurance auto : Les erreurs à éviter lors de la résiliation de votre contrat

Deux personnes se serrent la main après avoir signé un contrat.

Résilier un contrat d’assurance auto peut sembler simple. Toutefois, certaines erreurs peuvent entraîner des complications administratives, des frais inattendus ou une absence de couverture. Il y a des règles à respecter. Voici les principales erreurs à éviter lors de la résiliation de votre contrat d’assurance auto.

Résilier en dehors des délais légaux

Parmi les principales erreurs à éviter lors de la résiliation de l’assurance auto, il y a le non respect des délais légaux. Ces délais valent pour les deux parties et doivent être respectés sous peine de voir la résiliation nulle et non avenue par exemple.

Avec la loi dite Hamon, il est désormais plus simple de résilier son assurance automobile à tout moment dès que l’on a un an d’ancienneté. Cependant, il est toujours possible de résilier son assurance avant la fin de la première année, à condition d’avoir un motif légitime. Ce peut être la vente du véhicule, un déménagement ou un vol.

De la même manière, votre assureur a des délais légaux à respecter s’il veut mettre fin à votre contrat. S’il ne les respecte pas, l’assurance et la couverture liée continueront alors de courir. Les préavis sont souvent de deux mois avant l’échéance du contrat. Consultez votre contrat pour vérifier ce délai et n’hésitez pas à programmer un rappel (calendrier, téléphone, mail, etc.) pour ne pas rater la fenêtre de résiliation.

Ne pas envoyer une résiliation en bonne et due forme

Une résiliation, cela ne s’envoie pas comme un simple mail. C’est une démarche qui se fait en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR). Ce système permet d’avoir une preuve de l’envoi et de la réception avec une date qui est importante pour les délais et préavis vus ci-avant.

Heureusement, de plus en plus d’assurances proposent des services en ligne pour effectuer la résiliation. Privilégiez d’ailleurs ce types d’assurance. Cela facilite grandement les démarches. Enfin, vous pouvez aller physiquement en agence, si votre assureur a encore ce genre d’agences physiques.

Si la résiliation n’est pas faite en bonne et due forme, elle ne sera pas considérée comme valide. Le contrat continuera alors de s’appliquer et vous devrez continuer de payer les mensualités de la prime d’assurance.

Ne pas souscrire un nouveau contrat avant de résilier

Selon la loi française, il est illégal de circuler sans assurance auto. A minima, il faut une couverture dite « au tiers » ou responsabilité civile. Or, lorsque l’on résilie, il faut bien penser à avoir sa nouvelle assurance déjà déclenchée. En effet, il est très facile de se rater d’un jour ou deux. À ce moment là, vous serez en infraction et risquez gros en cas d’accident.

Il faut donc bien vérifier les dates de fin de l’ancienne assurance et de démarrage de la nouvelle pour être certain qu’elles se chevauchent. De plus en plus d’assureurs (sinon tous) proposent de s’occuper de tout pour vous quand vous souscrivez un nouveau contrat chez eux. Ce sont eux qui vont procéder à la résiliation dans le cadre de la loi Hamon. Ils vont aussi faire débuter votre nouvelle assurance à la bonne date pour éviter le piège des dates.

Ne pas vérifier les frais ou pénalités éventuels

Normalement, la loi Hamon devrait vous protéger dans une majorité des cas de frais éventuels ou de pénalités lors de la résiliation. Mais, cela ne vaut qu’après une année pleine d’engagement. Vérifiez toujours les conditions générales de votre contrat. Cela évite les mauvaises surprises.

Dans le doute, contactez votre conseiller et expliquez-lui en toute franchise votre envie de résilier. En fonction de votre situation (meilleure proposition ailleurs, etc.) il pourrait même faire un geste commercial pour vous retenir une année de plus.

Comme on l’a vu, il y a quelques erreurs à ne pas commettre pour qu’une résiliation d’assurance auto se passe sans accroc. Avec un minimum d’organisation vous devriez réussir à passer les embûches. Et comme déjà évoqué, votre nouvel assureur sera sans doute votre meilleur allié durant cette période « administrative ».