Cars Story #7 : Peugeot 106, la Kid de Sochaux

À l’aube des années 90, un numéro sacré livrait de véritables joutes avec celle qui était plus que la Cinq. Le losange préparait néanmoins une estocade qui devait être fatale pour la star de Sochaux ! L’ancienne Régie Nationale a en effet présenté sa pimpante Clio en 1990, ce qui obligea la 205 à répliquer par un restylage. Présentée en 1984, la vénérable lionne commençait à accuser le poids des années et ne pouvait plus lutter avec la « Voiture de l’année 1991 ». Peugeot venant de lancer sa petite 106, l’heure de la retraite avait-elle sonnée pour l’idole de toute une génération ?

Un projet S10 pour suppléer le Sacré Numéro

Sous cette belle robe « sexy » se cachait une Citroën AX! – (C) Peugeot

Non ! Cette dernière allait encore étirer sa longue carrière tout en étant suppléée par la future remplaçante de la 309 et la « S10 » qui nous intéresse ici ! Le projet S10 a été initié en 1986. Comme souvent à cette époque, le bureau du style de la marque sochalienne et Pininfarina ont été mis en concurrence. Les premières maquettes ont été réalisées à la fin de cette même année. Les grandes lignes du style extérieur ont été adoptées par la direction en 1987. La proposition portée par les équipes de Gérard Welter, avec notamment Paul Bracq pour l’intérieur, a remporté la mise face aux italiens.

Les premiers prototypes roulants ont été finalisés au printemps 1988, soit seulement quelques mois avant la mise à mort de la 104. Il cependant fallu attendre le 12 septembre 1991, afin que la S10 puisse partir à la rencontre du public. Cette voiture plutôt sympathique et dans l’air du temps était plus petite que la 205. Vous l’avez compris! Une voiture qui ne remplaçait pas la 205 et qui était plus petite que cette dernière? Elle allait forcement s’inscrire dans la série des 100. Elle aurait pu prendre le matricule 105, mais la S10 ne remplaçait pas directement la 104. Peugeot, souhaitant sans doute inscrire sa gamme dans la nouvelle décennie a donc décidé de passer la 6ème.

Peugeot 106 : un début de carrière en 3 portes

Peugeot 106 Roland Garros
La Peugeot 106 a débuté sa carrière en 3 portes – (c) Peugeot

Lancée d’abord en 3 portes, la 106 a fait preuve de conservatisme en matière technique. En effet, la Sochalienne a opté pour des solutions techniques éprouvées qui ont fait la réputation de la marque. Si l’on laisse le politiquement correct de côté, cela veut tout simplement dire que sous cette robe moderne se cachait la plateforme, les trains roulants et les moteurs TU de l’excellente Citroën AX ! À bord de la 106, on retrouvait donc les mêmes qualités que dans sa cousine aux chevrons sans en avoir tous les défauts. La tenue de route était saine, le confort des suspensions bons et les consommations modérées.

Sous le capot, on retrouvait le petit 954cm3 de 45 ch, suivi du 1124cm3 de 54 ch sans oublier l’incontournable TU3, à savoir un 1360cm3 de 75 ch. Ces moteurs, réputés pour leur fiabilité, s’associait à une transmission mécanique à 4 ou à 5 vitesses. Au lancement, elle se déclinait en 3 finitions : la dépouillée XN, la XR et une XT en guise de haut de gamme.

Une offre qui s’élargit pour la Peugeot 106

Exit la GTI, la version sportive des premières 106 se nommait XSI – (c) Peugeot

En septembre 1992, la gamme « 106 » s’est enrichie d’une carrosserie à 5 portes particulièrement prisée par les petites familles. L’offre moteur s’est également élargie avec l’arrivée du TUD3 qui faisait déjà le bonheur de la Citroën AX. Il s’agissait d’un 1360cm3 d’une puissance de 54 ch. Associé à une boîte 5, ce bloc, biberonné au gazole, brillait plus par sa frugalité que par sa vivacité !

Pour combler les amateurs de sensations fortes Peugeot avait « piqué » un autre moteur à la Citroën AX. Cette fois-ci, on piocha sous le capot de la GTI un 1360cm3 à injection de 100 ch à 6800tr/min. Cela donna naissance à la 106… XSI ! Cette puissance a finalement chuté à 95 ch l’année suivante du fait de l’adoption du catalyseur. À cette occasion, les moteurs essence ont troqué leur carburateur pour une injection. Si la plus puissante des 106 y a laissé des plumes, le petit 954cm3 a en revanche gagné 5 ch supplémentaires. Sa puissance a donc été portée à 50 ch tandis que les 106 équipées du moteur 1.1 ont gagné la boîte 5 de série.

La première édition de la 106 Roland Garros a été lancée en avril 1993. Comme pour la 205 éponyme, la petite Lionne s’est dotée d’un magnifique vert bouteille. L’intérieur s’habillait d’un cuir crème et d’un tissu spécifique avec des ceintures de sécurité de couleur « terre battue ». L’équipement de cette série spéciale, qui revenait annuellement à l’approche du tournoi parisien, était haut de gamme. La « RG Touch » était bien présente à bord de la Peugeot 106.

Une Peugeot 106 qui imite la 205

Peugeot 106 Rallye
Comme la Peugeot 205, la 106 a reçu sa version Rallye – (c) Peugeot

En 1994, la 106 a une nouvelle fois imité sa grande sœur 205 en lui empruntant l’appellation « Rallye ». Pour ce faire, elle a utilisé la même recette à savoir une voiture dépouillée de tout équipement de confort. Les jantes en tôle de couleur blanche et la présentation intérieure suggestive avait également rempilée à bord de la 106. La mécanique, à savoir un TU2, provenait également de la 205 Rallye. Néanmoins, en raison des normes anti-pollution, le 1294cm3 a dû adopter une injection et un catalyseur. Cela abaissa donc la puissance d’une 106 Rallye, au châssis affûté, à 98 ch. Mais avec seulement 810kg à mouvoir, ce moteur faisait des merveilles sous le capot de la saucisse !

La série spéciale la plus célèbre a également fait son apparition en 1994. Portée par un spot publicitaire marquant, cette série spéciale a fait mouche au point de devenir un classique. Cette 106 « low cost » était pourtant dépouillée de tout équipement de confort. Son seul luxe était d’avoir des sièges en jean ! En contrepartie, elle s’affichait à 55 000 francs en 3 portes, soit 4 000 de moins que la XN. En euro « courant », cela nous donne une 106 neuve à 8385 € et un avantage client d’environ 610 euros! La gamme s’est également enrichie d’une finition XS motorisée par le 1.4 de 75ch. Quant à la XSI, elle a repris du poil de la bête en remplaçant son « petit » 1.3 de 95 ch pour un TU de 1587cm3. La puissance est ainsi remontée à 105 ch à 6 200 tr/min.

Des nouveaux moteurs pour la Peugeot 106

l’Italie a profité d’une luxueuse version Premium en 1995. Cette édition limitée à 600 exemplaires avait un 1.4 de 75ch – (c) Peugeot

À l’occasion du millésime 95, le lion qui ornait la calandre de la 106 est devenu plus lisse. Sous le capot, la grosse nouveauté a été le remplacement du moteur diesel. L’anémique 1.4 diesel a cédé sa place à un 1.5 mazouté de 58 ch. Un poil plus « performant », ce nouveau diesel au tempérament plutôt placide se distinguait par sa fiabilité et son appétit particulièrement modéré. Du côté des essences, le 1587cm3 de 90 ch de la 306 a fait son apparition sous la plus luxueuse des 106 : la Griffe ! Là encore, on a appliqué la même que recette que sur la 205 éponyme. La 106 Griffe offrait ainsi une belle sellerie en cuir, des inserts en ronce de noyer, des jantes en aluminium, la climatisation… C’était le grand luxe ! A noter que le 1.6 de 90 ch a également motorisé les finitions XS et XT.

En plus de ces deux nouvelles motorisations, la 106 s’est aussi offert une version électrique ! Cette citadine « 0 émission », sobrement baptisée 106 Electric, offrait une puissance de 27 ch et elle embarquait des batteries Nickel-Cadmium. Très similaire à l’AX Électrique, la lionne atteignait seulement 90 km/h et son autonomie était de 90 km. C’était un peu mieux que son équivalent aux doubles chevrons dont l’autonomie annoncée était de seulement 75km.

Un coup de jeune pour la Peugeot 106

Peugeot 106 phase 2
Le restylage d’avril 1996 a sublimé la Peugeot 106 – (C) Peugeot

L’opération de mi-vie de la 106 a été réalisée en avril 1996, soit à peine deux mois après la sortie de son clone : la Citroën Saxo. L’intervention chirurgicale a été profonde, modernisant complètement le style de la Lionne ! La face avant a adopté de nouveaux optiques monoblocs, un nouveau capot intégrant un lion redessiné et des boucliers modernisés. L’arrière n’était pas en reste avec de nouveaux feux arrière totalement rouge et, là encore, un parechoc arrière relooké. Ces évolutions ont permis à la 106 de gagner 10 cm en longueur.

La 106 était devenue très désirable d’autant plus que la gamme s’est coiffée d’une nouvelle version sportive qui est venue remplacer la XSI ! Le TU5 a reçu une culasse à 16 soupapes qui a fait grimer sa puissance à 120 ch! Avec son poids plume et son comportement routier enjoué, la 106 S16 était devenue un véritable kart !

Ceux qui trouvaient la S16 trop bourgeoise pouvaient toujours se consoler au volant de la Rallye. Néanmoins, le restylage a été l’occasion de remplacer le petit 1294cm3 par un TU5 à 8 soupapes cette fois-ci. Ce bloc de 103 ch était celui des dernières XSI ! Le reste de la gamme a été réarticulé autour des finitions «Equinoxe», «Symbio» et «Cashmere».

Une nouvelle vie dans l’ombre de la 206

Une Peugeot 106 S16? Perdu! – (C) Guillaume Vachey – Créative Commons CC0

La suite de la carrière de la 106 a été assez calme si ce n’est que de nombreuses séries spéciales sont venues jalonner son parcours. Cependant, la gamme a connu une nouvelle modification en 1998. Pour Peugeot, cette année a été importante car elle a vu la 205 tirer sa révérence. Pour autant, cela n’a pas laissé le champ libre à la 106. Et c’est même tout le contraire puisque le constructeur Sochalien avait pris le soin de remplacer son sacré numéro par la 206. À cette occasion, les finitions « Equinoxe », « Symbio » et « Cashemere » ont cédé leur place aux «Open», «Color Line» et « Sport ». Afin de ne pas faire de l’ombre à la nouvelle 206, le 1.6 de 90 ch et les finitions hautes ont déserté le catalogue. La Rallye a également tirée sa révérence en 1999.

Ce repositionnement de la gamme 106 ne signait pas pour autant sa mort. À l’aube de l’an 2000, la gamme s’est enrichie d’une version Quicksilver. Motorisée par le 1.1 de 60 ch ou le 1.4 de 75 ch, cette version disponible uniquement en 3 portes ciblait un public plutôt jeune. Pour mieux les séduire, la Quicksilver a emprunté les accastillages de la S16 (boucliers avant et arrière, élargisseurs d’aile…).

En 2000, la 106 Zen a pris la place de l’Open en entrée de gamme tandis que la S16 a vu sa dotation de série s’enrichir de l’ABS, des airbags et de la climatisation manuelle. L’année suivante la 106 « Enfant Terrible » a pris le relais de la Quicksilver en poussant le bouchon un peu plus loin. Cette version, uniquement motorisée par le 1360cm3 de 75 ch, a ajouté les jantes en aluminium de la S16 à sa dotation de série.

La fin d’une belle carrière pour la Peugeot 106

La fée électricité s’est penchée sur le berceau de la Peugeot 106 – (C) Peugeot

La vénérable 106 a fini par arriver au bout de son chemin en juillet 2003. Si elle n’est jamais parvenue à battre la Clio ou à faire oublier la 205, la petite lionne a su tracer sa propre voie. Cela lui a permis de connaître une belle carrière et de s’écouler à 2 798 200 unités.
Comme la 104 avant elle, la 106 n’a pas connu de descendante directe Il fallut attendre presque 2 ans pour voir la série 100 ressurgir avec le lancement de la 107. Cette voiture low-cost avait une philosophie très éloignée de notre S10 ! Mais ça, c’est une autre histoire !

Les petites histoires de la grande Histoire

Peugeot 106 Roland Garros 5 portes
La Peugeot 106 Roland Garros a également été proposée en 5 portes – (c) Peugeot

Un enfant terrible comme la 106 ne pouvait pas être avare en « petites histoires truculantes ». Cela tombe bien car on en a quelques-uns à partager avec vous !

Il y a des voitures qui ont des publicités marquantes et dont on se souvient encore de nombreuses années après leur disparition. La 106 est de cette trempe ! Qui ne se souvient pas du slogan « C’est la 1ère fois que les hommes sont fous de la voiture de leur femme » avec cet homme qui essaye de faire la chenille et le rouleau de printemps dans son lit conjugal ? Qui a oublié la pub pour la 106 Kid avec ce jeune homme qui a taillé un jean en coupant les sièges de sa 106 après s’être fait voler ses vêtements ?

Les séries spéciales de la 106

Puisqu’on parle de 106 Kid, on se doit de parler des séries spéciales. Comme avec la 205, elles ont été nombreuses sur la 106. Elles ont été le fruit de collaboration avec des stylistes (106 Ines de la Fressange), des marques (106 Carte Noire et Carte Rouge, 106 Eden Park) ou d’événements sportifs (106 Roland Garros et 106 Le Mans). Elles ont aussi parfois été simplement le résultat d’une réflexion du service marketing de Peugeot (106 Cartoon, 106 Zenith, 106 Mistral, 106 Bahia).

La « Kid » est à la 106, ce que la « Junior » a été à la 205. D’ailleurs, il ne vous aura pas échappé que ces séries « spéciales » qui ont rencontré un vif succès, ont opté pour des noms évoquant la jeunesse !

3452 Peugeot 106 electric sont sortis des ateliers d’Heuliez – (c) Peugeot

La 106 Electric a été produite à 3 452 exemplaires par Heuliez. C’est peu et beaucoup à la fois. En effet, à cette époque les véhicules électriques n’en étaient qu’à leur balbutiement. Ce score était alors exceptionnel compte tenu de la polyvalence limitée de ces autos ! En réalité, les ventes ont été boostées par des acquisitions réalisées par des établissements publics ou des collectivités locales.

La 106 Maxi sortait 200ch de son « petit » 1.6. Cet exemplaire est visible au musée de l’aventure Peugeot – (c) Musée de l’Aventure Peugeot

Légère et agile, la 106 a écumé pas mal de Rallyes avec en point d’orgue la 106 Maxi. Bodybuildée comme l’illustre 306 du même nom, cette 106 de compétition, qui a été lancée en 1997, abritait un 1590cm3 atmosphérique de 200 ch sous son capot ! Cette 106 Maxi est exposée au Musée de l’Aventure Peugeot au moment où nous bouclons ces ligne.

À la demande de Peugeot, Heuliez a étudié un petit cabriolet sur la base de la 106 en 1998. Il s’agissait d’une deux places dotées d’un toit en dur escamotable. Le projet n’a finalement pas débouché sur une commercialisation et il a donc fallu attendre la présentation de la 20<3 en 2000 afin de voir le concept du coupé-cabriolet débarquer en concession.

Les premières 106 XN avaient des rétroviseurs extérieurs spécifiques – (c) Peugeot

Peu le savent mais les toutes premières 106 XN avaient des rétroviseurs extérieurs différents du reste de la gamme. D’une forme plus basique, ils étaient non réglables depuis l’intérieur! Cette particularité a pris fin avec l’arrivée de la 106 à 5 portes.

Une dernière pour la route avec la « GTI »

La 106 S16 a été commercialisée sous l’appellation GTI sur certains marchés européens – (c) Hatem BEN AYED

Rallye, XSI, S16… La 106 a connu de nombreuses versions sportives mais aucune d’entre elles n’a osé porter le blason GTI. Ces 3 lettres étaient tombées en disgrâce au milieu des années 90… sauf à l’export ! Certains pays comme la Suisse ont pu profiter d’une 106 GTI. Ces 106 GTI étaient techniquement identiques à notre S16.

(17 commentaires)

  1. Une décision de Jacques Calvet : ne pas remplacer la 205 et attaquer le marché par le bas (106) et le haut (306).
    C’est comme ça que la Clio a eu les mains libres et s’est imposée largement, alors que Peugeot dominait le secteur des urbaines avec sa 205 qui a littéralement écrasé la Super 5 en terme de ventes.
    Peugeot a plus tard reconnu explicitement son erreur de marketing en sortant la 206.
    Quant à la 106, j’ai bien connu cette voiture : de la place dedans pour la taille certes, mais un coffre riquiqui et des prestations globalement inférieures à celles d’une Clio, pour le même prix.
    Et des marges inférieures aussi pour Peugeot.
    On était assis très haut dans cette voiture. C’était une besogneuse, solide et pas trop mal finie. Une bonne Peugeot in fine mais quel idiotie de ne pas l’avoir faite plus grande.

    1. Effectivement, Peugeot a mis du temps avant de remplacer, comme il se doit, sa 205. Par contre, on peut dire que la 206 a remis les pendules à l’heure ! C’était une sacrée auto dont on parlera dans un épisode qui lui sera dédié 🙂

      1. 206 j’ai eu – on va dire j’ai subi : une 1,9l diesel. Une voiture lourde, au train arrière qui décrochait sans cesse, bruyante et manquant de place à l’avant pour le conducteur d’1m84 que je suis.
        Une retro vision épouvantable, et un boulet sous motorisé sur la route. Bref, pas de très bons souvenirs.

        1. Pour le 1.9D je compatis. Ça avait beau être indestructible et consommer, c’était des un veau sans nom… Et encore, je t’épargne mon discours sur le bloc TUD qu’il y avait dans la 106…

          Par contre je fais 1.82m, et je n’ai pourtant jamais eu de soucis à bord concernant l’habitabilité de la 206. J’en ai possédé une pendant 6-7ans. Dans la catégorie je trouve que ça allait.

    2. Le gros problème de cette voiture qui a fait la fortune de Renault et sa Clio « tout d »une grande », c’est en effet le coffre: Dans la pub c’était la voiture de madame et Mr faisait la « moule géante » pour avoir les clef… Mais en pratique si madame avait déjà une poussette canne a caser, elle rentrait à l’aise dans le coffre de la Clio mais pas dans celui de la 106!
      Ce « test de la poussette » non fait (ou bâclé) avait laissé des traces chez Peugeot… Du genre marque de pied sur le fondement des responsables.
      Dommage, car niveau comportement la voiture était réussie. Mais les Clio étaient aussi très sûres de comportement, comme la plupart des modèles d’alors plus légers et soignant plus les liaisons au sol que les béquilles électroniques puis la téloche sur le tableau de bord…

    1. Les Peugeot de cette génération, surtout les versions restylées, ne prennent pas trop de rides. La 306 S16 garde aussi un certain charme.

  2. Pour le palmarès en rallye, à noter celle obtenue au classement général du rallye de Cote d’Ivoire 1998 par Patrice Servant.

  3. Petite précision supplémentaire : cette victoire a été obtenue avec une 106 Gr.A, c’est à dire un modèle moins évolué que la 106 Maxi 🙂

  4. J’adore cette auto … j’aimais particulièrement la version restylée … surtout sa face avant. Avec la 406 et la 406 coupé … je trouvais que ces 3 Peugeot avaient de bonne gueules!

  5. pas du tout amoureux des tractions, j’ai pourtant conduit une seule fois la 106. J’ai été bluffé par le potentiel de l’auto en descente . Je garde ce bon souvenir et considère la petite traction. J’ai aussi roulé 205, 309, 5GT, Autobianchi A. La 106 c’est le must!!! Ok c’est de l’empattement court, mais les bonnes autos de rallye ne sont pas limousines !

  6. Je regrette infiniment la quasi-disparition de ce type de voiture… Ce segment.
    Le niveau de vie ne réclame plus ce type d’autos ?
    … Ça montre bien que la recherche de moins consommer et largement devenue en second plan.

  7. Petite correction, le moteur de la 106 Rallye 1300 (code TU2J2) n’était pas dérivé de celui de la 205 Rallye (code TU24), mais du 1400 de la XSI et de l’AX GTI (TU3J2). La hauteur de bloc est différente, plus long sur le TU2J2 avec des angles de bielles plus fermés.
    Maintenant la philosophie est identique: une petite cylindrée qui va chercher loin sa puissance. En carto coupe, à l’époque j’avais fait prendre 8500 t/mn à ma Rallye 1300. Une teigne extraordinaire dans le sinueux.

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