Le classicisme dont fait preuve la C4 dans sa présentation extérieure se retrouve une fois la portière ouverte. Citroën a créé un habitacle plus sobre et plus classique, avec une attention particulière portée à la qualité de l’ensemble, sans toutefois supprimer quelques touches d’excentricité.
Ainsi, la C4 perd son volant à moyeu fixe et son tableau de bord épuré à afficheur central. Retour à une présentation plus conventionnelle, avec un volant classique, toujours bardé de commandes, et à des cadrans placés derrière celui-ci, surmontés d’une casquette dont le dessin s’étire jusqu’aux aérateurs au-dessus de la console centrale. Une console centrale qui propose des commandes claires et intuitives pour l’autoradio et la climatisation bizone – fournie de série sur notre voiture d’essai en finition Exclusive.
Où que se pose la main ou le regard, on ne peut que constater la minutie du travail des ingénieurs de la marque aux Chevrons, même si les plus regardants pourront noter quelques bémols comme le toucher de certaines commandes ou l’aspect «creux» que rejette certains plastiques.
Côté équipement, les passagers sont choyés puisqu’en plus des désormais traditionnels équipements de confort, la C4 propose le système d’Alerte de Franchissement de Ligne (AFIL) ainsi que les sièges chauffants et…massants ! Une offre unique à ce niveau de gamme. Bon certes, on est loin du massage thaïlandais traditionnel puisqu’il s’agit d’un coussin qui se gonfle et se dégonfle au niveau des lombaires, mais la sensation n’est pas désagréable et permettra de relaxer les gros rouleurs ou les personnes sujettes au mal de dos.
A l’arrière, la banquette est prévue pour trois occupants qui profiteront d’une habitabilité généreuse au niveau de l’espace aux jambes et de la garde au toit, permettant d’envisager sans broncher les longs trajets.
En plus du coffre de 408 litres, l’habitacle de la C4 est truffé d’espaces de rangement pouvant contenir des objets de taille diverse. Ainsi, rien qu’à l’avant, on trouve les indispensables vide-poches de portières et boîte à gants, un petit espace aménagé sous l’écran de l’autoradio, un rangement fermé camouflé dans l’accoudoir central (incluant une prise 220V), un autre petit bac ouvert près de l’original petit levier de vitesse et, le petit plus qui fait la différence, un vaste rangement réfrigéré au pied de la console centrale pouvant aisément contenir quatre cannettes. C’est également là que se cache l’allume-cigare ainsi que les ports USB et AUX, ainsi préservés des regards indiscrets.
Mais la petite touche de fantaisie dont je vous parlais est à chercher du côté de la personnalisation, un sujet cher à Citroën, surtout depuis l’arrivée de la DS3. Sur la C4, le constructeur propose donc de personnaliser la couleur des cadrans et les différents sons de l’auto. Si ce dernier gadget est aussi inutile qu’amusant, le premier des deux est plutôt limité puisqu’il n’offre en fait le choix qu’entre quatre niveaux d’intensité de bleu, en plus du blanc classique.
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