La gamme Volkswagen comportera bientôt deux pick-ups partageant le nom d’Amarok. En Europe, nous conserverons le dérivé du Ford Ranger, mais les clients sud-américains auront droit à un tout nouveau modèle bel et bien conçu en interne par la firme allemande.
En 2022, Volkswagen a dévoilé la seconde génération de son pick-up Amarok. Dans le cadre du rapprochement opéré avec Ford, il est directement dérivé du Ford Ranger. Au vu des ventes relativement modestes du pick-up allemand en Europe, le choix semblait cohérent : l’offre continue, mais avec un investissement réduit.
Sauf que l’accord germano-américain ne concerne que l’Europe et l’Afrique du Sud où sont assemblés les Ranger et Amarok. Petit problème pour Volkswagen, puisque son pick-up a rencontré un joli succès en Amérique du Sud, avec plus de 770000 unités écoulées, principalement en Argentine où il est produit. Et quand on sait que cette catégorie de pick-ups est un segment majeur sur le continent, on en déduit que Volkswagen ne peut guère s’en passer.
Un nouvel Amarok va donc être conçu pour les pays d’Amérique du Sud. Il sera conçu et produit sur place, et ne viendra pas remplacer le modèle connu en Europe.
Notre avis, par leblogauto.com
C’est un choix étonnant de la part de Volkswagen que de concevoir deux pick-ups distincts pour l’Europe et l’Amérique du Sud. Il s’agit d’un segment finalement très mondialisé avec des modèles identiques vendus tant en Europe, Amérique du Sud, Afrique, Asie ou Australie à l’exemple des Toyota Hilux, Ford Ranger, Nissan Navara, Mitsubishi Triton, Isuzu D-Max et du nouveau trublion BYD Shark 6.

les pickups faut les faire uniquement électriques, ou à la rigueur hybrides rechargeables, faut arreter avec le pétrole, rien que pour le budget énergie sans parler de la planète
Tant que le pétrole sera aussi bas… Vous parlerez dans le vide !
Les considérations protection de la nature passe très loin des considérations qui touchent au porte-monnaie…
Amiral, je suis pro électrique mais il faut se remettre dans le contexte sud américain. Les distances à parcourir entre villes sont colossales, la distribution de l’électricité est parfois hasardeuse. Je viens de faire un tour dans les mines chiliennes vers l’atacama. Les pickups sont rois, japonais et chinois en tête. J’ai croisé qq modèles électriques chinois (maxus je crois) mais ils restent sur la mine et font au max 100 km/j.
Tous ceux qui circulent sont des thermiques diesel. Je n’ai pas vu une seule borne de recharge rapide en 15 jours dans le centre de Santiago
logique le ranger est un pickup réussi
Un zéro de trop à « 770000 unités » ?