La F1 il y a cinquante ans, c’était en chemisette, sans harnais, et en glisse permanente. L’artiste, autrement dit, travaillait sans filet. Et l’artiste, c’est ici Juan Manuel Fangio, le plus grand de son temps, peut-être le plus grand tout court. Il nous emmène avec lui dans sa Maserati 250F pour une ronde en caméra embarquée autour de la piste tracée sur l’aérodrome de Modène, balançant sa monoplace de dérive en dérive, par d’économes mouvements de son grand volant, sans plus d’efforts apparents qu’un bon père de famille se rendant au bureau dans sa Topolino sur la route d’à côté. Le commentaire en ouverture de la séquence se contente sobrement d’une phrase: « Voici Fangio. On l’appelle le Maestro ». Rien à ajouter.
Via Winding Road
Lire également:
Juan Manuel Fangio honoré
http://www.youtube.com/watch?v=OEJtBb-Pfxs nolink
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5 Commentaires sur "Le Maestro"
Cette video est l’exemple même que la F1 aujourd’hui est allé trop loin dans la perfection au point qu’elle n’a plus l’air humaine.
Au moins elle parait plus acessible plus decontracté, plus humaine mais c’était 50 ans avant.
Fallait être cintré pour faire ce qu’ils faisaient à cette époque!
L’allure des « vribreurs » si on peut encore appeler ça ainsi, c’est fou. Y avait de quoi en finir 5x avec la vie à chaque tour.
Il m’a impressionné Fangio lorsqu’il est rentré dans l’espèce de pif-paf (un virage à gauche, un a droite et un virage assez sérré à gauche). La vitesse d’entrée est incroyable et la matrise de la voiture à la fin du dernier virage admirable.
Ce Monza là ne possède rien en commum avec l’actuel circuit?
D’accord avec vous O’knocky et Bil
C’est tire du DVD 50 years of on-board Formula 1, que je recommande bien qu’il soit un peu court et qu’on reste sur sa faim.
Superbe…