Carlos Ghosn attaque Renault aux prud'hommes
Carlos Ghosn avait plus ou moins annoncé la couleur lors de sa conférence de presse à Beyrouth. L'ex-numéro un a décidé d'attaquer son ancien employeur, le groupe Renault, aux prud'hommes.
Carlos Ghosn avait plus ou moins annoncé la couleur lors de sa conférence de presse à Beyrouth. L'ex-numéro un a décidé d'attaquer son ancien employeur, le groupe Renault, aux prud'hommes.
Carlos Ghosn avait plus ou moins annoncé la couleur lors de sa conférence de presse à Beyrouth. L'ex-numéro un a décidé d'attaquer son ancien employeur, le groupe Renault, aux prud'hommes.
Durant la conférence de presse qu'il a tenu au Liban, Carlos Ghosn a évoqué sa "démission" de son poste de PDG de Renault durant sa détention provisoire au Japon. Qualifiant cette démission de "mascarade", il avait clairement déclaré qu'il ferait valoir ses droits.
Selon le journal Le Figaro, il attaque dont devant les prud'hommes. Que réclame-t-il ? "Je réclame mes droits à la retraite ainsi qu’à tous les droits qui me sont acquis. J’ai d’abord voulu que cela se règle de façon amiable. Chacun connaît les conditions dans lesquelles j’ai dû quitter Renault : j’étais emprisonné !" selon le journal.
Au printemps 2019, le Conseil d'Administration de Renault avait considéré que sa démission, suite à son empêchement manifeste de tenir son poste, ne lui octroyait pas l'ouverture de la retraite chapeau prévue pour lui.
"J'ai demandé à partir à la retraite et je défendrai mes droits en tant que personne qui a travaillé autant d'années, qui a rendu autant de services et qui a droit à une retraite" avait-il dit durant la conférence. Sa retraite chapeau s'élève à plus de 774 000 € par an.
Cette demande est jugée - à titre personnel tient-elle à préciser - "un peu indécent[e]" par la Ministre du Travail, Muriel Pénicaud ce soir lors du Grand Jury RTL. Une longue bataille judiciaire devrait donc s'engager entre Carlos Ghosn et le groupe Renault. La première audience devant le tribunal des prud'hommes devrait se tenir d'ici le mois de février.
Quant au Journal du dimanche (JDD) il affirme que les - environ - 60 avocats et juristes de 6 cabinets qui épluchent les dossiers d'accusation contre Carlos Ghosn auraient des éléments suffisants pour prouver son innocence (voir aussi ici). Prochain rebondissement sous peu ?
Carlos Ghosn avait plus ou moins annoncé la couleur lors de sa conférence de presse à Beyrouth. L'ex-numéro un a décidé d'attaquer son ancien employeur, le groupe Renault, aux prud'hommes.
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