Pourquoi les conducteurs hésitent à passer à l’électrique : Shell dévoile les freins majeurs

Une étude Shell (via ce lien) révèle un recul de l’intérêt pour les véhicules électriques, surtout en Europe, en raison du coût et de la recharge.

Une réticence croissante face aux véhicules électriques

Alors que l’électrification du secteur automobile semblait inéluctable, une nouvelle enquête mondiale de Shell menée auprès de 15 000 conducteurs montre une tendance préoccupante : l’enthousiasme pour les véhicules électriques (VE) recule, en particulier en Europe.

Selon cette étude menée dans des pays clés comme la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Chine et les États-Unis, les conducteurs deviennent de plus en plus réticents à délaisser les moteurs thermiques au profit des VE. Le principal frein identifié ? Le coût des véhicules électriques, qui reste en moyenne 30 % plus élevé que celui des modèles à combustion.

L’Europe, particulièrement réticente

Ce qui surprend particulièrement Shell, c’est l’évolution du marché européen. En 2024, seulement 41 % des conducteurs européens envisagent de passer à un VE, contre 48 % l’année précédente. David Bunch, responsable de la mobilité chez Shell, déclare :

« L’Europe nous a surpris. La plus grande barrière à l’entrée est le coût du véhicule. »

Autrement dit, la transition énergétique se heurte de plein fouet aux réalités économiques : malgré les politiques d’incitation et les ambitions climatiques, le prix reste un obstacle majeur.

À titre de comparaison, aux États-Unis, le recul est moins marqué : 31 % des personnes interrogées envisagent encore un VE, contre 34 % l’an dernier. Cela montre un certain ralentissement global dans l’adoption, bien que plus prononcé en Europe.

Recharge publique : un autre point faible en Europe

Outre le coût d’acquisition, la qualité de l’infrastructure de recharge reste une préoccupation forte, notamment en Europe. Selon l’étude, seulement 50 % des conducteurs européens estiment que l’expérience de recharge publique s’est améliorée au cours des 12 derniers mois. En comparaison, ils sont 74 % en Chine et 80 % aux États-Unis à le penser.

Pire encore, seulement 17 % des conducteurs européens trouvent que la recharge publique offre un bon rapport qualité-prix. Ce chiffre est drastiquement inférieur à celui observé en Chine (69 %) et aux États-Unis (71 %). Cela révèle un manque de compétitivité tarifaire et de fiabilité des infrastructures européennes par rapport à leurs homologues internationaux.

Shell mise sur les bornes rapides en déplacement

Face à ces freins, Shell adapte sa stratégie. Avec 75 000 points de recharge installés à travers le monde, le géant de l’énergie mise désormais sur les bornes rapides et les recharges en déplacement plutôt que sur la recharge à domicile. Cette approche vise à répondre aux besoins des usagers mobiles et professionnels, là où l’infrastructure de recharge résidentielle reste inégalement développée.

Les marchés prioritaires pour Shell en matière de mobilité électrique incluent : la Chine, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Suisse, Singapour, les Pays-Bas et les États-Unis. Ces pays représentent le cœur de la stratégie de déploiement, avec un accent sur la recharge rapide et pratique.

Une transition électrique à la croisée des chemins

Le constat de Shell soulève une question centrale pour l’avenir des véhicules électriques : si le coût reste élevé et que l’expérience de recharge est insatisfaisante, même les consommateurs convaincus peuvent se détourner de l’électrique.

Malgré les efforts déployés par les gouvernements et les entreprises pour verdir le parc automobile mondial, l’adoption massive des VE nécessite plus que des incitations : elle requiert un équilibre entre accessibilité financière, fiabilité technique et infrastructure performante.

Tant que ces conditions ne sont pas réunies, la transition restera fragile. Cette enquête Shell agit donc comme un signal d’alarme pour l’industrie automobile et les décideurs politiques : l’avenir des VE dépend désormais de leur capacité à convaincre un public de plus en plus prudent.

Crédit illustration : Maceelectriccoo.

(26 commentaires)

  1. Bon, soyons directs : la VE, c’est moins d’autonomie lors des grands déplacements, une recharge problématique pour qui habite en centre ville ou en appartement (une majorité des Français), des tarifs aux bornes opaques, un prix de vente plus élevé.
    Les plus : fiabilité, silence, expérience de conduite, pas de rejets polluants.
    Le problème n’est pas ce mix, mais nos habitudes de consommation basées sur le progrès. Les voitures étaient toujours plus confortables, plus fiables (humm), plus grandes, plus sobres, plus équipées, plus sécuritaires.
    Et là on nous propose – on cherche à nous imposer en fait, une certaine forme de régression dans la liberté de transport sur des points tout de même fondamentaux : la capacité à aller loin et l’accès à l’énergie pour le faire, et en plus pour plus cher.
    Avec comme objectif de protéger la planète, c’est à dire sans résultat immédiatement mesurable.
    Pas étonnant que ça coince !
    Je pense que les pouvoirs publics ont poussé vers la VE beaucoup trop tôt : il aurait fallu attendre d’importantes avancées technologiques sur le temps de recharge et l’autonomie, qui sont annoncées de ci de là depuis plusieurs années mais dont on ne voit toujours pas les résultats dans les salles de vente des concessionnaires.

    1. Par rapport au dernier paragraphe, j’essaie de comparer par rapport au thermique. Est-ce qu’on a déjà eu une technologie sur un moteur thermique qui apportait un gros gain de conso et donc d’autonomie, disons un gain de 1l/100 ou 2l/100 par exemple? Le passage du carbu à l’injection ou celui du l’atmo au turbo peut-être?
      C’est une vrai question, je n’ai aucune idée de la réponse.
      Le thermique a été développé pendant des décennies à coup de milliards, on a eu des gros gains de conso entre un moteur de 1950 et un moteur de 2020 par exemple, ce qui nous a permis d’augmenter l’autonomie de nos voitures (ou diminuer la taille des réservoirs ^^). On n’a pas attendu une importante avancée technologique pour la mettre en place de série, on a vendu les avancées au fur et à mesure qu’on les trouvait. Si on ne l’a pas fait pour le thermique, pourquoi est-ce qu’on devrait attendre d’importantes avancées technologiques pour les mettre sur les électriques?
      En 2013 Renault sortait la Zoe avec environ 200 km d’autonomie NEDC, en 2025 ils sortent sa remplaçante avec 300 km d’autonomie WLTP. +50% d’autonomie en une génération, c’est plutôt pas dégueu comme évolution de la technologie, je ne suis pas certain que ça ait été fait en thermique, ce serait dommage de ne pas la mettre sur le marcher.

      1. Oui @seb… Par contre on constate presque une dégradation des consommations depuis les années 80…
        Pour la sécurité (argument qui fait bien passer la pilule)
        … Mais aussi pour la mode des SUV… Souvent moins efficients
        Le confort et la faiblesse proportionnelle des coûts des carburants sur 50 ans.
        La quasi-disparition du segment A en est pour quelque chose aussi.
        Des problèmes de riches souvent…

      2. Oui le gain a été très important au moment de la sortie des diesels à injection directe. 130cv sous le capot soit la puissance d’une 205 GTI 1,9l en consommant 6l/100 d’un carburant moins cher, c’était Byzance !
        Et en même temps on a eu les BVA à double embrayage qui consommaient moins que les BVM, le Pérou !
        L’ABS, la clim généralisée, l’ESP. Il y a eu un énorme gap dans les années 90.
        Dans les années 80, une voiture classique c’était sans direction assistée, sans clim, sans vitre électriques et démarrage avec le starter.
        L’autonomie du VE n’est pas un problème. Le problème c’est la recharge : trop longue, incertaine. Dire au consommateur qu’il doit s’adapter et changer ses habitudes ne fonctionne que s’il y voit un intérêt immédiat.

        1. Quels intérêts/contraintes au VE? de mon point de vue d’usager de VE depuis 5 ans,

          Intérêt général:
          bilan carbone (mais c’est vrai que cela ne nous concerne pas…), malgré ce que peut dire Toyota, un VE c’est mieux qu’un hybride sur sa durée de vie
          Intérêt Français:
          indépendance énergétique, balance commerciale, réindustrialisation
          Intérêt local:
          qualité de l’air, pollution sonore
          Intérêt personnel/entreprise
          PRK, silence, confort, fiscalité, coût entretien, performance

          quelles contraintes au VE?
          contraintes générales:
          ressources métaux stratégiques
          contraintes Françaises:
          réseau de recharge, production locale
          contrainte locale:
          réseau de recharge urbain
          contraintes personnel/entreprise
          autonomie, recharge, prix des petits véhicules

          1. bravo
            très bonne réponse, et très bon résumé des avantages / inconvénients du VE

    2. @panama, environ 50 % des gens habitent à la campagne ou en banlieue avec pavillon avec garage intégré… Les lieux où on peut installer une prise électrique pour une VE… et en plus, ce sont des gens généralement loin des TC… et en plus, ils pourraient à terme baisser leur facture du coût du km de 2 à 4 fois !!!
      50 %… On oublie les citadins pour le moment… Trop souvent la galère … Et puis ils ont les TC eux !
      Ça donne 50 % du parc automobile qui a un GROS intérêt à passer à la VE ! … À terme.
      Je ne dis pas qu’il faut acheter sa VE demain et virer la VT sous un coup de tête… Mais dès lors quand sonnera le moment du remplacement… Ils pourront y réfléchir sérieusement.

      1. Non SGL : en 2022, 81,51 % de la population totale en France vivrait en espace urbain.
        Mais 55% vivent en maisons individuelles en moyenne, moyenne dépendant fortement des régions, comme on s’en doute.

          1. Les garages intégrés a l’habitat sont tres peu utilisés pour les véhicules.
            Pas grand monde ne veut y rentrer une bagnole éventuellement crade et dégoulinante après avoir roulé sous un temps de merde, refroidir les lieux l’hiver et les réchauffer l’été.
            Ca sert de coin velo, pour le chien, bazar etc… rarement pour une bagnole.
            Plus encore si la construction est antérieure aux années 90 avec des dimensions trop justes vs véhicules actuels en largeur et/ou longueur.

          2. J’ajouterais, pour tout ce qui comporte une batterie (de l’EPDM à la bagnole), le risque incendie (ces feux de batterie sont aussi brutaux qu’inextinguibles) directement dans l’enceinte du domicile…
            Un VE ne s’envisage qu’avec un garage séparé ou un carport ajouté le plus loin possible des murs. Ce qui ajoute encore au coût de base du VE s’il faut les construire (accès, raccordement électrique, garage/abri).

          3. Les carports se banalisent de plus en plus en France… Cela protège aussi les VT.
            Avec les phénomènes d’orages de grêle qui détruise les carrosseries qui arrivent maintenant très souvent… Ce n’est plus un luxe pour toutes les voitures.

        1. attention avec les définitions, j’habite un hameau, comprenant 3 bâtiments d’habitation – 1 foyer + 1 foyer + 3 foyers. Nous sommes pourtant considérés comme une « zone urbaine », puisqu’il y a plus d’une habitation.
          actuellement il y a 2 VE et 5 VT

          et une maison individuelle ne signifie pas avoir la possibilité de pouvoir charger un VE sans devoir dérouler un câble sur le domaine public qu’est un trottoir devant l’habitation.

          1. @Emmanuel, je parlais en général et en moyenne… Je connais un contre-exemple, un ami qui habite dans un village, donc en campagne bretonne, avec un jardin coté arrière de la maison sans possibilité de faire passer les autos du foyer… Et elles sont garées dans la rue.
            Il serait intéressé par une VE, mais il ne peut recharger chez lui tranquillement… Bref, c’est con pour lui !
            Mais c’est un cas particulier…
            J’imagine qu’environ 50 % des gens peuvent recharger chez eux… Certains privilégiés peuvent même le faire en ville !

            Je pose une question : comment se fait-il d’entendre tellement de plaintes sur les coûts des carburants et d’avoir que 2 % de VE dans le parc automobile et avec 50 % qui pourrait accueillir une VE !?

  2. Ce que je trouve rebutant dans l’électrique perso c’est le mystère du prix de la recharge en dehors de chez soit, je ne comprend pas qu’on en n’entend pas plus parler d’ailleurs.
    Quand tu arrives à une station essence, tu sais combien va te coûter le litre de carburant, tu as une notion du prix que va te coûter ton plein. Quand tu veux faire une recharge, tu n’as aucune idée de combien ça va te coûter tellement il y a de diversité. Des fois tu paies au temps de charge, des fois tu paies au kWh, des fois ça dépend de la carte que tu utilises et donc de l’abonnement que tu paies déjà, et en plus de ça tu peux avoir des réductions dépendant du constructeur de ta voiture qui peut avoir un partenariat avec tel ou tel réseau de recharge.

    1. Complètement d’accord avec seb.
      Je pratique le VE depuis plus de 2 ans et lors de grands déplacements, c’est toujours un casse tête (sauf à se foutre du prix de la recharge).
      Ayant une Tesla, l’utilisation des Superchargeurs est vraiment un gain en simplicité et transparence.
      Mais lorsqu’on arrive dans une grande ou moyenne ville, quelle galère. Même avec les applis (Chargemap et Cie), on n’est pas sûr de trouver une borne de recharge. Et quand on l’a trouvée, faut prendre la bonne carte pour ne pas se faire avoir.

    2. effectivement mais en realité c’est très rare de charger ailleurs que chez soi (ou des bornes de son quartier). Donc le mystere des prix est pas une contrainte
      Par contre effectivement on aimerait un totem avec les tarifs affichés, comme dans les stations service

  3. Tant que ca restera aussi opaque (cout de la recharge, mais aussi « vraie » autonomie à 130 sur autoroute, été comme hiver, et surtout de 80% à 10% de la batterie), ca refroidira pas mal de monde. J’ai sérieusement regardé les électriques en début d’année quand j’ai remplacé mon véhicule, et le prix n’était pas pour moi (dans la limite du raisonnable bien sur) le principal frein. Bilan, je suis passé au diesel… (j’habite en ville, en appartement, sans prise, et je ne fais que des grands trajets – clairement, le VE n’est pas encore pour moi)

    1. Effectivement, c’est clair ! … Mais ce n’est pas le cas d’au moins 50 % d’autres d’utilisation de la voiture en général… Là, je pense que les prix bas des carburants freinent considérable l’adoption de VE.

    2. @notyour
      Comment les constructeurs pourraient te donner une vrai autonomie à 130 sur autoroute par différentes températures?
      Déjà, pourquoi 130? En Europe est est loin d’avoir des autoroutes à 130 partout, et ça m’étonnerait que les constructeurs s’amusent à prendre ce genre de mesure juste pour la France. Pour gérer la température, il faudrait un environnement contrôlé, typiquement sur un banc à rouleau. Mais si on prend des mesures sur un banc à rouleau on n’a pas les contraintes aéros. Pour avoir les contraintes aéro, il faut le faire en extérieur, mais on n’aura pas de température, pression atmosphérique ou hydrométrie comparable d’une voiture à l’autre, donc des résultats qui ne pourront pas être comparés au moment de l’achat. Il faudrait également que toutes les voitures fassent des essais sur la même piste, le même ovale, pour avoir les mêmes contraintes de montée, descente, ou de surface plane.
      Bien sur, on peut aussi calculer les contraintes aéros ou les simuler via le banc à rouleau, mais dans ces cas là on en revient aux conditions de mesure qu’on à avec le WLTP qu’on a déjà aujourd’hui. Ce n’est sans doute pas comparable à la vie réelle puisque ça doit représenter l’utilisation de tout le monde et pas uniquement l’utilisation des VRP qui passent leur temps sur autoroute ou du retraité qui va chercher son pain le dimanche matin. Le défaut du WLTP est connu sur le thermique également, et d’après moi son plus gros défaut c’est sa compréhension par les gens. La plus part des gens penses qu’il sert à donner la consommation d’une voiture thermique, ou l’autonomie d’une voiture électrique alors qu’il ne sert qu’à comparer 2 voitures. Si un R5 e-tech est donnée pour 300 km d’autonomie et qu’une Ioniq 6 est donnée pour 600 km, ça ne veut pas dire qu’on peut faire 300 km avec une R5 et 600 km avec une Ioniq 6, ça veut dire que pour la même utilisation on aura une autonomie 2 fois supérieure dans la Ioniq 6 que dans la R5.

      1. Les données de conso réelles des véhicules vendus en Europe remontent OTA depuis plusieurs années, ce qui a déjà conduit à un constat qui aurait dû conduire à un hybridegate:
        https://www.caradisiac.com/les-consommations-reelles-sont-20-au-dessus-de-la-norme-wltp-208106.htm

        On attends avec gourmandise la prochaine publication du genre, après le dévoilement de l’arnaque aux malus CO2 ci-dessus des PHEV (après, dans une moindre mesure, les hybrides classiques), pour la réalité des VE. Et on l’espère pas pour 100% de la capacité, vu qu’en recharge rapide on sera à 70%, mais à une moyenne qui devrait se situer qqpart entre 75 et 85%.

        Pourtant, cela fait des années que l’on peut voir une majorité de PHEV en retour de LOA après 2/3 ans avec les câbles de recharge encore sous blister et n’ayant donc jamais servi! Avec des véhicules en pratique à 3.5x les consos WLTP et au delà de l’équivalent thermique pur n’ayant pas une double motorisation+batterie à traîner en poids mort.

        Bref, pas besoin de bancs chiadés pour se faire une idée du problème… Si WLTP a rapproché les thermiques purs de la réalité, pour les PHEV c’est le n’importe quoi total qui passe crème tout en permettant de ne pas prendre des malus qui devraient être bien pires qu’un thermique pur équivalent.

        Tout cette inique artificialité fiscale et réglementaire qui pousse à consommer du lourd et complexe de manière non seulement inutile mais hautement préjudiciable (pour le portefeuille et l’environnement) devrait être revue de fond en comble.

  4. Dans 30 ans, on roulera au pétrole à 3 litres aux cents et les seules voitures électriques seront les camionnettes de livraison en ville.

    Cette prédiction n’est pas plus idiote (probablement moins) que la plupart de celles que je lis, notamment les prévisions millénaristes.

    ***********
    Millénarisme : délire collectif qui postule que si on on réalise une certaine action violente (tuer tous les juifs, tuer tous les riches, tuer tous les gauchers, priver les gens de pétrole etc …), on fait advenir le paradis sur Terre pour mille ans. Le millénarisme fait partie de ces schémas inscrits dans la psyché humaine, il y aura toujours des millénaristes, il n’y a que l’action violente et la description du paradis qui changent.

        1. @Franck Boizard… Et heureusement qu’il y a les taxes !
          Sinon ou trouver l’argent pour vos allocations ?
          (En 2023, les prestations sociales s’élèvent à 888,0 milliards d’euros)

          Vous voulez encourager la consommation de pétrole ?
          + polluer ?
          + enrichir les dictatures pétrolières ?
          + entretenir l’invasion en Ukraine voire plus encore par la suite ?
          + détruire les projets de gigafactory de batterie en UE ?

          C’est certain, historiquement depuis 50 ans le signal prix en faveur aux carburants fossiles qui freine le développement des VE chez les particuliers ET la Supply Chain qui va avec… Donc des emplois.

    1. « les seules voitures électriques seront les camionnettes de livraison en ville. »
      Quels sont les arguments pour que cela ne soit pas totalement le cas en 2025 !????
      … il y a quelque chose d’aberrant !

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