Auteur/autrice : Gautier Bottet

L’automobile continue à sur-performer l’économie américaine, avec une croissance de 19,9%, qui amène le marché à son meilleur niveau depuis 2009. Les gagnants du mois ? Honda, Toyota et Volkswagen.

La croissance de presque 10% en juillet par rapport à l’année dernière amène la croissance à quasiment 5% sur les sept premiers mois. GM est en particulièrement bonne forme en comparaison de Volkswagen.

+13,7% en juillet, +14,2% depuis le début de l’année. C’est d’ailleurs le meilleur mois de juillet jamais enregistré dans le pays. La Russie confirme ainsi sa place au sein des marchés automobiles les plus dynamiques du moment et où bien peu de constructeurs voient leurs ventes diminuer.

Le marché indien continue sur une note verte en juillet avec un rythme supérieur à 10% de croissance, laissant entrevoir un marché aux alentours des 2,5 millions d’unités sur l’année. La grève chez Maruti-Suzuki ne se fait pas encore ressentir, mais ce sera sans doute le cas sur le mois suivant.

Le retour au niveau normal se poursuit au Japon, et c’est encore Toyota qui tire les marrons du feu, avec une croissance largement supérieure à celle du marché. Sa gamme d’hybrides n’est pas étrangère au phénomène. De son côté, Honda continue à surfer sur la vague N-Box en attendant la suite de la famille…

La chute de la Holden Commodore se confirme en Australie, mais le numéro un pourrait bientôt passer chez Toyota, avec un Hilux en pleine forme, sur le point de rattraper la Mazda3. Quand à Ford il peine à reprendre pied avec une Falcon qui chute inexorablement.

Très légère progression du marché argentin en juillet avec 1,4% de progression et un début d’année en hausse de 3,8%. Le mois est en fait marqué par un recul assez prononcé de certains ténors, comme Volkswagen, Fiat ou encore Ford. Tandis que Toyota, Chevrolet, Renault ou Peugeot gagnent du terrain, en juillet comme au cumul des 7 premiers mois.

Après un début d’année hésitant, le marché brésilien progresse de 22% en juillet, avec un niveau proche du plus haut historique. Le cumul annuel est en progrès de 3%. Mais les progressions restent inégales car ce sursaut est encore du aux mesures gouvernementales en matière fiscale.