Mercedes nous présente au Salon de Shanghai 2021 l’EQB, la version électrique du SUV famillial GLB basée sur la nouvelle plateforme électrique EVA II. Quelques jours seulement après la spectaculaire Mercedes EQS, le constructeur de Stuttgart continue sur sa lancée.
Le Mercedes EQB reprend la même technologie que l’EQA. On retrouve donc de base une architecture avec un moteur asynchrone de 140 kW et une transmission aux roues avant. D’autres variantes plus puissantes et dotées d’une transmission intégrale en option ont déjà été annoncées par Mercedes lors de la première à Shanghai. La première version disponible est l’ EQB 250. La version supérieure l’EQB 350 4Matic, aura probablement une puissance de 215 kW ou 288 ch.
Pour la batterie Mercedes annonce une capacité de 66,5 kWh, ce qui devrait donner à l’EQB 350 4Matic une autonomie WLTP de 420 kilomètres environ, plus pour l’EQB 250. Des variantes dotées d’une batterie plus grande et donc d’une autonomie allongée devraient voir le jour. Avec un chargeur rapide DC la puissance de charge maximale est de 100kW. Sur un chargeur AC c’est un maximum de 11 kW qui est possible. Il pourra se charger sur le réseau Ionity via un port Combo CCS. Mercedes table sur un temps de recharge de 10 à 80 % en 30 minutes. Les batteries sont fabriquées dans les usines Daimler de Kamenz (Allemagne) et de Jawor (Pologne).
Rien qu’un GLB électrique ?
L’EQB complète les EQA et l’EQC. Très similaire niveau gabarit À son cousin thermique le GLB, il est plus long de cinq centimètres. La largeur (1 834 mm), hauteur (1 667 mm) et l’empattement (2 829 mm) sont identiques. Il en va de même pour l’intérieur, où le nouvel EQB propose également l’option sept places. Le volume de coffre maximal avec cinq places est de 1710 litres. Niveau style on reste en territoire connu chez Mercedes et sa gamme EQ. On retrouve la calandre pleine, dominée par le logo à l’Etoile. Comme sur l’EQA, la signature lumineuse avant et arrière est reliée par une bande lumineuse. Détail perturbant : à cause de cette dernière, le support de plaque d’immatriculation a été déplacé dans le parechoc arrière. Sur l’EQB, Mercedes propose des jantes allant jusqu’à 20 pouces, qui brillent par un design particulier à deux ou trois tons. Autre détail perturbant : On retrouve les rails de toi du GLB sur l’EQB ce qui est assez inhabituel pour une voiture électrique, on l’on chasse le moindre artifice dégradant le coefficient aérodynamique (cx).
Intérieur style château
A l’intérieur on baigne dans une ambiance assez classe avec une touche de style baroque. Renforcée par la présence de couleurs telles que le bleu ou l’or rose. Clientèle chinoise oblige. Sans surprise, le cockpit est dans la lignée du GLB. L’écran large doté de la dernière interface MBUX est bien visible. Les bouches d’aération, habillage de sièges et clé du véhicule sont assortis. Le système de navigation de série sur l’EQB comprend bien sûr la fonction Electric Intelligence. Il calcule l’itinéraire, y compris les éventuels arrêts pour recharge nécessaires, l’autonomie qui tient compte de facteurs tels que la météo actuelle ou la topographie.
Une production en Chine et en Hongrie
La production pour le marché chinois se fera directement sur le site de Pékin, les modèles EQB destinés à l’Europe et au marché mondial viendront de l’usine de Kecskemét en Hongrie, où la version PHEV de la Classe A sera également construite à l’avenir.
Notre avis, par leblgoauto.com
Lors de la présentation de l’EQB, il n’y avait encore aucune information concernant la tarification. Si on se base sur la différence de prix entre les GLA et GLB et du prix de la Mercedes EQA, on peut s’attendre à un budget d’environ 50 000 euros pour l’EQB 250. Fourchette de prix ultra concurrentielle où l’on retrouvera ses habituels concurrents allemands. Mercedes n’a pas non plus encore communiqué de date exacte pour sa commercialisation, se contentant d’indiquer que le SUV électrique fera ses débuts à la fin de l’année 2021. Nous ne sommes pas dépaysés avec ce nouvel arrivant qui trouve parfaitement sa place dans la gamme EQ actuelle.
J’ai un regard vraiment positif sur les voitures électriques et j’aime le style des marques premium allemandes mais bon j’aime pas du tout le style des électriques Mercedes/Audi/BMW.
Est-ce qu’il est prévu que les constructeurs indiquent la conso des VE, suivant des cycles type (WLTP) en plus de l’autonomie ?
Dans une démarche de transition énergétique, ces véhicules sont vendus dans des pays où l’électricité est (pour le moment) fortement émettrice de CO2, il serait important que les consommateurs aient conscience que l’armoire réfrigérée qu’ils achètent, malgré sa tonne de batterie pour lui conférer un peu d’autonomie, consomme 2 plus qu’une voiture électrique « normale » .
on pourrait mettre sur le hayon arrière un marquage indélébile indiquant l’efficacité énergique du bazar (en équivalent kWh par km, en ACV sur une durée de 200 000 km)
@Ema : autant la valeur de consommation semble une évidence à recevoir comme information, autant le marquage A++ pour une trottinette à D pour une Zoé et F pour cette GLB marqué de manière indélébile est un délire ecolo sans nom.
Acceptez vous un code F sur l’ensemble des bâtiments Haussmanien qui abritent même certains lecteurs vertueux par ici.
Demain, l’inscription ‘rouler tue’ sur les voitures et la couleur unique, le dessin unique ?
Alors, dans cette logique écologiste, demandons au plus performant actuel (Tesla) de nous faire des voitures essentielles pour tous comme unique constructeur automobile mondial, l’efficacité énergétique globale du système sera certainement divisé par 2 ou 3 (plus de concessions, sites centralisés, etc)…. En rappelant à Elon, qu’une voiture doit disposer de max 80kw/250Nm pour une famille de 7 personnes, la moitié pour une voiture de 2 personnes que l’ordre mondial aura affecté aux pensionnés….
Dis autrement, n’est ce pas aller trop loin que faire ce marquage.
Je vous rappelle ma philosophie de s’attaquer aux émissions au puit, soit cette 100aine d’entreprises qui émettent 70% du CO2 mondial ?
Je veux bien leur donner 1000 € pour qu’ils investissent dans un moyen de captation CO2 plutôt que de réfléchir où se cache le CO2 des voitures électriques…
@Mwouais : « Acceptez vous un code F sur l’ensemble des bâtiments Haussmanien qui abritent même certains lecteurs vertueux par ici. » >> Ces codes y sont déjà quand on vend un bien immobilier. On y met un codage « au pif » qui tient compte non pas de la conso réelle mais de critères comme simple vitrage (sans tenir compte de l’exposition…), type de chauffage, année de construction, etc.
J’ai déjà vendu un appart dans une résidence de 1958 noté F avec un coût estimé de chauffage au double de ce que j’avais….
« logique écologiste » >> Plutôt une logique de modération de sa conso 🙂
@Thibaut : évidemment que cette codification de gouffre énergétique existe mais ce que je reprochait aux souhaits de Ema c’est l’écriture indélébile sur la voiture de la valeur de nuisance théorique.
Evidemment que le macaron « conso élevée » à l’arriéré des VE lourds est une boutade (quoique).
Néanmoins, il me semble utile que les acheteurs de véhicules électriques lourds avec forte autonomie ne se donnent pas trop bonne conscience, en Allemagne par exemple, ou en Chine, ou dans certains états US.
L’électrification des transports est nécessaire, mais pas suffisante – il faut que ces transports soit efficients.
Pour le moment, le WLTP concerne l’émission de CO2 à l’échappement…la consommation est indicative dans ce cycle (corrélée aux émissions).
Mais oui, il faudrait écrire en toute lettre (chiffres) la conso aux 100 km.
@Thibaut : les blogs devraient également transmettre les types de batterie et performance Wh/kg qu’il est toujours intéressant d’apprécier.
Suggestion
Un e autre concerne Viously….
Pour la conso, on le fait, l’officielle et la constatée (par le truchement de l’autonomie).
Par contre les types de piles, les chimies, etc. c’est toujours compliqué à avoir précisément.
Certains restent vague, d’autres parlent du poids de la batterie en incluant le châssis spécifique, l’électronique, etc. d’autres en ne mentionnant que les cellules…
Et souvent quand on pose des questions pointues, la réponse est vague « ce sont des prismatiques »….nous voilà bien avancés 🙂
« Est-ce qu’il est prévu que les constructeurs indiquent la conso des VE, suivant des cycles type (WLTP) en plus de l’autonomie ? » Oui, c’ est dans la doc technique du dernier EQS par exemple 🙂
Ema, ma Chère Khmer-Vert(e), pour mes deux gamins qui représentent environ 120 années d’émissions de mon Vieux Cayenne, si je baisse la tête pour montrer que j’ai honte, j’ai le droit d’avoir le tatouage indélébile sur les fesses ou je suis quand même obligé de l’avoir sur le front (pas assez de cheveux pour avoir une frange) ?
Si on va vers le Shaming, à mon avis, cela va dégénérer
https://www.youtube.com/watch?v=Ojcu2lxZxrc
https://pics.freiepresse.de/DYNIMG/69/07/7006907_M650x433.jpg
vivement un essai pour que l’on se rende compte de la conso.
quand je pense que si on avait toujours privilégié la finesse et la légèreté des véhicules thermiques au lieu de faire du lourd & carré on pourrait espérer avoir des émissions moyennes inférieur à 100g/km avec une techno plus simple, moins chere et pas de soucis d’autonomie
Bonjour @Mwouais 🙂
Au sujet de la batterie je suis tres friand de ce genre d’informations… 🙂 là pour le coup, l’info n’etant pas dispo, plutot qu’une estimation sur son type et ses spec j’ai preféré m’en tenir à la depeche de Mercedes.
Mais on reviendra la dessus, surtout pour l’EQS.