Espinosa, nouveau DG de Nissan ouvert à un accord avec Honda

Ivan Espinosa a désormais pris les rênes de Nissan à compter du 1er avril. Une lourde tâche pour cet ancien responsable de la planification du lancement des produits du constructeur automobile.

Elément d’importance : le nouveau dirigeant a déclaré quelques jours auparavant qu’il était ouvert à l’idée de poursuivre un partenariat avec Honda. Son compatriote nippon avec lequel son entreprise avait tenté de fusionner avant que les négociations n’échouent le mois dernier.

Nissan à un moment crucial

Le nouveau dirigeant a du pain sur la pain sur la planche. Il doit mener à bien le plan de restructuration annoncé en octobre 2024. Lequel a pour objectif de réduire de 20 % les capacités de production de Nissan. Le constructeur prévoie en parallèle 9 000 suppressions d’emplois.

Tout en devant reprendre les discussions en vue d’un éventuel rachat par Honda avec pour cible de former le quatrième groupe automobile mondial.

Nissan a désigné Espinosa, 46 ans, pour prendre la tête de l’entreprise à un moment crucial. Le constructeur japonais a averti ses investisseurs qu’il risquait de subir une troisième perte nette annuelle en six ans. Les ventes sont en baisse et les négociations avec Honda se sont effondrées le mois dernier sous la direction du PDG sortant Makoto Uchida.

Espinosa ouvert à d’autres partenaires

L’essor des voitures intelligentes dans l’industrie automobile « va nécessiter beaucoup de travail et d’investissements, qui probablement auront besoin de partenaires », a récemment déclaré Ivan Espinosa. Ajoutant : « je suis ouvert à Honda ou à d’autres partenaires, tant que ces partenaires nous aident à faire avancer la vision de l’entreprise. »

Les priorités du nouveau dirigeant seront de rechercher des collaborations avec des entreprises qui aideraient Nissan à développer des véhicules électriques et à renouveler une gamme de voitures vieillissante. Une situation qui fait perdre à l’entreprise des parts de marché importantes, notamment aux États-Unis et en Chine.

Une collaboration avec un constructeur automobile traditionnel pourrait offrir « une certaine synergie » en termes de taille, de technologie de chaîne de traction et d’investissement dans les batteries, a déclaré Espinosa aux journalistes.

« Il existe une autre voie, qui est de savoir avec qui s’associer pour développer cette partie intelligente du futur. Il y a des caractéristiques et des compétences que les OEM traditionnels n’ont pas », a-t-il ajouté.

Le fabricant taïwanais d’iPhones, Foxconn a exprimé son intérêt pour l’achat de la participation du constructeur Renault dans Nissan. Mais si Nissan est ouvert à la coopération avec cette entreprise, il estime toutefois qu’il y a plus d’avantages à s’associer avec une grande entreprise technologique.

Notre avis, par leblogauto.com

Ingénieur mécanicien de formation, Espinosa a supervisé les portefeuilles de produits et de services pour les marques Nissan et Infiniti à l’échelle mondiale.

Selon lui, les principaux défis de l’industrie automobile sont l’électrification, la connectivité et les technologies de conduite autonome. Trois domaines dans lesquels Nissan a historiquement pris du retard. Reste que Honda n’est pas non plus en avance sur ce type de projets ….

« Un PDG fait généralement face à une ou deux grandes crises au cours de sa carrière », a déclaré Espinosa. « Je vais devoir en gérer quatre ou cinq en même temps. J’ai un redressement à effectuer. J’ai une crise morale profonde au sein de l’entreprise. Et j’ai un travail de transformation en profondeur à accomplir. » Vastes défis !!

(4 commentaires)

  1. Seulement 9 000 suppressions d’emplois et beaucoup de gros bénef après.
    Trop simple , faire gérer depuis le Liban Nissan par Carlos Ghosn.

  2. C’est sûr et certain que ça va finir en fusion/acquisition par Honda.
    Tous ces atermoiements ne servent qu’à revaloriser Nissan financièrement.
    Je pense que la partie qui coince le plus, c’est Renault qui ose enfin se rebeller un peu, en posant ses conditions pour récupérer son argent sans trop de perte.

    1. Vous oubliez complétement le propriétaires / actionnaire de la marque …. , bon la propagande ( gouvernement et journalistes ) politiquement correcte dit : Renault est une merde n’existe pas et ne doit pas être présent au Japon …. , a répéter à longueur d’année …. pour formater les cerveaux , c’est fait ……
      Faudra voir pour Renault / Nissan / Honda …… Chez Nissan il y a 3 Français au Conseil d’Administration …. on verra ….. un patron cela peut se virer ….. au suivant ….

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *